14 avril 2013

4月14日 モロッコ:サハラ・マラソン Le Marathon des Sables, une course qui fait la fierté du Maroc


Le dimanche 14 avril 2013
7時、快晴、22℃、62.5%。カタンガ晴れ。

バナナの実がなりはじめるところを1本目の木ではみていない。2本目でそれが観測できた。1本目の8段目以降の花は大きな実をつけられない。9段目以降は実が小さいままだ。今後どうなるのか、まだ初めての経験なのでわからない。(画像はクリックすると拡大できます)。
1本目のバナナの木
上の8段は実が大きくなりそうだ。
矢印の部分は何段か花が咲いたが
実は大きくならない。
紫色の皮の下にはまだ花が咲くのだろうか。
2本目のバナナの木
矢印の先の緑はバナナになる部分(上、左横)
上向きの矢印の先の白い部分がバナナの花
バナナがこのような実のつけ方をするとは
想像もできなかった。

フランシスコ教皇がヴァチカン聖庁(政府)の改革をするための委員会メンバー8人の一人としてRDCコンゴ教会のトップ、モンセンゴ枢機卿(キンシャサの大司教)を指名した(13日(土))。アフリカからはモンセンゴ枢機卿だけである。歴代の教皇が聖庁改革を口にしていた。フランシスコ教皇がそれに手をつける。

スーダン(首都ハルツーム)の大統領エル・ベシールOmar el-Bechirが、2011年に国民投票で独立した南スーダン国(首都ジュバ)を412日(金)訪問した。スーダンの国家元首が南スーダンを訪れるのは南が独立して以来初めてのことである。結果、国境閉鎖を解くことになった。
南スーダンには石油が出る。しかし、輸出にはスーダンの港が必要だ。お互い争っていては収入が途絶える。そういう事情がある。しかし、両スーダンが安定した関係を築くには国境の村々の帰属を整理しなければならない。まだ必ずしも国境が確定していない。
このスーダンと南スーダンの和解の仲介はアジスアベバ(アフリカ連合AU本部がある)と国連である。

ソマリア(首都モガディシオMogadiscioとイタリア語表記)とソマリランド(首都ハルジェイザ)がトルコのアンカラで話し合いを始めた。何故トルコが仲介をするのかは不明。ソマリアとソマリランドは一つの国といえば一つだが、ソマリランドは英国領ソマリアが国土の起源である。ソマリアから1991年分離独立したが、国際社会からはまだ認められていない。ソマリアが英国とイタリアとから独立したのは1960年。アンカラでは国土の再統一につていは時期尚早としてどちらも踏み込んでいない。海賊やテロ対策、通商等の合意までには達したようだ。
ソマリア問題はアメリカが1990年代に人道の名において軍事介入したが失敗、泥沼の内戦に入っていた。アフリカ連合AUが介入。エチオピア軍とケニア軍が中心で首都モガディシオを開放した。
ソマリランドが民主化、治安に成功しているというのだから、無理して統一することもない。北朝鮮と韓国、南北ベトナム、東西ドイツとは歴史的背景が異なるが、ローデシアとは共通する面もある。ローデシアはザンビア、ジンバブウェに別れている。ソマリアはむしろ連邦国家として各州の自治を育てる方向で未来像を描くべきだ。
RDCコンゴも連邦制が妥当だと思う。それはもともと国境線を引いたのが欧州の列強であって、今独立している国々が自ら決めたわけではないのだから、先ず連邦、さらに地域連合、最終的にはアフリカ大陸がひとつの政府の下にあつまるのが順当だと思うのである。

サハラ砂漠の大部分はアルジェリアが占める。しかし、西側はモロッコに入り込んでいる。モロッコの中央部の東、アルジェリアと国境を接しているエラシディアErrachidiaから246.5km東で高アトラス山脈の麓のティンギール市まで沙漠の中を走るマラソンがある
。既に今年で28回。日本では「サハラ・マラソン」と呼ばれている。フランス語では「砂のマラソンMarathon des Sables」である。日本人の参加者もある。モロッコとしては宣伝し成功させたいイベントだ。砂漠マラソンというのはエジプトなど他の国でも催されているからオリジナリティがないと「売れない」。モロッコの特色は開催時期と過酷さにあるようだ。46日からスタート、明後日16日に終了する。4月はまだ寒い。宿泊は野営。よほどの体力と精神力が必要なマラソンである。今年も1000名近いランナーが世界各国から集まった。
モロッコ側のサハラ砂漠をマラソン
昼は40度以上、夜は10度以下になる。

Le Marathon des Sables, une course qui fait la fierté du Maroc
Salate Afrique


La compétition attire chaque année de nombreux coureurs déterminés à dompter le désert.
Cette année encore, ils sont près de 1000 à prendre part au fameux marathon des Sables. 1000 concurrents venus de près de cinquante pays. Pour la 28e édition, ils ont pris d’assaut, dès le 6 avril, les montagnes désertiques des régions d'Errachidia et de Tinghir, dans le centre-sud du pays.

La course se déroule en six étapes de 20 à 80 kilomètres… Avec une distance totale de 246,5 kilomètres à travers le désert du Sahara.

La compétition qui se termine le 16 avril fait manifestement la fierté des Marocains, tant elle représente une occasion de faire découvrir de nouvelles facettes de leur pays. Autre motif de fierté, la visibilité de plus en plus grande de cet événement sportif. Une visibilité rehaussée par la présence de coureurs de plusieurs médias internationaux.

Cette année, par exemple, le Marathon des Sables du Maroc compte parmi les concurrents, un journaliste du site français d'information en ligne 20 Minutes, Romain Scotto.

Le journaliste-marathonien tient d'ailleurs un blog pour rendre compte de la course, mais aussi pour raconter comment il survit dans un climat que l'on imagine assez rude. Le nom du blog est à lui seul, tout un programme: Entrée, plat, désert.

Romain Scotto y relate tout le travail de préparation (physique et mentale) à Paris, avant de rejoindre les sables de la région de Ourzazate, en compagnie de six autres Français. Dans son blog donc, l'on retouve des détails les plus drôles, comme le choix de la paire de collants (ne rigolez pas, car l'affaire, nous explique Romain a toute son importance). Pour lui, ce sera donc le collant long: «Béni soit  le collant long», écrit-il d'ailleurs, comme pour souligner que c'est le truc à avoir absolument quand on s'aventure à aller courir à travers le Sahara.

«Le bonheur, c'est simple»
Le Marathon des Sables n'est pas une épreuve comme les autres... Il dure une dizaine de jours et les candidats doivent se débrouiller à être le plus légers possible. Romain Scotto raconte les choix cornéliens qu'il a dû faire pour survivre à des températures qui atteignent facilement les 40 degrés, et les jongleries qu'il doit faire pour faire un brin de toilette.

«Le bonheur, c'est simple comme un quart de bouteille d'eau rationnée qu'on se renverse sur la tête, après 6h30 de marche (oui, ça marche)», explique-t-il encore dans un billet.

Ça n'a pas l'air simple tout ça, mais cela donne envie de vivre l'aventure du Marathon des Sables... Ne serait-ce qu'en lisant les notes du journaliste-marathonien.

R.M.

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