Le dimanche 4 janvier 2015
6時、曇り、24℃、70%。
アルコールで患部を拭いた。雑菌進入が一番怖い。膀胱炎を起こされてはかなわない。
ブログを更新したいがその気持ちが高まらない。
シスター・アスンタ佐野さんの電話が通じない。連絡がとれない。彼女の携帯の不具合のようだ。
僕はカキ(牡蠣)を食べない。小さいときに松島のカキで腹痛を起こした所為かもしれない。とくにフライにすると香りが強くて食べられない。広島のカキも同様である。
フランス人はカキをよく食べる。生カキが多い。中でクレールclaireという種類がある。これは腸(はらわた)が小さく僕でも食べることができる。生だから薄い浜の香りしかない。
カキはRが付く月が食べ頃といわれている。5月maiから8月aoutは毒があってカキの季節ではないとされる。
だから、暑いアフリカではカキが採れないとおもっていた。
この常識を翻したのが赤道直下のガボンに5年前に来たフランス人タステDidier Tastetさんだ。食には適さないが、ガボンの海には野生のカキがある。タステさんはフランスから種ガキを輸入して養殖を始めた。カキは水温30℃に慣れて育った。去年は10万個が養殖された。100万個を目指している。
常識を破ったタステさんに喝采。
Des huîtres "made
in" Gabon pour Noël
"Nées en France,
élevées au Gabon": les petites huîtres Alanza affichent fièrement leur
origine... Et la formule a du succès. Dans les poissonneries de Libreville,
c'est la cohue, on se presse pour acheter le coquillage tant attendu sur les
tables de Noël.
"Vous les avez
goûtées? Elles sont assez petites, mais délicieuses! Et en plus, elles viennent
de chez nous", s'extasie Angélique, une Gabonaise aux formes généreuses
venue faire des emplettes de dernière minute avant le réveillon.
A quelques km de là,
sur la plage du Cap Estérias, les employés de la ferme ostréicole Alanza
("huître" en fang, la langue majoritaire au Gabon) ne chôment pas. Ce
matin-là, le patron, Didier Tastet, a enfilé ses bottes à l'aube, en direction
de ses parcs à huîtres.
De l'eau jusqu'aux
genoux, cet ostréiculteur français de 58 ans vérifie que la récolte se passe
bien, avant de préparer ses livraisons du jour. Les huîtres partiront ensuite
vers les restaurants et supermarchés de Libreville, mais aussi de Port-Gentil,
la capitale économique, où vivent de nombreux expatriés.
"Les fêtes de
Noël sont un moment important en Europe mais également au Gabon (...) 70% des
ventes ont lieu au mois de décembre alors évidemment il y a une surcharge de
travail. En ce moment on fait du non-stop", explique l'ostréiculteur, qui
emploie une petite dizaine de personnes.
Importés du bassin de
Marennes-Oléron, sur la côte atlantique française, les naissains viennent
grandir dans les eaux gris perle de l'Equateur, à 30 degrés. Et d'après John,
le jeune bras droit du patron passionné d'ostréiculture, la chaleur n'est pas
forcément un handicap pour ces coquillages qui "s'adaptent bien".
Ce n'est d'ailleurs
pas un hasard si le long du littoral gabonais, de grosses huîtres poussent à
l'état sauvage, bien qu'elles ne soient pas commercialisées.
Didier Tastet a mis
les pieds au Gabon pour la première fois il y a seulement cinq ans. Dans sa
famille, on est ostréiculteur depuis quatre générations en Charentes-Maritimes.
Mais lui caressait "des rêves d'Afrique", lointain souvenir des
quelques années passées en Côte d'Ivoire durant sa jeunesse.
"J'ai donc
cherché, au crépuscule de ma carrière en France, un endroit où je pourrai faire
mon métier, apprendre à des gens qui ne connaissaient pas comment on produit
une huître et comment on la déguste", explique-t-il.
Les plages et les
mangroves préservées du Gabon s'y prêtent bien. Mais le pari semblait osé:
malgré ses 800 km de côtes, ce petit pays, qui tire l'essentiel de ses revenus
du pétrole, n'a que très peu d'expérience dans la pêche et l'aquaculture.
"Quand j'ai
débarqué à Libreville pour présenter mon projet, les gens éclataient de
rire!", affirme l'ostréiculteur.
Mais Didier Tastet
s'accroche, et la ferme "Alanza" voit le jour en 2010. Environ
100.000 huîtres y ont été produites en 2014, mais l'objectif est d'atteindre un
volume d'un million par an, affirme-t-il.
Très vite, le
"kongossa" (bouche-à-oreille, rumeur populaire) fonctionne, et au
bout de quelques mois, les commandes des restaurants et magasins de grande
distribution de la capitale commencent à affluer.
"Je voulais faire
beaucoup de produits autour de la mer", explique Christophe Liger, le
patron de La Guinguette, restaurant convivial où se retrouve une clientèle de
locaux et d'expatriés.
"Certains
habitués ne viennent que pour manger une douzaine d'huîtres, avec une bonne
bouteille de blanc!" explique le restaurateur.
En revanche, gare au
choc thermique: les amateurs d'huîtres doivent "respecter la température
de l'Afrique" et ne pas les servir dans la glace car "ce sont des
êtres vivants", rappelle Didier Tastet. "Nous inventons le concept de
la chaîne du chaud!"
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