12 juin 2015

6月4日 アフリカ電力事情 Quelques chiffres pour comprendre le retard de l'électrification en Afrique

Le jeudi 4 juin 2015
僕の誕生日。お祝いの言葉をいただいた方々に御礼申し上げる。数えでは去年古希。今年は誕生日前に、日本のおかげで健康を回復、5回目くらいの青春を迎えている。

6時、快晴。昨夜はルブンバシのサルバトリアン会(カトリック)の宿舎に泊まった。

忙しい一日であった。
内容は何時かかける時があろう。

ジャンボマートで夕飯のための惣菜を買ってキプシに帰った。

ガソリン・スタンドがストライキを始めた。各種ガソリン税が高く、また地域格差をなくすという名目で税金を更に徴取するという政府に、FEC(経営者団体)が反対を表明、ガソリンを一般に売らないことにした。
課税強化というものの、ルブンバシではキノコのようにガソリンスタンドが去年あたりからあちこちに新設されている。儲からないというスタンドオーナーの言葉は信じられない。しかし、このオーナーたちに労働者が呼応している。スタンドで働いている労働者の給与が上がるわけではない。オーナーにいわれて販売拒否をしているのである。困るのは一般市民、タクシー運転手、バスの運転手だ。
労働組合がストをすれば流血の惨事がおこりかねない。経営者のスト指令に背けば解雇されかねない。
どう収拾がつくのだろうか。

アフリカで電力復旧が遅れいる事情をまとめたのが下記の記事である。元国連総長コフィ・アナンのシンク・タンクが纏めた。
しかし、分かりきったことを並べただけだ。要は金がないということ、政治が悪いということだ。先進国並みに電力が普及するには150年かかるとしている。
僕に云わせれば150年たてば出来るの?、ということだ。
コンゴ河に発電所を作るだけで、アフリカ大陸の現需要を賄えるといわれている。だが、南ア、IMF、世銀、アフリカ開銀、さらに日本政府もファイナンスするというのに、既に何十年も計画だけ。イニシアティブがない。
青ナイル河にもエチオピアに巨大ダムが建設予定だ。
アフリカではクリーン・エネルギーの水力発電がまだまだ可能だ。
コフィ・アナン氏
Quelques chiffres pour comprendre le retard de l'électrification en Afrique

L’Afrique subsaharienne utilise moins d’électricité que l’Espagne.
C'est le rapport phare du Forum Économique Mondial qui se déroule actuellement au Cap, en Afrique du Sud: l’Africa Progress Panel, le think tank de l’ancien Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, a dévoilé vendredi 5 juin sa dernière étude intitulée: «Énergie, planète : saisir les opportunités énergétiques et climatiques de l’Afrique».

Si le rapport donne quelques unes des clefs pour le développement énergétique de l'Afrique dans les prochaines années et prochaines décennies, l'étude de l'Africa Progress Panel livre aussi des chiffres alarmants sur le développement très lent de l'électrification en Afrique, avec notamment un mal profond: les coupures de courant quotidiennes qui pénalisent l'économie des pays touchés.

621 millions de personnes n’ont pas accès à l’électricité en Afrique subsaharienne. "Mis à part l’Afrique du Sud, qui produit à elle seule la moitié de l’électricité de toute la région, l’Afrique subsaharienne utilise moins d’électricité que l’Espagne. Un Tanzanien mettrait, en moyenne, huit ans pour consommer autant d’électricité qu’un Américain en un mois", détaille l'Africa Progress Panel.
10 milliards de dollars sont dépensés chaque année en produits énergétiques tels que le charbon, les torches, les bougies par les ménages africains les plus pauvres - soit un revenu de moins de 2.50 dollars par jour. Sur une base unitaire, les ménages les plus pauvres d’Afrique dépensent environ 10 dollars/kWh pour l’éclairage, soit 20 fois plus que les ménages africains les plus riches. En comparaison, le coût national moyen de l’électricité est de 0,12 dollars/kWh aux États-Unis et de 0,15 dollars/kWh au Royaume-Uni.
600 000 Africains meurent chaque année à cause de la pollution de l’air générée par les combustibles solides utilisés pour cuisiner. La moitié d’entre eux sont des enfants de moins de 5 ans. Au rythme actuel, il faudrait attendre la seconde moitié du XXIIe siècle pour que la totalité des Africains jouissent d’un accès à des cuisinières non-polluantes.
21 milliards de dollars. C'est la somme que les gouvernements africains versent en subventions chaque année pour des services publics jugés inefficaces et réservés aux plus aisés. L’Africa Progress Panel incite donc les États à revoir leurs politiques de subventions pour réorienter de manière efficace ces 21 milliards de dollars.

Mais surtout, l'Africa Progress Panel alarme sur le fait que la situation risque d'empirer avec l'explosion démographique du continent. Selon les scénarios établis par l’Agence Internationale de l’Énergie, l’Afrique subsaharienne est la seule région où le nombre de personnes privé d’accès à l’électricité devrait augmenter. C’est ainsi qu’en 2030, 66,6 % des Africains pourraient bien être concernés. Le principal obstacle reste celui du financement: comment trouver près de 55 milliards de dollars par an jusquen pour ériger des centrales, bâtir ou renouveler le réseau de transmission et de distribution? Pour ce faire, le think tank appelle à une coopération internationale renforcée en plus de la Banque Africaine de développement et de l’Union Africaine.

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