Le mardi 21 août 2012
快晴。7時、22℃、55%。
昨夕、北の空に暗雲が立ち込めていたので、雨でも降るのかといぶかったが、今朝は快晴。
喉がまだ痛い。熱があるようなのだが、体温計で測ると平熱だ。体温計が壊れているのかと思って、別の体温計で測っても同じ結果がでた。うがい薬が打っていないなら、permanganate(過マンガン酸カリウム)の薄い溶液でうがいをしよう。
キプシの町の薬屋でうがい薬を買った。キンシャサ製。大丈夫かなぁ。
6時に目が覚めたときには停電していた。7時。起床後断水であることもわかった。石油コンロでお湯を沸かしてコーヒーを淹れた。水は8時に出始めた。電気の回復は17時15分だった。長い停電。外が暗くなる前に電気がきたから良しとするか。
ベルギーの外務大臣Didier Reyndersが昨日月曜日からRDCコンゴに来ている。4日間の滞在中にキンシャサ、ルブンバシ、ブカブ(南キヴ州、州都)、ゴマ(北キヴ州、州都)と回り、ルワンダ国のキガリ(首都)を訪問する。コンゴもルワンダも独立前はベルギーの植民地だった。その旧宗主国外務大臣が、コンゴ東部の紛争の時期に、またルワンダが反乱武装集団を支援していると非難されている時期にやってきた。何らかの平和への腹案を大臣が持っていないとすれば意味のない外交である。紛争解決への一歩を期待する。
日本から大ミッションがキンシャサに来ているそうだ。外務副大臣を団長に15名以上の経済人の一行だという。カタンガ州にも来るかもしれない。ただ、「日本カタンガ協会」には全く知らせが何処からもなかった。日本として本気で資源確保を考えてルブンバシにもきて欲しいものである。
南アの鉱山労働者の生活環境は、下記の記事によると、ここ100年以上全く変わっていない。すなわち、トタン屋根の掘っ立て小屋に住み、水道はなく、トイレは共同である。1994年にアパルトヘイトが廃止されても、黒人居住区がなくなったわけではない。鉱山労働者の場合、都市から離れて労働者だけの長屋に住まわされている。その環境は記述した通りである。労働者の多くは単身で鉱山で働き、家族に送金するのである。
日本の炭鉱も劣悪な環境で労働者たちは石炭を掘っていた。朝鮮半島から強制的に、または騙して労働者を確保した。
南アでも南アの黒人だけでなく、コンゴからも、モザンビークからも黒人が鉱夫として出稼ぎにきている。
労働者たちは、自分たちは教育がないから鉱山で働いている、それしか仕事がない、と半ば諦めているが、子供たちには高い教育を受けさせたいと必死に毎日を過ごしている。しかし、子供の教育費も満足に稼げないからストをする。
南アはアフリカでGDPもトップ、国民一人当たりの所得もトップである。制度としての民主主義もまずまずである。労働法も整っている。その南アで起きた警察によるスト弾圧であり。尋常ではない。
金やプラチナ、ダイヤモンドの鉱山にもかかわらず最低の環境下で労働者を働かせるのは愚劣である。僕は住友金属鉱山の菱刈金鉱山に行ったことがあるが、そこはまるで地下鉄かトンネル工事の現場のようであった。金の含有量が多い石を掘っていたので、贅沢とも見える掘削ができるのかもしれないが、労働法を遵守した環境を労働者に与え、十分な報酬を支払うような経営に転換しなければならない。
南アの鉱山労働者の家 コマガスKommaggas鉱山 |
Mineurs sud-africains:
un siècle de misère et de souffrances
Slate Afrique avec
l'AFP
Comme l'immense
majorité des mineurs d'Afrique du Sud, les familles des victimes de la
fusillade de Marikana vivent toujours dans des conditions misérables, dix-huit
ans après la fin de l'apartheid et l'avènement d'une démocratie porteuse de
promesses.
Ian Buhlungu, 47 ans,
loue un baraquement de tôle ondulée et de bois dans un bidonville, sur la
plaine poussiéreuse qui jouxte la mine de platine exploitée par Lonmin. Il n'a
pas l'eau courante et utilise les latrines publiques, une simple fosse.
Comme des milliers de
ses collègues mineurs, il vit seul. Loin de sa famille. Son épouse est morte de
tuberculose il y a deux ans. Alors leur fille vit maintenant chez une tante et
son fils chez une grand-mère, dans la lointaine province du Cap Oriental, à
plusieurs centaines de kilomètres de distance, à l'autre bout du pays.
"Je voudrais
vivre avec mes enfants, mais c'est impossible", soupire cet homme, qui
envoie chaque mois une partie son maigre revenu de mineur, environ 400 euros,
pour nourrir la famille. "Mais les gens qui n'ont pas fait d'études ont un
salaire de misère, ils peuvent à peine nourrir leur famille",
témoigne-t-il.
"On ne peut même
pas acheter à manger", renchérit Jack Khoba, 29 ans, l'un des porte-parole
des grévistes depuis une semaine. "Les gens qui travaillent à Lonmin ne
peuvent pas envoyer leurs enfants à l'école".
Et cependant, comme
Ian Buhlungu et Jack Khoba, ils ont été depuis un siècle et sont encore des dizaines
de milliers à migrer d'un bout à l'autre du pays, voire de l'Afrique australe,
laissant leurs proches derrière eux, pour aller trouver du travail dans les
mines.
Au début du 20e
siècle, puis pendant le régime d'apartheid (1948-1994), les blancs au pouvoir
obligeaient les travailleurs noirs à vivre dans des zones réservées, les
"townships", à distance respectables des grandes villes.
Sans emploi, les
habitants de ces ghettos partaient pour essayer de gagner leur vie.
"Peu de choses
ont changé", note le sociologue Adam Habib, de l'Université de Johannesburg,
"cent ans après le début de l'exploitation minière dans ce pays, le mode
de vie des gens dans les mines est le même qu'au début du 20e siècle".
Les hommes seuls
vivent souvent dans des foyers mis à leur disposition par la société minière.
Nadine Gordimer, le
grand écrivain sud-africain prix Nobel 1991, engagée dans la lutte contre
l'apartheid, a raconté samedi à l'AFP comment elle avait découvert, horrifiée,
les foyers de mineurs à l'époque de l'apartheid.
"Leurs quartiers,
les dortoirs, les lits superposés étaient en béton, figurez-vous, l'un
au-dessus de l'autre, en béton... Et je ne sais pas quelles sont les conditions
maintenant. Je suis sûre qu'elles ne sont pas particulièrement confortables!"
De ces camps
d'ouvriers, n'ayant parfois aucune langue commune, est née au fil du siècle
dernier une culture de la mine: une langue, assemblage d'anglais et de langues
africaines, des danses, des rites.
Ceux qui se déplacent
avec leur famille sont, en général, contraints de se construire un baraquement
de fortune.
A Marikana, ces
habitations sont dispersées autour d'une route de terre où errent des chiens
efflanqués et quelques chèvres.
"La vie ici n'est
pas une vie", se plaint Belinia Mavie, 25 ans, venue du Mozambique pour
rejoindre son mari il y a quatre ans. "Nous n'avons pas de toilettes, pas
d'eau..."
Le "village"
est certes alimenté en électricité, mais l'eau n'arrive pas dans les logements.
Il faut aller la chercher aux robinets communaux, dans un pays où les quartiers
résidentiels des grandes villes du Cap ou de Johannesburg affichent un luxe
parfois insolent.
Or, diamant, charbon,
platine ont pourtant fait la fortune du pays. Mais le drame de Marikana, où 34
grévistes ont été tués par la police et 78 autres blessés, est douloureusement
venu rappeler la dure condition de ceux qui extraient ces richesses.
Tanabeさん、
RépondreSupprimerいつも、新聞がわりにブログを拝見しています。私はいまキンシャサに住んで働いていますので、載せてくださる情報はどれも有用です。
特に、フランス語が読み書きできないままこちらに来た私には、かなりありがたいブログです。
これからも、新聞の社説のようなブログを、どうか末長く続けてくださいますようにお願いします。
一言御礼を言いたくて、レスしました。
Merci!
アコリョーシカ
コメントありがとうございます。
RépondreSupprimer田辺