01 septembre 2012

9月1日 テヘラン入りしたモルシ・エジプト大統領 Morsi jongle entre la Syrie, le Conseil de sécurité, la Palestine et l’Iran


Le samedi 1er septembre 2012
快晴。7時、24℃、45%

カタンガ州の人々が魚を食べるというとトムソンかティラピアになる。他には鰯くらいしかない。1990年以前は、モエロ湖やタンガニーカ湖の魚がルブンバシまで届いていた。種類ももっと豊富だったようだ。
昨日、初めてティラピアを買った。フライにして甘酢ソースをかけて食した。魚は鱗をとったり、はらわたを取って洗ったりと面倒だ。ティラピアの鰓の骨は固く怪我をしそうになった。
ティラピアというのは日本でも食べるのだそうだ。流通名は「イズミダイ」とか「チカダイ」とかいうのだそうだ。しかし、鯛の仲間ではない。
鮭や舌平目、エビもルブンバシのスーパーでは売っているが、キプシあたりではない。多分舌平目など食べたことがないひとが大半であろう。
ティラピア Tilapia
テヘランに着いたモルシ大統領(エジプト)の言動は面白い。シリアのアサドを支持しているイランで、あからさまに反アサド色を鮮明にしたのである。テヘランで開催中の第16回非同盟諸国会議の席上のことである。シリアも出席していたが直ちに退場した。モルシは続けて、民主的に政権交代がなされること、内戦の回避、平和的に暫定政権の樹立を支持するとも述べた。
パレスチナ問題に触れて、パレスチナの自治権、国連加盟に賛成を表明した。
イランの最高指導者
Ayatollah
Ali Khamenei
一方イランは、原爆製造の意思はないが、原子力の平和利用を諦めることはないと強調した。
1980年以来初めてエジプトの大統領がイラン入りしたのだが、表面的には特にエジプトとイランが国交を回復しようというような動きは今回なさそうだ。しかし、外交のことだから裏でなにが進行しているかはわからない。

Morsi  jongle entre la Syrie, le Conseil de sécurité, la Palestine et l’Iran

A Téhéran ce jeudi, le président égyptien a affirmé le soutien de l’Egypte à l’opposition au régime de Bachar al-Assad en Syrie. La délégation syrienne a alors quitté, en signe de protestation, la salle où se tient le 16ème sommet des non-alignés.
Mohamed Morsi a affirmé « son soutien au peuple syrien et à sa lutte contre le régime répressif, » ajoutant que c’était « un droit et un devoir ». Il a aussi déclaré que l’Egypte soutient  » une transition pacifique vers un régime démocratique, d’une manière pacifique, et qui préserve la Syrie d’une guerre civile ou d’une partition ».


Le président égyptien a également déploré l’immobilisme du Conseil de sécurité de l’ONU sur certains sujets, notamment avec le veto de la Chine et de la Russie au sujet d’une intervention en Syrie, et a souhaité voir « agrandir le nombre de membres au Conseil de sécurité de l’ ONU », car il faut « que l’Afrique soit représentée ».

Il a également indiqué que l’Egypte soutient le « droit du peuple palestinien à l’autodétermination » et « le droit à l’adhésion pleine et entière d’un Etat palestinien à l’ONU » et mentionné aussi le devoir d’ « aider les prisonniers palestiniens à gagner leur liberté ».

Le sommet, à l’issue duquel l’Iran prendra pour trois ans la présidence du mouvement des non-alignés, se tient dans la capitale iranienne. Le pays soutient notoirement le régime d’Assad.
Le président égyptien avait tendu la main à l’Iran à la mi-août en lui proposant, ainsi qu’à l’Arabie saoudite et à la Turquie, de former un comité régional quadripartite pour tenter de trouver une solution à la crise syrienne, et ce bien que les Etats-Unis et de l’opposition syrienne s’opposent à une participation de l’Iran à la résolution du conflit, jugeant qu’il est discrédité par son soutien inconditionnel à Damas.

M. Morsi a également appelé à respecter le « droit des pays de la région à utiliser pacifiquement l’énergie nucléaire », d’autant que « tous les pays de la région ont signé le traité de non-prolifération, sauf Israël ».
Le guide suprême iranien Ali Khamenei avait d’ailleurs profité de ce sommet pour réaffirmer que l’Iran ne cherchait pas à se doter de l’arme atomique, mais ne “renonçait pas à son droit d’exploiter pacifiquement l‘énergie nucléaire.”

C’est la première fois depuis trente ans qu’un président égyptien se rend en Iran.
Téhéran avait rompu ses relations avec le Caire en 1980, après la révolution de 1979, et pour protester contre la signature des accords de paix avec Israël par le président égyptien Anouar al-Sadate. Hosni Moubarak, son successeur, ne s’était jamais rendu en Iran, auquel il était hostile, le considérant comme un facteur de déstabilisation au Moyen-Orient.

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