23 mai 2012

5月20日 渡り鳥・水鳥 guerre des oiseaux d'eau migrateurs et des hommes


Le dimanche 20 mai 2012
快晴。7時、20℃、45%

昨日Psaroで買った冷凍肉は水牛buffleだと表示にあった。これは食べられるのだろうか。水牛は野牛とみなされるのか。フランス語の料理のページを検索するとたくさんのレシピが出てくる。しかし、野牛というだけで固そうだ。とりあえずコーラに浸してから料理してみよう。
煮ていたら鍋をうっかり焦がしてしまった。鍋を入れ替えて煮詰めたが、水牛は固いなぁ。2時間ぐらい煮たのではどうしようもなさそうだ。結局コーラの効果もなかった。明日も煮込んでみよう。

渡り鳥・水鳥の会議がフランスのラ・ロシェルで514日から5日間開催された(第5AEWA)。欧州側はアフリカは沼地、マングローヴ、湿地帯の保護に努めるべきだと叫ぶ。このままでは渡り鳥・水鳥が全滅するのも時間の問題だという。しかし、アフリカ側は農業開発、都市開発が優先課題だ。貧困からの脱却のためである。自然を守りながらの開発は難しい。行きつくところ金の問題になる。しかし、欧州が金を出してもその金の行く先はまた保証の限りではない。それでも渡り鳥・水鳥の保護、環境の保全たのために欧州はアフリカに対して努力をしなければならないだろう。欧州は19世紀、20世紀と搾取を重ねてきたのだから、そう思う次第である。

ある年、何千キロも旅をして欧州からコンゴや南アまで辿りついたら、前年まであった湿地帯がなくなっていて、棲むところや餌場を失ってしまっては水鳥たちが可哀想だ。既に欧州でどれだけの場所を近代産業革命の開発で、また現代の工業化で彼らは安息の地を失ってきたのだろうか。

En Afrique, la guerre des oiseaux d'eau migrateurs et des hommes

AFP - Les oiseaux d'eau migrateurs pourraient rapidement déserter l'Afrique de l'Ouest si rien n'est fait pour freiner la disparition rapide de ses marais, estuaires, mangroves et autres zones humides indispensables à la biodiversité, grignotées peu à peu par l'homme.

C'est autour de ce constat que se sont réunis du 14 au 18 mai quelque 300 experts et représentants des Etats membres de l'Accord international pour la conservation des oiseaux d'eau migrateurs (AEWA) à La Rochelle (ouest de la France), pour la cinquième conférence consacrée à ces espèces, sous l'égide de l'ONU.

"C'est une vraie crise. Ce que l'on risque c'est un printemps silencieux", sans chants d'oiseaux, lorsque les espèces auront disparu, dit Oystein Storkersen, représentant de la Norvège, à l'AFP.

Vendredi, les 65 Etats membres, dont 28 africains, ont de ce fait adopté un "plan d'action pour l'Afrique", soulignant que 13% de ces espèces sont en danger d'extinction.

Et selon Oystein Storkersen, 50% des plus grands voyageurs, ceux qui parcourent des dizaines de milliers de kilomètres par an, sont menacés.

Après l'adoption par l'Europe, de haute lutte, de multiples directives pour les protéger, on s'aperçoit que les "millions" dépensés seront jetés par la fenêtre si rien n'est fait le long de leurs voies de migration, au-delà de l'UE, dit-il.

Le constat est également alarmant pour l'environnement du continent africain, comme l'explique Yves Gaugris, de la Ligue de protection des oiseaux (LPO), car "l'oiseau est un indicateur de la biodiversité".

En Afrique les oiseaux d'eau migrateurs meurent en raison de la destruction de leur habitat, des zones dites "humides" - marécages, mangroves, estuaires - où ils trouvent les aliments nécessaires à leurs longs déplacements.

Or, en seulement 20 ans, selon Oystein Storkersen, 90% des zones humides ont disparu en Afrique de l'ouest.

Les causes sont à rechercher dans l'explosion démographique du continent, comptant un milliard d'habitants et où 61% de la population vit encore sous le seuil de pauvreté.

Il y a dans cette partie du monde, une "guerre pour l'habitat", et "seulement 10% de ces sites clef", indispensables au maintien de la biodiversité, son protégés.

"Il y a une compétition entre les hommes qui veulent exploiter ces milieux et les oiseaux", dit aussi le Sénégalais Abdoulaye Ndiaye, de l'ONG Wetlands international, dont la vocation est la préservation de ces habitats.

"Les réserves sont grignotées mètre carré après mètre carré par les agriculteurs car c'est leur seul moyen de survie", explique encore Yves Gaugris.

Pourtant, selon les spécialistes, une vision de court terme privilégiant l'agriculture, l'urbanisation ou la construction de barrages par exemple, serait catastrophique.

Ces zones de plus en plus menacées sont source d'eau fraîche, d'agriculture durable lorsqu'elle est encadrée, de pêche, de l'oxygène nécessaire à la lutte contre le réchauffement planétaire.

"Il ne faut pas poser le problème en termes d'espèces en danger. Mais d'avantages économiques pour les communautés", insiste aussi Malta Qwathekana, conseillère au ministère sud-africain de l'Environnement, qui évoque les retombées financières possibles de l'écotourisme autour de ces sites comme source de revenus alternative pour les habitants.

Le plan adopté vendredi prévoit des mesures renforcées de conservation, l'encadrement des "prélèvements" (chasse) de ces oiseaux, l'amélioration des connaissances, la sensibilisation et davantage de coopération internationale.

Il faudra trouver pour le financer "dix millions d'euros (...) l'équivalent d'une toute petite longueur d'autoroute", a déclaré à l'AFP le président français de la conférence, Paul Delduc, sous directeur de la valorisation des espèces au Ministère de l'Écologie.


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