25 juillet 2015

7月23日 イスラミストのテロリストをコンゴで養成 Des camps djihadistes pour enfants en République démocratique du Congo ? L’ONU en flagrant délit de complaisance ?

Le jeudi 23 juillet 2015
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RDCコンゴは11州から26州に分割になったが、そのうち21州について知事選挙が831日に実施されることになった。何故26州全部ではないのは、分割にならなかった州(北キヴ州、南キヴ州、マニエマ州、キンシャサ特別州、旧バ・コンゴ州)では選挙をしないためと説明されている。

イスラミストのテロリストをDRCコンゴ東部でも養成しているという。「えっ」と思う。それも子どもたちを対象に戦闘、自爆テロなどを教えているらしい。
コンゴの東部は無法地帯、戦闘地帯だ。そこでは国連の「平和」維持軍Monuscoが駐留、戦闘行為をしている。国連軍というのは国際混成軍だ。イスラム国からも兵隊が来ている。
パキスタンが派遣した軍隊が、モスケを建設、住民に宗教教育をし、子どもたちをジハディスト(聖戦の兵士)に仕立てているというのである。
子どもたちを洗脳するのは簡単だ。ニュース・ソースは現地のキリスト教会からだが、ありえない話ではないと思う。
ワルング回教センタの看板
国連の車もみえるが給水のためか?
(南キヴ州、RDCコンゴ)
Des camps djihadistes pour enfants en République démocratique du Congo ? L’ONU en flagrant délit de complaisance ?

Des camps d’entraînement au djihad, rassemblant près de 1.500 enfants d’à peine neuf ans, ont été découverts en République Démocratique du Congo. Les sources locales dénoncent le rôle de l’Onu à ce sujet.

Des sources proches de l’AED – qui ne peuvent être mentionnées pour des raisons de sécurité – ont révélé que des jeunes étaient emmenés dans des camps où ils étaient brutalisés et endoctrinés par une milice islamiste. Réagissant à ces révélations, Maria Lozano, vice-directrice des communications de l’AED, déclare : « Nous avons eu accès à un ensemble de documents montrant la nature de ces camps. Les rapports montrent des soldats brandissant des fusils et surveillant des enfants âgés de neuf à quinze ans, habillés en tenues militaires pour effectuer des exercices militaires. Les images que nous avons vues sont très inquiétantes ».

Les garçons sont répartis sur au moins trois camps situés dans les montagnes de Ruwenzori, dans l’est de la RDC. Ils ont été aperçus en tenues de camouflage alors qu’ils faisaient des exercices militaires sous la surveillance de soldats armés. Le rapport décrit comment plus de soixante filles sont entassées dans ces camps, obligées de porter la burqa et préparées à se marier avec des combattants islamiques.

Un des camps est situé à Medina, à environ 80km de la ville de Beni, région dans laquelle près de 500 personnes ont été tuées dans une série de massacres qui ont eu lieu depuis octobre 2014 jusque maintenant. Maria Lozano poursuit: « Nous sommes très inquiets pour les enfants, car ils ont été attirés dans la rue avec la promesse d’échapper à la pauvreté. Certains sont orphelins, mais d’autres ont quitté leurs familles après avoir été trompés par des recruteurs qui leur avaient fait miroiter l’espoir de pouvoir étudier au Proche-Orient, en Europe ou au Canada. Selon les informations dont nous disposons, les filles sont contraintes au mariage ou sont traitées en esclaves sexuelles ».

Implication de l’Onu ?

Les sources proches de l’AED établissent un lien entre la soudaine émergence de camps djihadistes et les forces de maintien de la paix des Nations Unies et sont préoccupées par le fait qu’elles sont complices des camps, ou alors elles s’abstiennent intentionnellement de prendre des mesures contre ces derniers. Ces sources soutiennent que certains membres de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation de la République Démocratique du Congo (MONUSCO) sont des fondamentalistes musulmans pakistanais qui, pendant leur temps libre, mettent en place des écoles coraniques et travaillent sur des chantiers de construction des mosquées. Les contacts de l’AED ont affirmé que des mosquées ont été construites même dans des zones où pratiquement aucun musulman ne vivait.

Maria Lozano ajoute : « Les gens ne se sentent pas protégés par les soldats des Nations Unies ; les informations que nous avons reçues indiquent qu’ils soutiennent les camps djihadistes, ou au moins qu’ils ne réagissent pas à l’endoctrinement des enfants, ni au traitement barbare qu’ils subissent ».

Montée du fondamentalisme djihadiste dans une région traditionnellement chrétienne

Selon le Journal of International Organizations Studies de 2014, vingt-huit des quarante-quatre mosquées (63%) de la région de Medina, en RDC, ont été construites entre 2005 et 2012. Des rapports ont établi quele nombre de musulmans dans l’est de la RDC était passé en quelques années de 1% à 10%.

Les évêques catholiques de la Province Ecclésiastique de Bukavu, dans l’est de la RDC, ont adressé en mai dernier une lettre ouverte au Président du pays, à l’ONU et aux responsables internationaux pour dénoncer la montée du fondamentalisme djihadiste dans une région traditionnellement dominée par le christianisme et où il y avait jusqu’à présent très peu de musulmans. Maria Lozano conclut : « Cela fait déjà un mois que la Conférence épiscopale a adressé un appel pressant au Président de la République Démocratique du Congo  et à la communauté internationale, mais personne n’a réagi».


Source : Aide à l’Eglise en Détresse

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