14 avril 2016

4月11日 山岳ゴリラの問題は人間の問題 Les derniers gorilles luttent pour leur survie dans l'est du Congo

Le lundi 11 avril 2016
5時半、曇り、22℃、70%。

1540分、ミニバス車掌から電話があって、スターターが故障しているからキプシに帰ってメカのチチさんに診てもらうという。えっ、また問題かよ。毎日なにかあるじゃないか。なんとかしてくれ。

山岳ゴリラはコンゴ東部にいえる。本来観光資源として最も有望な資源だろう。北キヴ州のビルンガVirunga国立公園が生息地だ。このゴリラがここ20年で18000頭から3800頭にまえ減ってしまった。
東部は戦闘地帯えある。特に、北キヴ州は20年以上各種武装集団が猛威をふるっている。
それは人間のエゴの戦争だ。ゴリラも被害にあっている。人は村々を追われて森はに入って、樹木を焼き払ってしまう。密猟は日常だ。
山岳ゴリラが安心してコンゴに住めるためには、先ず東部の平和がひつようだ。それから国立公園監視官だけでなく、軍人、警察、官僚に適正にして定期的な給与の支払いがおこなわれることだ。そうすれば賄賂も密猟もなくなる。
ゴリラの問題は政治的な問題なのだぼ僕は思う。
前ビルンガ国立公園園長さんと
肩を組むゴリラ君
Les derniers gorilles luttent pour leur survie dans l'est du Congo
La population du gorille de Grauer, la sous-espèce la plus répandue, est passée de 18.000 à 3.800 individus en 20 ans.
Dans les forêts tropicales de l'est de la République démocratique du Congo (RDC), la qualification de parc naturel est vide de sens. Les montagnes verdoyantes du parc national des Virunga s'étendent sur 7.900 km2 dans une zone densément peuplée et abritent l'une des espèces parmi les plus menacées du continent: les gorilles de Grauer, l'une des quatre sous-espèces, qui est aussi la plus répandue, de ce grand singe.

Mais le personnel du parc des Virunga, qui compose avec des moyens très limités, ne peut assurer qu'une surveillance parcellaire de la zone et des gorilles. Un rapport publié le 4 avril 2016 par la Wildlife conservation society, Fauna&Flora international et l’Institut Congolais pour la conservation de la nature montre qu’entre 1995 et 2015, la population de gorilles de Grauer est passée de 17.000 à environ 3.800 individus.

De multiples facteurs menacent l'existence de cette population de grands singes.

«Le gorille de Grauer fait face à une crise majeure. L’expansion agricole et pastorale, de hauts niveaux de chasse de subsistance et d’extraction de viande de brousse, commerce exotique des animaux, l’exploitation minière très répandue, et la dépression socio-économique depuis plus d’une décennie de guerre civile, exercent une pression gigantesque sur les ressources et sur la faune des forêts de la RDC. Depuis 1996, toute l’aire de répartition du gorille de Grauer a été consumée par le conflit», affirment les auteurs de l'étude.

«Ce que nous avons observé sur le terrain est extrêmement inquiétant. Nous avons urgemment besoin d'une réponse forte et ciblée, avec de la formation, des effectifs supplémentaires d'éco-gardes pour combattre le braconnage plus efficacement. Nous devons aussi mettre en place un réseau de renseignement, et soutenir la surveillance quotidienne des familles de gorilles pour nous assurer de leur sécurité. Il faut aussi intégrer à notre action les chefs qui détiennent le pouvoir traditionnel dans la région et éduquer leurs communautés pour qu'ils arrêtent de chasser ces grands singes», dit-il.

Théâtre de combats entre milices armées depuis 1996, le parc des Virunga n'attire quasiment pas de touristes, contrairement au parc national côté rwandais de l'autre côté de la frontière où sont également présents des gorilles. Les visiteurs paient par exemple 370 euros pour passer une heure à observer de près les gorilles dans le parc des Volcans au Rwanda. Dans son dernier rapport sur le parc des Virunga, l'Unesco note d'ailleurs que, «la promotion d’un tourisme localisé et contrôlé pourrait accroître les recettes et contribuer à un financement régulier pour le maintien du bien.»

Si le déclin de l'espèce se poursuit au rythme actuel – environ 5% de la population du gorille de Grauer est tuée chaque année –, les auteurs de l'étude estiment que ce grand singe aura quasiment disparu à l'état sauvage d'ici cinq ans.

Camille Belsoeur

Journaliste à Slate Afrique

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