28 novembre 2013

11月24日 またまたジンバブウェの頑固じいさんが無理難題 Zimbabwe: Mugabe veut chasser les commerçants étrangers

Le dimanche 24 novembre 2013
7時、晴れ、2370

7時半から早くも停電。今日は何時までか。13時までだった。

停電時を利用して、昨日今日でCCFで借りた『Caligula』(A. Camusの戯曲)を読了した。余り感動的な劇ではない。23歳の若いカミュが、『シジフォスの神話』、『異邦人』と同じテーマで書いたという。カリギュラというのは若くして暗殺された実在のローマ皇帝である。理由もなく、あるいは勝手な理由で誰でも殺してしまうカリギュラである。死は誰にでも何れ何処かで訪れる。死を与える側に立ったカリギュラも、死を与えられる側になる。そういうことかなぁ、と思うけれども、僕は既に『シジフォス』を読んで感動した20歳の学生ではない。不条理absurdiéを生きてきて死がそこまで来ている僕なのだ。それが醒めてしまった男の『カリギュラ』解釈に通じるのかもしれない。「それがどうしたんだ、わかっているじゃないか、カミュさん」という。

ジンバブウェの老大統領ムガベがまた理不尽なことを考えだしたようだ。来年正月から外国人商店は営業停止、それどころかその資産を譲渡しなければならないとの勅令を発した。
とうに多くの白人(主としてヨーロッパ人)はこの国を退去してしまったが、ヨーロッパ人に代わって中国人たちが進出してきた。
鉄道再建工事はいいが、中国人が得意とする小商店、コンゴのルブンバシにも中心街に多くの中国人が店を開いているが、この種の店はまかりならん、というわけだ。
1990年末から農業セクターや50万ドル以上の資本がある企業に「土着民化indigénisation」を進めてきた。運送、不動産、広告、乳製品加工、民芸、流通そして金融、これらセクターから外国人をどんどん排除してきた。
外国人は中国人だけではなく、アフリカのナイジェリア人や南ア人も含まれる。
ジンバブウェは他のアフリカ諸国に比して独立が20年遅く、そのためインフラ(道路など)が多少整ってから独立した感があるが、21世紀に入って硬直した政策(「土着民化」)が経済を疲弊させ活力を奪ってしまった。惜しいことである。頑固爺さんにも困ったものだ。
僕は1222日(日)ジンバブウェをバスで昼間通過する予定である。
ジンバブウェ独立の英雄
ロバート・ムガベ大統領も現職33年
Zimbabwe: Mugabe veut chasser les commerçants étrangers

Au premier janvier 2014, les commerçants étrangers de certains secteurs devront avoir cédé leurs avoirs.
Les Chinois sont les bienvenus pour aider à la rénovation du réseau ferroviaire, mais seront exclus des petits commerces. C’est en somme, ce qu’a annoncé le ministre de l’Indigénisation et de l’Emancipation économique zimbabwéen, George Magosvongwe.

Les propos de M. Magosvongwe, rapportés par le journal gouvernemental Herald, visent à interdire l’exercice de la vente à tous les étrangers dans les secteurs dits «réservés». Ils s’inscrivent dans le cadre de la politique d’indigénisation mise en place depuis 2007 par le président Robert Mugabe.

«Les personnes non-indigènes qui opèrent dans les secteurs réservés ont jusqu’au premier janvier 2014 pour renoncer à leurs avoirs», a déclaré le ministre, en précisant que la mesure s’appliquera uniquement à certaines zones d’activités.

Sont ciblées: l'agriculture, le transport, l’immobilier, les agences de publicité, la transformation du lait, les arts locaux, l'artisanat, la vente, la distribution et la banque. Un spectre large qui fait franchir une nouvelle étape au patriotisme économique du régime.

Cette politique est née à la fin des années 1990, lorsque Robert Mugabe, voulant désarmer la colère d'une population touchée par des années de sécheresse et juguler les inégalités issues de l'ère coloniale, se lança dans une vaste réforme agraire dont l'objectif affiché était de déloger les blancs des terres cultivables. L'opération fut ponctuée par une chute de la production agricole et une inflation galopante. Après un assainissement partiel des comptes, l'inoxidable Mugabe relança la nationalisation de l'économie avec le concept de l'« indigénisation », une notion encore à définir.


Initialement, le processus d’indigénisation sanctionnait les entreprises appartenant à des étrangers dont le capital excède un demi-million de dollars. Sous la menace de sanctions internationales, Mugabe a longtemps hésité à mettre en place la mesure d'expropriation avant de décider, en mai, d’étendre son périmètre d’application, indiquant même après sa réélection contestée de juillet dernier, que le programme allait «redoubler d’intensité». Dès à présent, ce sont des milliers de commerçants venus de Chine, du Nigeria ou de l'Afrique australe qui se retrouvent sous le coup d’une amende et d’une peine d’emprisonnement s’ils ne se conforment pas à la loi.

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