25 février 2013

2月25日 アジスアベバで和平協定署名 RDC: accord de paix régional et projet de force internationale robuste


Le lundi 25 février 2013
6時、晴れ、25℃、65%。久しぶりの25℃を記録した。

フランス外務省がベナン国(首都ポルト・ノーボPorto Novo)にいるフランス人に対してベナンの東北部ではテロや誘拐に気をつけるよう通達を出した。ベナン国はナイジェリアと国境を接している小さな国である。ナイジェリアと西の国境接するカメルーンでフランス人一家が誘拐されたことを受けて、対極にあるベナン国も危険だと外務省が判断したのだろう。ベナン政府(ボニヤイThomas Boni Yayi大統領)は突然のフランス外務省の決定に驚いている。マリ北部戦線に協力しているベナンとしては危険な国だといわれては心外なのだ。少なくとも事前に知らせて欲しいということだ。僕もそれはそうだと思う。格付け会社「ムーディーズ」の評価変更じゃないんだから、外交なのだから、フランス外務省はベナン政府に敬意を表すべきだった。

ジブチのゲレ大統領
président djiboutien
Ismail Omar Guelleh
ジブチという小さな共和国がある。紅海に面したフランスが作った領土といえる。1977年にフランスから独立したが、フランスの軍事基地もあれば米国の基地もある。人口は100万にも満たない。そのジブチで22日(金)総選挙があり与党が圧勝した。今回の選挙は野党が連合して戦っており、前回2005年のようにボイコットはしなかった。しかし、80%が与党の議席となりそうである。野党は不正が横行した選挙として大いに反発している。
ジブチには20117月から日本の「軍事基地」もある。12ヘクタール、自衛隊が600人駐留している。目的は紅海およびインド洋における海賊対策である。
日本には無関係ではないジブチだけに、紛争地帯ではないにしても、ニュースが日本のメディアで流れてもいいと思う。

昨日24日(日)エチオピアの首都アジス・アベバのアフリカ連合UA本部でアフリカ諸国11カ国がRDCコンゴ東部の和平にむけて協定に調印した。国連平和維持軍Monuscoに加えてアフリカ諸国が中立軍を派遣する。規模は兵隊2500名。単なる平和維持ではなく、和平の強制、平和を破る武装勢力に対し、軍事力をもって対抗し鎮圧する。
かくして当事者であるRDCコンゴを初め、南ア、モザンビーク、ルワンダ、コンゴ(ブラザビル)、タンザニアの国家元首(大統領)がアジス・アベバに飛び、ウガンダ、アンゴラ、ブルンジ、中央アフリカ、ザンビアが代表を送り協定に署名した。
この協定は本来1月のUA総会のときに署名されるはずだったが、マリ北部戦線が優先されRDCコンゴ東部戦争が無視された形になっていた。それが一月遅れで成就したわけで、国連のバン・キムン事務総長の主導が実ったといえよう。
問題は20年来の紛争がそう簡単に解決にむかえるかどうかということである。国の東部に紛争を抱えるから国が発展しないのだはない。国の経営ができていないから東部に紛争が起こるのである。マイ・マイ武装集団の闊歩を許してしまうのも同根である。そう僕は考える。従って、この協定の効果については全く未知数である。
アジスアベバで和平協定に署名する
コンゴ民主共和国ジョゼフ・カビラ大統領

RDC: accord de paix régional et projet de force internationale robuste
Slate Afrique avec l'AFP

Onze pays africains ont signé dimanche à Addis Abeba un accord destiné à ramener la paix dans l'Est de la République démocratique du Congo, notamment en renforçant la mission des Nations unies déployée dans la région pour y combattre les rébellions qui l'ensanglantent.

Les signataires de l'accord ont fait preuve d'un optimisme prudent, conscients qu'aucun effort de paix n'a réussi durablement depuis deux décennies dans l'Est de la RDC, dont les énormes ressources minières attisent les convoitises.

La piste la plus concrète de l'accord est un appel à "une révision stratégique" de la mission de l'ONU sur place (Monusco), une des plus importantes au monde avec 17.000 hommes, mais qui a échoué à faire prévaloir la paix.

Même si l'accord ne le mentionne pas explicitement, il s'agit d'adjoindre à la Monusco, sous une forme qui reste à préciser, une "brigade d'intervention" dotée d'un mandat beaucoup plus robuste pour en découdre avec les différentes rebellions.

"Le Conseil de sécurité a déjà discuté de l'idée de déployer une brigade d'intervention, cela sera encore discuté et décidé rapidement" à l'ONU, a déclaré le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon.

M. Ban a estimé que l'accord d'Addis, dont il est garant de la bonne application, "allait vraiment faciliter le processus de déploiement de forces d'intervention dotée d'un mandat d'imposition" de la paix.

Signataire de l'accord d'Addis, et prêt à contribuer à la future brigade qui devrait compter 2.500 soldats au total, le président sud-africain Jacob Zuma a estimé qu'il s'agissait "d'un moyen réaliste de rétablir la sécurité dans l'Est de la RDC dans les plus brefs délais".

 "Il s'agira d'une brigade d'imposition, alors que comme vous le savez, la Monusco est une mission de maintien de la paix. Nous savons qu'en fonction de la situation sur le terrain, les forces de maintien de la paix doivent recevoir un mandat particulier, et je crois et j'espère qu'il s'agira en l'occurrence d'une opération d'imposition de la paix", a souligné M. Ban.

Les pays africains discutent depuis plusieurs mois de la création d'une nouvelle force chargée de combattre les rebellions en RDC, et ils se sont récemment ralliés à l'idée de fusionner une telle unité avec la mission de l'ONU.

L'accord d'Addis Abeba appelle également, une nouvelle fois, les pays de la région "à ne pas tolérer ni porter assistance ou soutien à aucune forme de groupes armés" en RDC. Le Rwanda et l'Ouganda ont été accusés par des rapports de l'ONU de soutenir le plus lourdement armé de ces mouvements rebelles, le M23, ce que les deux pays démentent.

Le M23 a mené une campagne militaire qui lui a permis en quelque mois de conquérir en novembre dernier Goma, la principale ville de l'est de la RDC.

Cette rébellion a finalement accepté de se retirer de la ville, en échange de l'ouverture de négociations avec Kinshasa, qui piétinent depuis.

Les présidents de RD Congo, d'Afrique du Sud, du Mozambique, du Rwanda, du Congo et de Tanzanie ont fait le déplacement à Addis Abeba pour signer l'accord, également paraphé sous les applaudissements par des représentants d'Ouganda, d'Angola, du Burundi, de Centrafrique et de Zambie..

Le président de la RDC Joseph Kabila a appelé à écrire "une page plus glorieuse que celle des deux dernières décennies, marquées par une guerre récurrente, des violations massives des droits de l'homme et le mépris de la vie humaine".

Le président rwandais Paul Kagame a pour sa part assuré "approuver sans réserve" l'accord d'Addis Abeba.


Il a en même temps appelé "à s'attaquer avec sincérité aux réels problèmes de droit, de justice et de développement", dans une allusion apparente à l'absence d'Etat de droit dans l'Est de la RDC et au traitement réservé dans cette région à la minorité tutsi, qui nourrit des liens étroits avec le Rwanda voisin.

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