02 novembre 2014

11月1日 ブルキナの政変は対岸の火事ではない RDC: Vital Kamerhe invite la majorité à tirer leçon de la situation au Burkina Faso

Le samedi 1er novembre  2014
5時、曇り、27℃、52.5%。

クリニックに行ってエコグラフィをとり診断してもらった。胃潰瘍でも癌でもないようだ。ガスが胃にも腸にも溜まっているという診断。このときは熱がなかったが、夜になって熱がでてきた。38度。

RDCコンゴ野党の有力者ビタル・カメレ氏が、ブルキナ・ファソで起こっていることは対岸の火事ではない、そこから教訓を引き出すべきだと1日(土)与党に呼びかけた。与党はなんとか憲法改正をしたいと画策中である。
ブルキナ・ファソでは大統領の辞任をひきだしたが、さて、誰が臨時国家主席になるのか臨時政府をつくるのかまだ見えてこない。
しかし、憲法改正をしてカビラ大統領の3選を日程に乗せようとしている与党をカメレ氏は牽制しているのだ。
元国会議長ビタル・カメレ氏
現コンゴ国民連合党首

RDC: Vital Kamerhe invite la majorité à tirer leçon de la situation au Burkina Faso
le 1 novembre, 2014 à 1:32 |

La situation est toujours confuse ce samedi 1er novembre au Burkina Faso, où on ne sait pas qui tient réellement les rênes du pouvoir entre le chef d’Etat-major général de l’armée, le général Nabéré Honoré Traoré, et le numéro 2 de la garde présidentielle, le lieutenant-colonel Zida. Ces deux officiers revendiquent chacun la présidence de la République après la démission de Blaise Compaoré, sous la pression populaire. En RDC, le président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe, estime que le continent doit tirer des leçons de ce qui se passe au Burkina Faso.
Lors d’une conférence de presse vendredi, l’opposant Kamerhe a félicité le peuple, les leaders politiques et ceux de la société civile burkinabè pour le changement survenu dans leur pays. «Ceci démontre que nos peuples ont compris que c’est eux qui donnent le pouvoir et que c’est eux qui peuvent le retirer et que leur destin, c’est entre leurs mains», a-t-il estimé.
Le leader de l’UNC a appelé les dirigeants congolais à tirer de bonnes leçons de cette situation:
«La deuxième leçon qu’il faut tirer de cela c’est que les différents chefs d’Etat doivent comprendre que plus rien  ne sera comme auparavant. Et ceci doit être une leçon qui doit être retenue pour chez nous aussi, où nos avons choisi la lutte pacifique.»

Vital Kamerhe en a par ailleurs profité pour inviter la Majorité présidentielle au dialogue. «Ce que nous demandons à la Majorité présidentielle est que nous nous rencontrions et que nous parlions autour de Martin Kobler, parce que ce n’est pas nous qui avons signé l’accord-cadre d’Addis-Abeba et la Résolution 2098» du Conseil de sécurité des Nations unies.

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