13 février 2016

2月13日 中国がアフリカに「歴史とともに古い職業」でも進出  Aux côtés des expatriés, des milliers de prostituées chinoises ont débarqué en Afrique

Le samedi 13 février 2016
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アフリカには100万人の中国人が進出しているという。中国人は南アフリカには古くから定住している。しかし、サハラ以南の黒人国に「入植」したのは2000年意向だから凄まじい勢いで進出している。出張者、工事などの短期滞在を入れるともっと多くの中国人がアフリカに住んでいる。人的輸出である。
そんな中で、中国人の若い女性が「歴史とともに古い職業」のためにアフリカに来ているのだそうだ。下記の記事はカメルーンの例だが、カメルーンに限らない。2011年にはキンシャサで11名の女性が逮捕されているという。ルブンバシにも多くの中国人がいるが、彼女たちの姿をみたことはない。

彼女たちのことを「上海美beautés de Shanghai」というのだとか。カメルーンでは同業のアフリカ女性の仕事を奪っているとして非難されている。その通りだろう。僕が思うのは、中国人が中国人だけの中でとどまることで、アフリカ社会、アフリカ人に対する人種偏見を助長しているのではないかということである。
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Aux côtés des expatriés, des milliers de prostituées chinoises ont débarqué en Afrique
Il y aurait entre 13.000 et 18.500 prostituées chinoises en Afrique subsaharienne.
Slate Afrique

Les expatriés chinois ont débarqué en masse sur le continent africain depuis le début des années 2000. Ils seraient près d'un million selon certaines sources. Et avec ces travailleurs, qui bâtissent des routes, des stades, s'échinent sur des plateformes pétrolières, sont venus des travailleuses du sexe chinoises. Ce n'est pas une surprise: le plus «vieux métier du monde» a toujours prospéré en même temps que les grands chantiers. Mais l'ampleur du phénomène peut tout de même surprendre.

Selon le site d'informations Quartz, qui s'appuie sur les chiffres de Basile Ndjio, chercheur à l'université de Douala au Cameroun, il y aurait entre 13.000 et 18.500 travailleuses du sexe chinoises en Afrique subsaharienne. Ces prostituées visent une clientèle d'expatriés, mais aussi des locaux. Car avec l'explosion de la classe moyenne africaine qui a triplé depuis 30 ans, selon la Banque africaine de développement, la clientèle pour les prostituées s'est également considérablement élargie. Et les travailleuses du sexe chinoises y trouvent leur bonheur en côtoyant des clients prêts à débourser beaucoup pour leurs services.

«Beautés de Shanghai»

En témoigne ce fait-divers qui remonte à 2011, quand 11 prostituées chinoises avaient été interpellées à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo. Les autorités chinoises avaient voulu les rapatrier au pays, mais les 11 femmes avaient refusé, expliquant qu'elles gagnaient mieux leur vie au Congo qu'en Chine. «Elles sont payées 100 dollars par chaque client, la moitié de l'argent va à leur patron et l'autre moitié pour elles», confiait un officier de police chinois à l'époque.

Mais la forte présence de ces expatriées du sexe mécontente aussi les prostituées locales, comme au Cameroun. «En effet, la migration des travailleuses du sexe chinoises est une grande menace pour les prostituées locales qui doivent maintenant affronter une concurrence déloyale de Chinoises qui sont vues par les locaux comme les "beautés de Shanghai"», peut-on lire sur le site de la London school of economics and political science.


Slate Afrique

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