20 décembre 2012

12月18日 中央アフリカ共和国、中央政府が瓦解するか Centrafrique: la ville minière de Bria prise et pillée par des rebelles


Le mardi 18 décembre 2012
曇り。6時、23℃、70%

聖ベルナデット病院の眼科に今度は日付を間違えずに出かけた。ところがドクタ・ソクラテスが病欠で空振りとなってしまった。

NPO「日本カタンガ協会」でタクシ業をしているが、さらに2台増やすことにした。ネットで年率70%以上の利益が上がる投資は少なかろうからである。

国連によると反乱軍M23はゴマ市を包囲しているそうだ。そうしてカンパラ会議に圧力をかけている。それはもうわかったいることではないのか。M23がゴマ市から撤退したとき、その撤退距離を国連は当時全く確認していない。であるのに、いまどきゴマ市近くの村にも駐屯しているとM23を非難するのはおかしい。自分の仕事をきちんとしてから、国際世論に訴えるべきだろう。

ルノー本社(フランス)の社長は例のゴーンである。僕が大嫌いな経営者であるが、そのルノーがアルジェリアに組立て工場を建てるのだそうだ。2014年稼動。サンボルSymbol(英語はシンボル)タイプを初年度25000台生産予定。アルジェリアはルノーの最大の顧客らしい。アルジェリア人にはmade in Franceに対するコンプレックスがある。フランスの製品は良質だと思っている。ルノーは既に西の隣国モロッコのタンジェに工場がある。タンジェの工場は欧州輸出向けだ。アルジェリアではオラン郊外に工場を建設する。当初アルジェ郊外をルノーが希望、アルジェリア側はジジェルを押した。ジジェルは危険なところではないが、テロの多いカビリー地方に近い。オランなら港湾事情もアルジェよりもずっといい。しかし、アッセンブリー工場とはいえアルジェリア政府が51%をもつ合弁会社で上手くいくのだろうか。アルジェリア人はフランスでは働き者である。しかし、アルジェリアにいるアルジェリア人は決して勤勉ではない。僕には合弁会社が成功するとはとても思えない。
このルノーの組立て工場の話は明日アルジェリアを訪問するフランス大統領オランド氏の手土産のひとつである。

RDCコンゴの赤道州とオリエンタル州とに接している北の隣国が中央アフリカ共和国(首都バンギ)である。大統領はボジゼFrançois Bozizeだが、今、反政府軍連合に北部から中央部を占領され、首都バンギと南部しか掌握していないといわれている。中央アフリカ共和国の場合、イスラムは人口の10%程度で大きな勢力とはいえない。だからマリ共和国とは事情がことなる。450万という人口の割りに国土が広く、日本の1.65倍もある。嘗てボカサJean-Bedel Bokassaというとんでもない独裁者がいた国である。ボカサはクーデタで政権を1965年に掌握した。RDCコンゴのモブツと同じ世代だが、1977年にはついに「皇帝」を名乗った。選挙なんかやっていられないということだ。ボカサは79年にリビアに出ているときに「革命」に会うが、コート・ジボワールやフランスなどに亡命。その後帰国しているが、裁判で死刑を宣告されている。しかし、執行はされず恩赦により釈放され、フランスで天寿を全うしている。さらに現大統領によって全ての名誉を回復されているから、ボカサはそれなりに国民的人気があったのかもしれない。ボジゼ大統領はというと、どうも国民から見放されているようである。従って、ボジゼが亡命するのか辞任するのか、反政府連合に分がありそうだ。しかし、いずれにせよ、ボジゼも民主主義を西欧から約束させられて政権についているが、民主主義的政権交代からは遠いことになろう、と僕は思う。
フランソワ・ボジゼ中央アフリカ大統領
独裁者ボカサ皇帝時代から将軍である。
民主主義とは程遠い存在と思われる。
Centrafrique: la ville minière de Bria prise et pillée par des rebelles
Slate Afrique avec l'AFP

Des groupes rebelles de Centrafrique ont pris et pillé mardi la ville minière de Bria (centre) et menacent désormais le régime de François Bozizé, alors que le pays connaissait une relative accalmie depuis les accords de paix signés depuis 2007.

Après des attaques sur Ndélé (nord) la semaine dernière, les rebelles de la coalition Séléka ont attaqué à l'aube et pris Bria, ville de 30.000 habitants dans la principale zone diamantifère du centre du pays, et une base des Force armées centrafricaines (FACA).

Coalition de plusieurs factions (CPSK-CPJP-UFDR), le Séléka ("alliance") menace de renverser le gouvernement du président François Bozizé, en exigeant "le respect" de différents accords de paix signés entre 2007 et 2011.

Ces accords prévoyaient notamment le désarmement et la réinsertion des combattants, mais un de ses membres a récemment souligné que "rien n'a été fait pour (les) sortir de la misère".

D'après le Haut-Commandement militaire, les rebelles "se livrent à des pillages de magasins et sont suivis par certains habitants qui profitent des pillages" à Bria.

Le Séléka a parcouru quelque 300 km depuis Ndélé vers le sud-est pour rallier Bria. S'il reste toutefois encore à distance de la capitale Bangui, située à plus de 400 km, il fait planer la menace de déstabilisation du pays, la fragilité des FACA n'étant plus à démontrer.

Selon des sources militaires concordantes, l'armée régulière "a opéré un repli" et "la plupart des éléments des FACA ont été aperçus fuyant en direction de Bambari" (centre sud), place forte de l'armée, mardi après l'attaque.

Cette débandade survient une semaine après les attaques de Ndélé qui ont aussi vu les FACA se replier avec un bilan de 14 morts et d'une quarantaine de disparus dont on ne sait s'ils sont prisonniers, en fuite ou en train d'essayer de regagner une base.

La Mission de consolidation de la paix en Centrafrique (Micopax) issue de la Force multinationale de l'Afrique centrale (Fomac) disposait à Bria d'une base qu'elle a rétrocédée aux FACA en juin et juillet. Les FACA ont été incapables de la tenir.

"Bozizé ne gouverne que sur Bangui et le sud", estimait récemment un diplomate occidental.

La coalition Séléka a été créée en août par une aile dissidente de la Convention des patriotes pour la justice et la paix (CPJP), auteur de plusieurs attaques au nord de Bangui depuis septembre, et la Convention patriotique pour le salut wa kodro (CPSK) du "général" Dhaffane Mohamed Moussa.

La faction dissidente de l'Union des forces démocratiques pour le rassemblement (UFDR) à l'origine des violents combats qui ont lieu à Ndelé depuis le 10 décembre, vient d'y adhérer.

Pour l'universitaire Isidore Mbamo, "il faut voir dans les attaques rebelles de ces jours-ci des velléités de révolte d'une bonne partie de la population, même si cela ne se dit pas encore de façon unanime. C'est en réalité une insurrection qui prend forme progressivement et qui est loin de s'arrêter".

M. Mbamo estime que "ces velléités sont traduites (en actes) par ceux qui en ont la capacité: ceux qui utilisent les armes bien sûr, du fait de la violence utilisée en face dans le système de gouvernement contre les citoyens, la classe politique, la société tout court".

"Et il est à craindre qu'on ne revienne à la case de départ, comme en 2003 puisque les jeunes désoeuvrés, démunis, ou les ex-combattants en attente de réinsertion, peuvent être tentés, conclut-il, de se joindre à cette sorte d'insurrection susceptible de faire tomber le régime en place".

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