16 février 2012

2月15日 世界トイレ機構 OMT: Organisation Mondiale des Toilettes

Le mercredi 15 février 2012
晴れ、7時、23℃、72.5%。

キンシャサの公衆トイレ事情を以下に引用した記事がレポートしている。公衆トイレがベルギー植民地時代に作られたまま独立後全く不存在であるため、キンシャサの街のいたるところで汚臭がする、またRDCコンゴでは1000万人以上がトイレではなく屋外、野天で用を足しているという汚い話だ。
この記事の中に「OMT、世界トイレ機構」(仏:Organisation Mondiale des Toilettes、英語World Toilet Organization)というのが出てくる。国連の機関にそんな下部組織があったかなぁ、と驚いた。調べてみると2001年にシンガポールで創立されたNGOがあった。
http://www.worldtoilet.org/wto/
「トイレの日」は毎年11月19日だそうである。
ルブンバシのトイレ事情もキンシャサに似たりよったりであるが、多少ましかもしれない。中央郵便局近くの公衆トイレは有料で一応掃除が行き届いているし、鉱山省が入っている合同庁舎前の公衆トイレは改築された。しかし、個人の家でもトイレが清潔に保たれていないことが多い。最も清潔なトイレはシスタ・アスンタさんがいる修道院である。やはり日本人の清潔感は世界で群を抜いている。これは戦後の教育のおかげであろう。

RDC – Plus de 10 millions de congolais font « caca » à l’air libre
Publié par La Rédaction, le 15 février 2012

Plus de 10 millions de congolais pratiquent la défécation c’est-à-dire font « caca » à l’air libre, rapporte Unicef. Il suffit pour s’en convaincre d’observer la façon dont les habitants urinent sur les murs par manque des toilettes publiques. D’autres encore plus futés le font dans un sachet avant de le déposer dans un coin obscur.

Quand on se retrouve dans certaines communes de Kinshasa telles que Barumbu, Kisenso et kintambo … on est frappé par la décoloration des murs et la puanteur qui s’y dégagent. Pour cause, ceux –ci sont aspergés par des litres d’urines déversés par les passants et autres habitants de ces quartiers démunis, qui n’ont pas de latrine chez eux. En effet, la ville de Kinshasa en générale n’a pas des latrines publiques à l’exception de celles qui datent de l’époque coloniale. Pour ceux qui vivent à Kinshasa, ces latrines sont dans un piteux état et leur nombre est insuffisant.

Il faut comprendre par là que bon nombre d’entre-elles sont dans un état tellement crasseux que plus personne ne les fréquente. Pour pallier à cette situation, certains particuliers ouvrent la porte aux passants. Ils en tirent profit c’est à dire qu’ils autorisent à de parfaits étrangers d’utiliser leurs latrines moyennant une modique somme d’argent. A en croire certains habitants de camp Luka, cette somme d’argent est destinée à faire respecter les règles d’hygiène et à faciliter le nettoyage régulier avec des désinfectants.

Souvent contraints de faire pipi au pied d’un arbre, contre un mur ou même caca dans un coin de rue la plupart de kinois accueillent bien cette situation. Les femmes s’en réjouissent en premier. Car, pour elles, les toilettes sont surtout un lieu d’intimité qui doit rester toujours propre afin d’éviter la transmission de toutes sortes de maladies. Dans les parcelles familiales où ces latrines « publiques privées » sont construites, le quotidien de ceux qui y vivent semble ne pas être trop perturbé. Ils s’y sont accommodés d’autant plus que ces lieux bien tenus, leur assurent un gagne-pain.

Il est toutefois conseillé aux propriétaires de toujours bien les entretenir et aux autorités compétentes de construire les latrines publiques dans toutes les communes car la santé n’a pas de prix. A titre de rappel, l’Organisation mondiale des toilettes (OMT) a institué depuis 2001 une journée mondiale des toilettes, célébrée le 19 novembre de chaque année. Objectif visé : promouvoir davantage d’hygiène dans les toilettes publiques et rappeler que 2,5 milliards de personnes dans le monde vivent dans des conditions d’hygiène inhumaines.

En République démocratique du Congo, cette journée passe inaperçue depuis qu’elle a été instituée et ceci expliquant cela, sa population ignore tout de l’événement, rapporte l’ACP. A l’époque coloniale (1908 à 1960), à l’exception des toilettes construites à l’intérieur des maisons d’habitation appartenant aux expatriés et aux Congolais appelés « évolués », celles de plus de 99 % d’ « autochtones » étaient à l’extérieur. La majorité étaient des toilettes arabes. Qui, il convient de souligner, étaient régulièrement entretenues et étaient propres.

Régulièrement aussi, les agents du service d’hygiène arborant un bonnet bleu sur leur tête visitaient les toilettes parcellaires pour se rendre compte de leur état. Pour celles qui étaient insalubres, les agents du service d’hygiène établissaient, au nom des propriétaires de parcelles, une convocation pour payer une amende. Et cela dissuadait d’autres propriétaires de parcelles, rapporte la source. Dans les rues et avenues de Kinshasa, on voyait sillonner les camions vidangeurs. Cela appelait à une prise de conscience de la population qu’il y avait lieu de vidanger les fosses septiques pour éviter les maladies de toutes sortes.

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