21 février 2013

2月20日 マリ戦線からの引揚げにはちょっと時間がかかる Mali: "la phase finale" de l'opération durera "un certain temps" prévient Paris

Le mercredi 20 février 2013
6時、小雨、23℃、72.5%。10時、晴れ。

ゴヤーブ(グァバ)の実がなっている。僕はあまり好きではない。ゴヤーブは生ったけれど、今年の雨季の家の果物は不作だ。3種のマンゴの木があるが実が殆ど生らない。アボカドも駄目だ。年毎に変化するのだろうか。マンゴがならないのは僕のところだけではない。どうしたことだろう。ゴヤーブはシスタ・アスンタ佐野さんにジャムにするといいと教えていただいたことがあるが、皮を剥かなければならないので少し面倒。
ゴヤーブの実、黄色くなると食べごろ。

11時、ネット不通。しかし、月契約が切れたのかもしれない。ところが全くVodacomから契約切れのinformがないから実のところがわからない。Vodashopキプシにいったら、ネット不通はgeneralだという。本当かどうかわからないが、今次月の契約をすると、もし契約が切れていなかったら面倒なことになる。回復を待ってから次の契約をしよう。今日は再度ここのVodashopに寄れないので明日の更新か。
17時半、ネット不通。これが契約切れのためなのかどうか調べようがない。

Facebookで「友達申込み」があれば、僕は通常断らない。ルブンバシの青年が先日「申込み」をしてきた。受諾後、迷惑な画像を送ってきたり、東京の僕の友達にまで画像を送ったようなので、「友達リスト」から外し、彼からのアクセスをブロックする処理をした。さらにfacebookにも報告した。Facebookというクラブを何と心得ているのか、くだらない記事ばかり書いていた青年だったから、これで清々した。

FECRDCコンゴの経営者団体)のパドゥさんにKicoのことまた先月のセミナーのことを訊いたが何も知らないということがわかった。セミナーには出席したのだが、講演者たちの名前もよくわかっていない。FECが主催したのではなく、日本側がルブンバシ最高級のグラン・カラビア・ホテルで主催、FECは招待されただけだったのだ。FECへのこちらの接近の仕方が悪かった。FECに期待しすぎたのである。しかし、セミナーで資料も配られていないのか。ちょっと考えにくい。

キプシ街道、ミンブル村の入り口で、既に息絶えていたがアンテロープantilopeの子供を売っていた。近くの潅木草原、サバンナにはまだまだ野生のアンテロープがいる。しかし、こうして食肉として子供までも密猟されると、いつかいなくなってしまう。生きていたらこのアンテロープの子供を買って家の庭で育てたのに残念だ。ルブンバシの郊外に生息していたカバもライオンも絶えてもういない。
アンテロープ
こんな可愛い動物を食べる人間は惨(むご)い
僕はウサギちゃんもあまり食べたくない。
では牛や豚は可愛くない?
みれば、彼らも可愛いなぁ。

マリで戦争をしているフランス軍、予定では3月にはマリ国から引揚げるということだった。ところが20日(水)の防衛大臣ル・ドリアンLe Drian氏の話では、どうも最終段階に入ったとはいえ、安全を確保するには「一定の時間」がかかるようだ。大臣は週単位だというが、はたしてそんな短期間ですむのだろうか。
マリに出発する兵士たちを送る
J.Y.ル・ドリアン国防大臣(フランス)

Mali: "la phase finale" de l'opération durera "un certain temps" prévient Paris
Slate Afrique avec l'AFP

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, a prévenu mercredi que "la phase finale" dans le massif de l'Adrar des Ifoghas, dans le nord-est du Mali, allait "durer un certain temps", alors qu'un légionnaire français et une vingtaine d'islamistes sont morts mardi dans des combats.

Il a également estimé sur France 2 que le lien n'"était pas établi" entre l'enlèvement de sept Français au Cameroun, emmenés depuis au Nigéria, et l'intervention française au Mali.

"C'est la phase finale de la libération du Mali, en attendant que les forces françaises soient relayées par les forces africaines", a affirmé le ministre sur France 2. Elle va "durer un certain temps". Des semaines ? "Pas trop longtemps non plus, mais il faut sécuriser ce territoire, et là notre mission sera achevée", selon M. Le Drian.

D'après lui, c'est la partie "la plus difficile" de l'engagement français dans l'opération Serval, "parce que c'est le réduit de jihadistes et de toutes les bandes qui sont dans le secteur", "un vrai sanctuaire terroriste". "Les plus fondamentalistes, les plus durs et les organisés sont là (...). Les combats sont très violents, hier, peut-être encore aujourd'hui" a concédé l'ancien député-maire de Lorient.

Interrogé sur la date d'un retrait des forces françaises, le ministre de la Défense a estimé qu'"assez rapidement nos premières unités reviendront. Je veux pas donner de date, mais c'est une question de semaines". Il a conditionné ce début de retour à un déploiement effectif des forces africaines de la Misma (mission internationale de soutien au Mali), mais celles-ci "ne sont pas en situation" pour l'instant de prendre le relais des forces françaises, a-t-il relevé.

Le ministre a tenu à répondre enfin, sans le citer, au quotidien Libération qui se demandait lundi "où est passée la guerre" au Mali: "C'est une guerre certes discrète, mais une vraie guerre, avec de vrais ennemis".

Interrogé sur un lien entre l'enlèvement de sept Français au Cameroun, emmenés depuis au Nigéria, et l'intervention française au Mali, M. Le Drian a répondu : "On ne peut pas le dire. Nous estimons que c'est la secte Boko Haram qui a procédé à l'enlèvement, mais on n'a pas encore la signature, et là malheureusement la terreur succède à l'horreur. Cette secte, je pense que c'est Boko Haram qui est à l'origine, est en train d'enlever des enfants."

Sept touristes français, dont quatre enfants, ont été enlevés mardi dans l'extrême-nord du Cameroun puis emmenés au Nigeria voisin, une prise d'otages dont le groupe islamiste nigerian Boko Haram pourrait être l'auteur, selon Paris menacé de représailles par les jihadistes depuis son intervention militaire au Mali

Le lien entre cet enlèvement d'une famille française et l'intervention au Mali n'est "pas établi" a répété M. Le Drian. "Mais la méthode, oui. Ce sont des groupes qui se réclament du même fondamentalisme, qui ont les mêmes méthodes que ce soit au Mali, en Somalie ou au Nigéria." "Ces groupes menacent notre sécurité. Ils veulent faire vivre une zone de non-droit entre le Golfe de Guinée et le Soudan... Un très grand Sahel qui est une zone où se passent tous les trafics", a analysé le ministre.

Boko Haram affirme combattre pour la création d'un Etat islamique, mais comprendrait en réalité plusieurs factions avec différentes revendications. Les violences liées à Boko Haram et leur répression sanglante par les forces de l'ordre ont fait 3.000 morts depuis 2009.

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