09 octobre 2016

10月3日 エチオピアの惨事は政治的 Ethiopie: les Oromos en colère après le mouvement de foule meurtrier

Le lundi 3 octobre 2016
6時半、曇り、26℃、40%。曇りである。6時を過ぎて暗い。7時半、雷。

いよいよマンゴー雨かもしれない。マンゴーの実がよく生るための天の恵みの雨という。この雨のあと、暑い日々が続き、11月の雨季に入る。
9時、雨がぱらついた。雨と云うほど庭全体は濡れなかった。ルブンバシでは相当強い雨が降ったようだ。

先月の電力消費は462kWhだった。先々月に比して50kWhほど節約できた。電力会社からまだ先月の請求書がきていない。

経済が好調と云われるエチオピアで起きた事件で驚いている。
伝統的祭りイレチャIrrechaの最中に、暴動が起き、50名以上の死者が出たというのだ。
祭はこの国最大の民族オロモ人の祭だ。最大の民族だが、人種差別を受けている。今回の虐殺の前にも不当な投獄や拷問などがされている。大統領はムラツ・テショメだ。彼自身オロモ人なのだがなぁ。大統領は実権がなく象徴的で、首相の方が権力者らしい。ハイレマリアム首相。彼もオロモ人だ。
エチオピア連邦「民主」共和国が正式な国名。それにしても暴力的だ。
反抗的だと云うオロモ人たち。
背景がよく分からない。イレチャとはオロモの髪ワカWaaqaへの感謝祭で毎年の行事のようだ。祭が暴動に変ることを当局が危惧した過剰反応なのか。
いずれにせよ、当局は責任逃れをしてはならない。本来なら、首相が辞任するような事件である。欧米諸国が手ぬるいのは何故か。国連も「危惧している」なんて生易しい。ここでも民主化が強く望まれる。
オロモ人の感謝祭イレチャ
(エチオピア)
Ethiopie: les Oromos en colère après le mouvement de foule meurtrier
Par RFI Publié le 04-10-2016 Modifié le 04-10-2016 à 05:01

La ville éthiopienne de Bishoftu est en deuil après de la mort d'au moins une soixantaine de personnes piégées dans un mouvement de foule après des affrontements avec la police pendant le traditionnel festival oromo Irreecha. La région oromo est la plus importante du pays et est en proie à un vaste mouvement de contestation antigouvernemental.

Lundi, 24 heures après le drame, des volontaires s'activaient encore avec des pelles et de simples pioches pour dégager des corps d'un fossé de plus de cinq mètres dans lequel au moins une soixantaine de personnes ont trouvé la mort dimanche.

Comme beaucoup d'Oromos, Dagafa accuse les forces de sécurité d'avoir provoqué cette bousculade en tirant sur la foule. « Les gens sont très en colère. Nous avons le cœur brisé par ce qui s'est passé. J'ai entendu que cinq personnes d'une même famille ont été retrouvées mortes. C'est une tragédie », se désole-t-il.

La police a tiré des gaz lacrymogènes, aucune trace de tirs à balles réelles et un médecin de l'hôpital de Bishoftu a confirmé à RFI que les corps ne portaient pas de blessures par balle. Mais qu'importe. Pour les Oromos qui manifestent depuis près d'un an contre le gouvernement éthiopien, ce qu'ils qualifient de « massacre de Bishoftu » est une nouvelle preuve de l'impunité des autorités éthiopienne.


Lundi, des manifestations et des heurts ont été signalés dans plusieurs villes oromos et le mouvement pourrait s'amplifier.

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