12 octobre 2012

10月12日 キンシャサで「フランコフォニー」始まる


Le vendredi 12 octobre 2012
快晴。6時、27℃、42.5%。

南アの金鉱山労働者のストライキはなかなか解決しそうにない。一応労使双方が交渉の場についたが、今週は物別れ、来週早々再度話合いを重ねる。しかし、表面上賃金の値上げ交渉にみえるが、実はもっと根深い社会構造の問題があるのではないか。とすればことは労使だけではすまない。ズマ政権がひっくり返ってもおかしくない。しかし、数において圧倒的な地位を占める黒人が他民族国家としての南アを受容できないで、ジンバブウェのように白人を追い出してしまう愚を犯せば、南アの未来はこよなく暗いものとなろう。

「フランコフォニー」のポスター。
円の中はコンゴにしかいないという動物
オカピ
今日からキンシャサでフランス語圏首脳会談「フランコフォニー」Francophonieが始まる。フランスからはオランド大統領が出席する。出席するが、既にRDCコンゴ政府を批判して、「人権、民主主義に関してRDCコンゴは全く受け付けがたい」状況にあると厳しい声明を出している。しかし、そういうなら何故「フランコフォニー」に出席するのか。いまのところキンシャサに騙された感がある。しかし、外交では騙された方が悪いのである。
オランド大統領は13日、カビラ大統領と会談するよていであるが、キンシャサに入るまえにセネガルのダカールに寄る。オランド大統領はアフリカとの関係に「新しいページを書きたい」という。とかくこれまでの特に保守政権におけるアフリカ関係は植民地時代の延長で、「現地」の国民を無視して、独裁者だろうとなんだろうとフランスの味方につけることを主眼にした外交であった。独裁者に勲章を贈ったり、援助資金が独裁者の懐に入ってしまうことを知っていながら無視したり、フランスの防衛産業・武器産業のセールスマン演じたり、はたまた逆に独裁者に選挙資金を出させたりといった関係であった。オランドはこれを是正すると宣言した。果たしてキンシャサでどう振舞うか注目したい。

産油国としてのランクを上げているガボン国であるが、原油収入を消費に無駄に使うのではなく、インフラ整備に力をいれるらしい。先ず打ち上げたのが港湾整備である。
首都リーブルビルの港を超近代化しようというのである。それだけでなはい。空港も道路も鉄道も整備する。用意する金は200億ドル。2016年までにという目標もたてている。大統領はアリ・ボンゴ。亡くなった父大統領を継いだ。こう見るとガボン改造、建設ラッシュで、大事業が好きな大統領とみえる。原油を元手に借金もするだろう。
インフラ整備は膨大な投資である。それ自体は歓迎だが、巨大な資金が動く。そしてその資金移動に伴って多くの寄生虫が群がるのである。プロジェクトの資金の動きの透明性が要請される。しかし、ガボンではこの透明性を追求することが難しいだろう。入札結果の発表前に情報が全てスイスにいるブローカーかエイジェントに筒抜けになっているような状態ではないかと想像する。
日本の商社はアンゴラに進出している。ガボンにも来ているのだろう。
港整備では、沖合いに人工島を作る計画もあるらしい。五洋建設や日本の大手ゼネコンがアフリカに進出するチャンスでもある。
ガボンからRDCコンゴは近い。是非RDCコンゴ、カタンガ州、ルブンバシにも足を運んでもらいたいものである。
ガボンの首都リーブルビル、港湾局
Gabon: projet futuriste pour le port de Libreville, 13 milliards pour le transport
Slate Afrique avec l'AFP

Le Gabon va investir 450 millions de dollars pour transformer le vieux port de Libreville en une zone futuriste, dans le cadre d'un plan de 20 milliards d'investissements d'infrastructures dont 13 dans les transports d'ici 2016, a annoncé mercredi l'Agence nationale des Grands travaux (ANGT).

Le projet prévoit "d'avancer dans la mer" le +Port Môle+ de 600 m pour construire une île monument et d'agrandir la surface du port pour passer de 4 à 44 hectares.

Un centre de conférences de 10.000 places, deux grattes-ciel, un centre culturel-musée, des centres commerciaux avec restaurants et boutiques, ainsi qu'une plage, des terrains de sports et une marina doivent aussi être construits, a précisé Henri Ohayon, directeur général de l'ANGT.

Le projet prévoit, outre des digues, de draguer le sable de l'estuaire de Libreville en le pompant pour le projeter et le bloquer dans la zone du port et ainsi créer une terre ferme solide à moindre coût.

Ce projet futuriste symbolisera Libreville, au même titre que la "statue de la liberté" à New York, selon Henri Ohayon.

Les premiers travaux devraient commencer rapidement et durer "24 mois" alors que la construction du centre de conférences et du centre culturel doit durer "32 mois", selon l'ANGT.

Ce projet fait partie d'un plan d'investissement de 20 milliards de dollars jusqu'en 2016 annoncés en février par le président gabonais Ali Bongo Ondimba qui vise à faire de son pays un pays émergent à l'horizon 2025.

Mercredi, Henri Ohayon, le directeur de l'ANGT qui a pour mission de contrôler la bonne exécution des travaux publics, a tracé les grandes lignes de ces investissements qui proviendront à la fois des deniers publics mais aussi de fonds privés qu'il faut susciter, grâce notamment à des concessions.

Six milliards de dollars seront investis dans la construction de nouvelles routes à travers le pays, encore largement enclavé et peu accessible par la route en dehors de Libreville.

Selon l'ANGT, seuls 900 km de route existaient en 2009, un chiffre porté à 1380 km aujourd'hui. L'ambition est d'en construire 3367 km d'ici 2016, a expliqué M. Ohayon, et 2.500 supplémentaires de 2016 à 2022.

Une somme de 5,5 milliards de dollars sera aussi consacrée à la rénovation du Transgabonais, une ligne ferroviaire de plus de 650 km entre Libreville et Franceville, construite en 1978. La majeure partie de ces fonds servira surtout à la construction de deux voies de chemin de fer de 300 km environ, une reliant le Transgabonais à la mine de fer de Belinga (nord-est) et l'autre les régions agricoles du sud au port de Mayumba (sud-ouest).

Pour le moment, l'exploitation du site de Belinga, un des gisements ferreux les plus importants au monde mais à l'accès difficile, n'a pas commencé, l'Etat gabonais cherchant toujours un partenaire prêt à investir.

M. Ohayon a ajouté que deux milliards de dollars seront aussi injectés dans les aéroports et ports du pays pour "s'ouvrir vers l'extérieur".

Le Gabon s'est lancé depuis 2009 dans une politique de grands travaux avec notamment d'ambitieux programmes routiers, d'électrification et d'adduction d'eau. Le président Bongo tente aussi régulièrement d'attirer des investisseurs étrangers par des mesures économiques ou des voyages à l'étranger.

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