14 mai 2016

5月12日 コロンビアのジャングルでカバが増えた Grâce à Escobar, l'hippopotame peuple pour la première fois un autre continent que l'Afrique

Le jeudi 12 mai 2016
545分、快晴、20℃、55%。

キンシャサの憲法裁判所の判断では、今年大統領選挙がない(できない)場合、現職カビラ大統領が次の選挙まで大統領としてとどまることができることになった。憲法裁判所の判事の任命は大統領がしたのだから当然の判断結果で予測された判断だ。問題は次の選挙が何時かということである。半年、12か月、24か月なのか際限がない。                       

エスコバールPablo Escobarは麻薬(コカイン)のドンだった。コロンビア人。199312月、44歳の若さで、米国の麻薬マフィア狩りで捕まるよりも自殺を選んだようだが、莫大な財産を麻薬で築いた。
彼の邸宅動物園に米国から輸入したカバがいた。主人エスコバールを亡くしたカバはコロンビアのジャングルに放された。アフリカまで返す資金がコロンビア政府にないということだった。このカバ4頭が10年後40頭になった。カバは南米の環境に順応したわけだ。ところが、数が増えたカバが農園を荒らすなどの問題が発生している。
アフリカではカバが年々減っている。
ルブンバシの郊外カフブの川にも70年代までカバがいたそうである。カフブにある司教さんの館で聞いた話だ。もう、ルブンバシ近郊どころかクンデルング国立公園にもカバの姿はない。
コロンビアに移住したカバが数を増やしているのは喜ばしいことではないか。やがてベネスエラやブラジルでもカバを見ることが出来るかもしれない。動物園以外で、野性のカバとして家族を増やした例はコロンビア以外にないそうだ。
どうせ、人間の都合で移動させられたのだ。人間の都合で「退治」するのは勝手すぎる。
悪魔のように云われたエスコバール
本当の彼はアメリカの敵ではあったろうが
コロンビアの農民の敵でもあったのだろうか
Grâce à Escobar, l'hippopotame peuple pour la première fois un autre continent que l'Afrique
Mais ce n'est pas forcément une bonne nouvelle pour la faune locale.
L'hippopotame, de son nom scientifique Hippopotamus amphibius (parce qu'il kiffe l'eau), est une espèce animale endogène au continent africain. Historiquement, il peuplait l'ensemble de l'Afrique subsaharienne, et même le delta du Nil jusqu'à la Méditerranée. Mais chassé par l'homme, son territoire s'est peu à peu réduit à quelques poches en Afrique de l'Ouest, autour de la région des Grands lacs à l'est du continent, et en Afrique australe, principalement dans des réserves. L'hippopotame est classé comme «vulnérable» sur la liste rouge des espèces en voie d'extinction de l'Union internationale de conservation de la nature (IUCN). Dans son rapport, l'IUCN indique que la population de l'espèce est en déclin, et on compte entre 125.000 et 150.000 animaux en Afrique.

De la ménagerie d'Escobar à la jungle

Mais depuis plusieurs années, une colonie d'hippopotames a envahi la jungle colombienne en Amérique du Sud. L'histoire tire son origine de la mégalomanie de Pablo Escobar, le baron de la drogue qui a dirigé le business en Colombie dans les années 1980. Comme le racontait déjà le Los Angeles Time en 2006, Escobar s'était constitué une vaste ménagerie dans son légendaire palace de l'Hacienda Napoles, dont quatre hippopotames achetés à la Nouvelle-Orléans. Mais à sa mort, en 1993, la ménagerie est tombée à l'abandon et les autorités ont jugé trop coûteux de ramener les hippopotames dans leur habitat naturel. Livrés à eux-mêmes, ils se sont déplacés vers la rivière Magdalena où ils ont commencé à se reproduire.

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Le média National Geographic est allé sur place pour interroger les autorités et a publié un reportage sur YouTube, comme l'ont déjà signalé nos collègues de Slate Reader.

On y apprend que la population d'hippopotames a grimpé de 4 à 40 individus. Un chiffre qui pourrait sembler une bonne nouvelle pour l'espèce, mais pour les populations locales, l'animal est encombrant. Certains ont été vus en train de rôder autour de fermes et même en ville. En 2009, un hippopotame avait même été abattu par les autorités en raison de son comportement dangereux.

«C'est très inquiétant que cette espèce qui n'est pas d'ici se soit installée en Colombie. C'est l'animal qui est le plus mortel pour l'homme en Afrique», témoigne un employé de la Cornare, l'agence pour l'environnement colombienne.


Sur place, les scientifiques tentent de limiter la multiplication des hippopotames en castrant les mâles. Mais il est difficile d'attraper ces animaux redevenus sauvages. «Si on ne trouve pas de solution, on pourrait avoir de 80 à 100 hippopotames dans 10 ans», ajoute l'employé de la Cornare.

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