Le
samedi 10 janvier 2015
7時、小雨、22℃、70%。まるで日本の梅雨だ。
今年の奇跡は電力会社Snelだけではない。今年になってから断水がないのである。これも奇跡だ。雨季だから地下水の水位が上がって、給水に余裕があるということもできる。しかし、それなら何故去年の1月に定期的断水があったのか。ポンプを新しくしたのかもしれない。
『シャルリー・エブド』は来週水曜日テロにめげず発行されるようだが、表紙はどんな風刺画になるのだろうか。通常5万部しか発行されていない新聞だが、今回は100万部印刷されるそうだ。フランス政府の資金援助まででる。多くの定期購読契約も今度の事件で獲得した。
RDCコンゴの政治状況が微妙だ。憲法は3選を禁止している(220条)。しかし、日本国憲法とは違って既に2010年に改正したこともある。国会の過半数以上が政権党の議席であるし、国民投票をしても220条を修正できる可能性がある。段階を踏めばよいのだ。
ところが、海外やNGOから政権側が野党や反対勢力を弾圧していると疑われている。真相はわからないが、正々堂々と政見によって闘って欲しいと思う。
カビラ大統領 (RDCコンゴ) |
Arrestations
et intimidations en RDC (ONG)
10
janvier 2015
L'opposition
congolaise soupçonne Joseph Kabila de vouloir participer à la présidentielle de
2016.
L'opposition
congolaise soupçonne Joseph Kabila de vouloir participer à la présidentielle de
2016.
En RDC,
une plateforme d’ONG dénonce les violations des droits de l’homme dont seraient
victimes des personnalités s’opposant à la révision constitutionnelle prônée
par certains ténors de la majorité.
Une
modification de la loi fondamentale congolaise pourrait permettre au président
Joseph Kabila, au pouvoir depuis 14 ans, de briguer un troisième mandat.
Dans un
rapport rendu public vendredi, la Concertation des ONG de bonne gouvernance
dénonce une dégradation du climat politique, à un an de la présidentielle
prévue en 2016.
Elle
s’alarme des tentatives d’assassinat, des arrestations en cascade et des
intimidations.
Le
rapport détaille plusieurs violations des droits de l’homme qu’ont subi, selon
ses auteurs, les opposants à un éventuel troisième mandat du président Kabila.
Aucune
preuve, selon le pouvoir
L’arrestation,
il y a quelques semaines, de Vano Kiboko, un ancien député opposé à une
révision constitutionnelle, est la dernière en date des violations de droits de
l’homme dénoncées par les ONG.
Mais
selon Lambert Mende, le porte-parole du gouvernement congolais, il n’existe
aucune preuve montrant que l’arrestation de cet homme politique est liée à sa
prise de position contre un troisième mandat du président Kabila.
Le
rapport de ces ONG rappelle que plusieurs personnalités opposées à la révision
constitutionnelle avaient déjà été inquiétées.
Il cite
par exemple la tentative d’assassinat dont aurait été victime un ancien cadre
du parti présidentiel de la province du Katanga.
Le
rapport revient aussi sur le cas de Jean Claude Muyambo qui, depuis plusieurs
mois, a claqué la porte de la majorité présidentielle. Quelques jours plus
tard, son avion avait été interdit d’atterrir à Mbuji Mayi, une ville située
dans le centre du pays.
Les ONG
estiment que ces violations de droits de l’homme présumées sont la preuve de la
dégradation du climat politique congolais, peu avant le début du processus
électoral, qui risque d’être mouvementé.
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