12 février 2011

2月7日 le lundi 7 février 2011 Wikileaks

Le lundi 7 février 2011
快晴。7時、気温23℃、湿度70%。
久々の快晴だが、一日、どう天気が変化する全く予想できない。

今年に入って一番暑い日だったかもしれない。15時、室内で26℃、湿度50%。快適。乾季並みに水を飲んだ。

近所の八百屋、といっても露天だが、この間まで売っていたエシャロットがなくなって、長ネギになった。同じ野菜の仲間だろうが、畑になくなったら売り切れということだ。新鮮なピーマンがあったので長ネギとあわせて買った。

断水。11時ころからか。19時半に回復。

Wikileaksの影響がRDCコンゴにも現れた。カビラ大統領が、2009年3月国会議長を辞任に追いこむために賄賂を配ったというもの。当時の議長は、今年の大統領選に立候補を表明したヴィタル・カメレであった。カメレはカビラ大統領がRDCコンゴ東部において、国軍と隣国ルワンダの軍隊が共同して反政府軍掃討作戦を展開することに反対した。在コンゴUSA大使がワシントンにレポートした内容が「リーク」されたのである。即ちカビラは、20万ドルを国会事務局メンバーに配り、強力にカメレ退任の圧力をかけた。
しかし、カメレに対する米国大使の評価も辛辣で、「カメレは嘘つきで策謀家」といっている。こんな風にリークされると大使もなにも言えなくなってしまうのか、それとも意に介しないか。

Kabila accusé de pots-de-vin pour évincer le président de l'Assemblée

BRUXELLES - Le président de la République démocratique du Congo (RDC) Joseph Kabila a exercé en mars 2009 une forte pression et versé des pots-de-vin pour évincer le président de l'Assemblée nationale, selon un câble diplomatique obtenu par Wikileaks et publié lundi dans un journal belge.
Le président de l'Assemblée, Vital Kamerhe, longtemps proche de Joseph Kabila, avait démissionné le 25 mars 2009 après avoir été mis sous pression par la majorité présidentielle pour avoir critiqué l'entrée de troupes rwandaises dans l'est de la RDC lors d'une opération conjointe avec l'armée congolaise.

L'ambassadeur américain à l'époque, William Garvelink, explique, dans un câble envoyé à Washington trois semaines avant cette démission, que la «présidence» de la république congolaise a versé «200 000 dollars à chaque membre du bureau de l'Assemblée» pour qu'ils quittent leur fonction et entraînent ainsi le départ de M. Kamerhe.

Cela n'ayant pas immédiatement réussi, «notre plus grande crainte concerne des rapports, corroborés par plusieurs sources, indiquant que les hommes du président utilisent à présent l'intimidation et des menaces physiques pour pousser M. Kamerhe à quitter la scène», ajoutait l'ambassadeur américain dans un câble publié par le quotidien De Standaard (http://standaard.be/extra/wikileaks/cablekabila).

«Nous considérons que M. Kamerhe a été intimidé et que ses inquiétudes quant à sa sécurité peuvent être sincères», ajoutait-il.

M. Garvelink dressait par ailleurs un portrait peu flatteur de l'ancien président de l'Assemblée. «Sa réputation de leader modernisateur, démocrate et honnête ne correspond peut-être pas tout à fait à la réalité», écrivait-il, en le décrivant notamment comme «menteur» et «manipulateur» et en évoquant des accusations de corruption à son encontre.

M. Kamerhe, 52 ans, est à présent candidat déclaré à la présidentielle de novembre 2011 sous la bannière de son propre parti, l'Union pour la nation congolaise (UNC).

Il a critiqué la réforme de la Constitution adoptée en début d'année, qui a fait de cette élection un scrutin à tour unique, un changement dénoncé par les opposants à Joseph Kabila comme une manoeuvre pour assurer sa réélection.

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