13 mars 2016

3月4日 ショウジョウバエがアフリカにおけるバイオ医学の救世主?  Un insecte pourrait changer l'avenir des scientifiques africains

Le vendredi 4 mars 2016
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ショウジョウバエという言葉がなかなかでてこなかった。WikipediaDrosophileの日本語版がなかったからである。Drosophileは学名で一般にはMouche à fruitとかMouche des fruitaとか呼ばれているようだ。
ショウジョウバエはかなり古くから研究されている昆虫であることは知っていたが、それが分子細胞生物学で重要な昆虫になっているとは初めて知った。
日本語のショウジョウ(猩猩)というのは、この小さなハエにしては大それた名前をつけたものだと思う。果物や酢に寄ってくる小さな小さなハエである。

そのショウジョウバエがアフリカにおける科学研究の未来を変えるかもしれないとの記事が下記である。
サハラ以南のアフリカにおおいというけれども、世界中どこにでもいるハエだと思う。
バイオ医学で現在使われているのは主としてネズミだが、ネズミは高くつく。だからアフリカの研究者は欧米に研究継続のために欧米に出て行かざるをえないとしている。
ショウジョウバエの多くの遺伝子がヒトと共通なので、医学研究にこの「害虫」を利用できる、ショウジョウバエなら容易に実験室で増殖でき安価である。従って、ショウジョウバエはアフリカの研究者にとって救世主だ、というわけだ。
そうかなぁ、と僕は思う。
ネズミだって、アフリカには多い。サバンナでは野原にいくらでもいるし、都会にもあふれている。
分子レベルで研究するには、それなりの施設が必要だ。問題はネズミかショウジョウバエではないのではないか。
ルブンバシ大学医学部に研究者はいない。現場の医者の養成所だ。それに学位をとって医者になっても僻地には行こうとしない。多少でも経験を積んだら南アに行って医者になりたいと思っている。頭脳流出といえばいえるだろうが、研究者がいなくなるわけではない。

西アフリカでは、重要な外貨資源であるマンゴーがショウジョウバエのために腐敗するので、現在、EUの支援を仰いでショウジョウバエ退治を実施中である。
ショウジョウバエ
ちょっとみるとハチのよう
Un insecte pourrait changer l'avenir des scientifiques africains
La mouche à fruits pourrait révolutionner la biomédecine sur le continent.
Drosophila melanogaster. C'est le nom scientifique de la mouche à fruits, un insecte très commun en Afrique subsaharienne qui pourrait bien changer le cours de la science sur le continent. Pour une raison assez simple, comme le note le site universitaire The Conversation.

Actuellement, le cobaye des scientifiques qui travaillent dans le domaine de la biomédecine est le rat. Mais cet animal, qui présente beaucoup de similarités avec l'homme, présente un problème de taille: il coûte cher à entretenir, surtout pour les laboratoires africains qui n'ont pour la plupart pas de grands moyens. Conséquence, de nombreux chercheurs doivent s'exiler en Europe ou en Amérique du Nord pour poursuivre leurs travaux.

Mais comme l'a découvert l'équipe qui travaille sur le projet DrosAfrica, a découvert des milliers de gènes équivalents à ceux de l'homme chez cette mouche à fruits, qui ont déjà permit de faire des avancées dans la compréhension du cancer ou de pathologies neurologiques. Et son gros avantage: un élevage de ces petits insectes ne coûte pas très cher à entretenir. Ce qui pourrait permettre, selon les membres de l'équipe DrosAfrica, de mener plus de travaux scientifiques dans le domaine de la biomédecine sur le continent et d'attirer des chercheurs étrangers grâce à des programmes novateurs.

C'est aussi un drôle de clin d'oeil de l'histoire lancé à la mouche à fruits. Vu comme un fléau en Afrique, cet insecte occasionne en effet, «des pertes considérables dans les vergers d'Afrique de l’Ouest. Mangues, agrumes et anacardes deviennent impropres à la consommation à cause de leurs piqûres», détaillait le Cirad, l'organisme français de recherche agronomique en régions tropicales, dans une étude en 2013.


Slate Afrique

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