15 septembre 2014

9月14日 RDCコンゴ:官報改正国会審議へ RDC: le Parlement va se pencher sur la révision de la constitution

Le dimanche 14 septembre 2014
6時半、快晴、23℃、40%。16時、26℃、30%。

元のハードディスク修復は半ば成功、半ば失敗だった。開けないファイルもあるし、途切れてしまう画像もあった。溜息。

明日15日(月)からRDCコンゴの国会が開かれる。メイン・テーマは2015年の予算でるが、同時に憲法改正案が審議される。
キンシャサ政府は州議会議員選挙の改定などを盛り込んだ憲法改正案を既に先の国会で提出済みである。これには大統領選挙については触れていない。しかし、政治日程として次の大統領選挙が目前である2016年に迫っている。現カビラ大統領は、憲法220条によれば、3選禁止なので立候補できない。そこで憲法を改正しようとの与党側の動きが耐えない。
国会議員の多数は与党であるから、憲法改正を強行しようとすれば出来る。憲法改正、特に220条改正を阻止するには野党議員だけでは不可能だ。国際世論は勿論220条改正に反対である。国連平和維持軍Monuscoは何回も憲法改正反対を声明している。国内では、多くのNGOが反対している。反対デモもキンシャサや主要都市で組織された。
僕は改正は必至であろうと思う。NGOが何といおうと、国連が反対しようと、カビラ大統領に継続してもらわなければ困る周辺の人々、利益団体があるからである。国際圧力に負けて憲法改正が出来ない場合は与党から傀儡が出ることになろう。たとえばカビラと双子の妹か家族が担ぎ出されるに違いない。
僕は、カビラ本人が出ない場合、現カタンガ州知事モイーズ氏に立候補して欲しいと思う。当選は間違いない。モイーズ知事のビジネスライクな統治こそRDC再生のためには必要だと思う。彼の悪口をいう向きは彼は知事という立場を利用して設けているからという。しかし、モイース氏は自分の金を投資したのであって、州や国の金を「横領」したのではない。リスクはとっているのだと思う。カビラを2010年11月の大統領選挙で応援したのは自己防衛である。応援していなければ命が危ない。
モイースとは旧約聖書の日本語版では「出エジプト記」のモーゼである。ユダヤの民をエジプトの奴隷から自由の民として救ったのはモーゼ(モイーズ)だ。カタンガ州で見せている彼の手腕をRDCコンゴ全体のために示してくれれば、10年後には南アフリカに追いつく可能性がある。モイース氏は知事も辞めてビジネスマンに戻りたいといっているそうだが、彼をおいてRDCコンゴを纏め、大きく前進させてくれる人物はいないのではないか。
キンシャサの国会議事堂

RDC: le Parlement va se pencher sur la révision de la constitution
le 14 septembre, 2014 à 6:05 オカピ放送

La plénière consacrée à l’ouverture de la session de septembre doit intervenir lundi 15 septembre au Palais du Peuple de Kinshasa. Durant cette session budgétaire, selon des sources parlementaires, plusieurs questions politiques seront aussi examinées. Il s’agit notamment du projet de révision de la constitution de la RDC. Cette reprise du travail des parlementaires intervient au moment où l’opposition et plusieurs organisations de la societe civile notamment dénoncent toute initiative de la révision constitutionnelle.
Le vote du budget exercice 2015 est en effet la matière principale attendue pour cette session. Cependant, les parlementaires devront pendant ces 3 mois de travail mettre aussi en place la Commission nationale des droits de l’homme et la Cour constitutionnelle. Cette étape permettra à ces deux institutions de devenir opérationnelles.

Concernant le projet de révision de la constitution, le document a déjà été déposé au bureau de l’Assemblée nationale peu avant la clôture de la précédente session. Ce projet avait été adopté par le conseil des ministres lundi 9 juin dernier.

Cette révision, conformément à la demande du gouvernement, concerne le processus électoral; précisément le mode des scrutins sénatorial, provincial et des gouverneurs. Cette question divise la classe politique congolaise. D’un côté, il y a ceux qui veulent que tous ces scrutins se passent au suffrage indirect; et de l’autre, ceux qui souhaitent que les députés provinciaux soient toujours élus au suffrage direct.

Selon les partisans de la révision, cette initiative est constitutionnelle, dans la mesure où elle touche les articles non verrouillés. D’autres par contre soupçonnent la majorité au pouvoir de chercher à ouvrir une brèche qui conduirait à la retouche des articles voulus intangibles.

Parmi ces dispositions, figure le célèbre article 220, qui empêche notamment à Joseph Kabila de briguer un troisième mandat présidentiel.

Des ONG opposées

Un groupe d’organisations de la société civile congolaise condamne «les manœuvres du pouvoir en vue de la révision des articles intangibles de la constitution.» Il s’agit entre autres de la Ligue des électeurs, La Voix des Sans Voix (VSV), la Nouvelle Société civile du Congo (NSCC) et le Conseil de l’apostolat des laïcs. Lors d’un point de presse tenu ce week-end au siège de la VSV à Kinshasa, ces ONG ont lancé un appel à tous pour décourager toute nouvelle initiative de révision ou de changement de la constitution.

Ces ONG ont décidé de «mobiliser la population contre toute tentative de révision de la constitution de nature à remettre en cause les acquis obtenus sur les voies de consolidation de la démocratie et de l’Etat des droits, gage du développement économique et social», a déclaré Jonas Tshombela, président de la NSCC.

Jonas Tshombela a par ailleurs attiré l’attention des organisations de base sur les risques de dérives autoritaires et d’atteinte aux droits de l’homme qui pèse sur la nation:

«Les ONG ont relevé que le débat sur la constitution ne devrait pas être réservé aux seuls parlementaires. Elles ont noté qu’au-delà des arguments avancés en faveur de la révision constitutionnelle, les motivations profondes de celle-ci sont à chercher dans l’instinct de survie des animateurs et des institutions publiques.»

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