17 octobre 2012

10月17日 南ア、ライオンも家畜 Afrique du Sud: le lion est un animal de ferme comme les autres  


Le mercredi 17 octobre 2012
快晴。6時、26℃、45%。10時半、28℃、35%。

アイス・コーヒーの季節になった。そこで先ずインスタント・コーヒーを買った。朝食のコーヒーは豆を挽いたコーヒーをフィルターで漉している。「プロマ・カフェ(Proma café)」。聞いたことのないブランド。缶入り。南ア製だ。しかし、ブランドはスイスのツークZugの会社のもの。飲んでみるとネスレよりも美味い。これを2Lのお湯に溶かして冷蔵庫で冷やす。これはシスタ・アスンタさんに教わった暑いときの飲み物だ。

RDCコンゴの携帯オペレータ「Vodacom」がキンシャサとルブンバシで3Gを導入とて盛んに街頭などで宣伝をしている。「結構毛だらけ、猫灰だらけ、ありがた山のほととぎす」ってなもんだ。今ネットに接続しているUSBモデムや普通の携帯電話ですらまともなサービスができないのに3Gだ、4Gだって云ったって「ちゃんちゃら可笑しい」。

キプシ市(僕が住んでいる町、ルブンバシの南西30km)にある鉱山会社CMSK(南カタンガ鉱山会社、フォレストグループ60%、国営ジェカミン社40%)の資本構成が変わった。即ちフォレスト・グループが持分を全て手放してジェカミン社の100%子会社になったのである。ジェカミン社は莫大な借金を抱えた瀕死状態の会社である。ジェカミン社は社長声明で「会社再建のためのバネになる」などといっているが眉唾ものである。ジェカミン社の社長は現在カレジ・ンカンドAhmed Kalej Nkandであるが、毎年のように代わっている。

アフリカの動物の中の動物といえば百獣の王ライオンというのはディズニーが作った神話のようだ。少なくとも南アでは、3000頭の野生ライオンに対して5000頭以上の「飼われた」ライオンがいるのである。農場で飼育されているライオンが野生のライオンとして草原に放されることはない。「飼われている」ライオンは、可愛い赤ん坊のときはマスコットとして貸し出されるし、長じては世界の動物園の需要に対して競売りに出される。10%の「飼われている」ライオンはハンターたちに供与される。たてがみの見事なオスのライオンは22000ドルだが」、メスのライオンは4000ドルでハンターの犠牲になる。ライオンをハントするのはこの2万ドルだけではなく、総額5万ドル(旅費、宿泊費、剥製等々)が必要になる。しかし、狩猟が趣味のお金持ちはライオンをしとめたいのだろう。野生のライオンの大部分は国立公園などで保護されており、ハンティングの対象にはならない。
フランスでは、雉を飼育し、毎土曜日早朝、ハンターのために森に放つのだそうである。南アではそれがライオンになるというだけの話だというがその通りだろう。
ボツワナでゾウ狩りをして世界の顰蹙をかったのは、スペイン王カルロスだったが、世界のハンターたちはライオン狩りを上記のような事実を知ってもやってみたいものだろうか。
ライオンは確かにカッコいい、けれど、、、。
Afrique du Sud: le lion est un animal de ferme comme les autres

Dans l'imaginaire collectif, le roi des animaux domine les parcs et réserves sud-africains. Pourtant, 60% des lions du pays vivent en cage pour être revendus à des zoos ou relâchés juste avant d'être abattus par des chasseurs de trophées.

Au grand dam des défenseurs de l'environnement, les exploitants expliquent que le lion est un animal de ferme comme les autres.

"Le principe d'élever des animaux sauvages à des fins d'exploitation économique est une pratique internationalement admise", souligne Pieter Potgieter, président de l'association sud-africaine des éleveurs de prédateurs.

"Le problème, c'est qu'on a fait du lion le roi des animaux. Walt Disney, avec son "Roi Lion", a créé cette image! Un lion a une personnalité comme un être humain, il parle à ses enfants... Mais un lion n'est ni supérieur, ni inférieur aux autres espèces."

Alors qu'il y a environ 3.000 lions sauvages en Afrique du Sud, leurs congénères en captivité sont plus de 5.000, élevés dans plusieurs dizaines d'exploitations.

"Les fermiers sont peu enclins à donner les chiffres exacts", reconnaît M. Potgieter. Ce qui n'aide pas à lever le côté un peu sulfureux de l'activité. Et s'ils accueillent volontiers les touristes, les éleveurs de fauves n'aiment pas parler aux journalistes.

Dans la savane du centre du pays, la ferme de Bona Bona, près de Wolmaransstad, est un bon exemple.

A quelques centaines de mètres d'un lodge fort prisé pour les mariages, de vastes enclos y abritent neuf lions placides (et trois tigres du Bengale!), qui étaient encore trois fois plus nombreux jusqu'à la vente aux enchères annuelle de l'exploitation, en juin.

Les félins sont nourris le dimanche matin, en public, moyennant un droit d'entrée de 80 rands (7 euros). Et les petits servent à l'occasion de mascottes aux visiteurs du lodge, comme l'équipe d'Espagne de football, basée à proximité, lors de la Coupe du monde de football de 2010.

Jouer avec des lionceaux

De nombreuses attractions touristiques sud-africaines proposent d'ailleurs de jouer avec des lionceaux, pour environ 300 rands (27 euros), voire de leur donner le biberon.

"Les lionceaux sont loués par les éleveurs à des complexes éco-touristiques pour être caressés par des touristes", accuse Chris Mercer, qui dirige une campagne contre la chasse.

"Ce qui est intrinsèquement cruel, c'est que les petits sont spécifiquement retirés de leur mère à la naissance afin qu'ils puissent être utilisés comme des jouets et pour augmenter le rythme de reproduction, sans parler des méthodes employées pour s'assurer qu'ils sont dociles avec les touristes", ajoute Paul Hart, qui gère un refuge dans la région du Cap.

Et contrairement à ce qu'on dit parfois aux visiteurs, ils ne seront jamais libérés dans la nature.

"Ces lionceaux sont des animaux d'élevage qui resteront en cage jusqu'à ce qu'ils soient assez vieux pour être chassés", soupire Chris Mercer.

Selon des détracteurs, certains lions seraient aussi spécialement élevés pour leurs os, qui sont envoyés en Asie pour finir dans des philtres d'amour. Ce que démentent les éleveurs, qui assurent que seuls les fauves morts naturellement ou victimes des chasseurs sont concernés par ce commerce en plein essor.

Si l'on ne chasse pas à Bona Bona, près de 10% des lions d'élevage sud-africains sont abattus tous les ans par des amateurs de trophées.

Ceux-ci sont prêts à payer environ 22.000 dollars par mâle, et presque autant en frais annexes (organisation, logement, taxidermie...). Tirer une lionne est bien moins cher: 4.000 dollars.

Les pratiques font débat: dans la province du Nord-Ouest, la plus riche en fermes à fauves, les lions ne sont souvent relâchés, affamés, que quatre jours avant le jour de la chasse, dans un espace inconnu où ils n'auront que peu de chance d'échapper à leurs poursuivants.

"En France, ils élèvent des millions de faisans, et ils les relâchent le samedi matin quand la chasse commence. Le principe est le même", justifie le représentant des éleveurs Pieter Potgieter, lui-même grand chasseur.

"Que vous tuiez un boeuf, un mouton ou un cochon, ou que vous tuiez un lion, c'est exactement la même chose, c'est un animal!"

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