22 novembre 2012

11月22日 カンパラへ vers Kampala


Le jeudi 22 novembre 2012
快晴。6時、24℃、62.5%

国際海洋法裁判所というのがハンブルグにある。1996年に創設。知らなかった。ハーグの国際司法裁判所から海洋法関連事件を分離したのだろう。この国際海洋法裁判所でアルゼンチンとガーナの争いが取り扱われることになった。ことの発端は1028日のブログに書いた。米国が親の投機ファンドがガーナ当局に丁度ガーナの港に停泊していたアルゼンチン軍所属の練習船の差押さえを依頼したのである。ガーナにとっては「いい迷惑」な事件といえようが、当該練習栓『リベルタ号』は今もガーナの港に接岸したままである。今月29日および30日、当事者(ガーナとアルゼンチン)がハンブルグに呼ばれている。
判決はその数日後12月初旬にも出るようだ。なんとか穏便に解決が図られることを願う。『NMLファンド』のような「ひとの弱みにつけこんで儲ける」ビジネスが罷り通ってはいけないと僕は思う。

今日22日、インターナショナル・アムネスティがモザンビークでは数千人の人々が裁判も受けずに刑務所につながれているとモザンビーク当局を非難した。
弁護士もなしに裁判が行われ、量刑も合理性がないという。逮捕監禁されてから、いつ裁判が行われるともわからず1年以上刑務所生活を送ることもざらである。なるほど、モザンビークも正義のない国だなぁと思う。しかし、日本の外務省の「安全情報」を読むと通り一遍のことしか書いていない。民主的な国であると評価しているようにも読める。特に危険な国だとは言っていない。普通に気をつけてくれと書いているだけである。RDCコンゴの場合のように「渡航の是非を検討しろ」だとか「退避勧告」だとかいったものものしいことは全然書いていない。ということは、モザンビークにも泥棒や詐欺師がいますよというだけだ。
なお、RDCコンゴにおける裁判や刑務所の事情はモザンビークと同様である。インターナショナル・アムネスティはRDCコンゴについてモザンビーク同様の注意喚起をしてくれないのだろうか。

RDCコンゴ大統領カビラは20日数次にわたって隣国ルワンダ大統領カガメとこれも隣国ウガンダの首都カンパラで会談している。翌日もウガンダ大統領ムセベニを挟んで顔を突き合わせている。そこから何が出てくるのか。
何もでてこないだろうと僕は思う。カビラ大統領には求心力がない。彼の父親にはそれがあった。しかし、息子のジョゼフでは無理なようだ。独裁者だったモブツはザイール人というアイデンティティを国民に植えつけた。M23は全国制覇を云い出したけれども、そんなヴィジョンがあるとはこれまで知らなかった。ルワンダは南スーダン分離成功をみて、南北キヴ両州をぶんどって、住民投票にもちこみ、あわよくばルワンダに併合などを夢見ているのかもしれない。
全国制覇といってもカタンガ州に攻め込むのは難しいだろう。M23に加担するカタンガ人は少ない。むしろ、期に乗じてカタンガ州独立に向かうというシナリオの方がありそうだ。とすると、東西カサイ両州やマニエマ州も黙っていまい。RDCコンゴ解体にいたる。これは現状維持を旨とする欧米にとっては不快以上だろうから、カビラへの好悪は別として軍事介入も辞さず、RDCコンゴの国境線を譲ろうとはしないにちがいない。
ともかくルブンバシまで火の手があがることはありえまい。
M23の首領(今年8月議長presidentに選ばれている)ルゲレロRuniga Lugereroもムセベニの要請で今日22日木曜日カンパラにむかった。土曜日にはまた大湖諸国会議をカンパラで開くのだそうだから、ルゲレロがカビラから何を引き出せるのか知らないが、ゴマ市から一時撤退することも考えられる。


ジャン=マリ・ルニガ=ルゲレロM23議長
彼がM23の政治部門のトップだというが、、、。

le M23 exige un dialogue avec Kabila avant tout retrait de Goma, combats à Sake
Slate Afrique avec l'AFP

Sommés de quitter Goma, les rebelles du M23  ont exigé jeudi un dialogue avec le président congolais Joseph Kabila avant tout retrait de la principale ville de l'est la République démocratique du Congo (RDC), alors que des combats ont éclaté dans la localité de Sake.

Les présidents Joseph Kabila, Paul Kagame (Rwanda) et Yoweri Museveni (Ouganda) avaient exigé, mercredi, à l'issue d'une réunion dans la capitale ougandaise Kampala, que le Mouvement du 23 mars (M23) cesse "immédiatement" son offensive et se retire de Goma, la capitale du Nord-Kivu qu'il avait prise mardi.

Le président du M23, Jean-Marie Runiga Lugerero, est parti jeudi à Kampala pour "aller discuter" avec le président ougandais Yoweri Museveni, à la demande de ce dernier, a déclaré à l'AFP Amani Kabasha, chargé de communication du M23.

Auparavant, le président du M23 avait déclaré à l'AFP qu'il fallait "d'abord dialoguer avec le président Kabila". Avant d'envisager tout retrait de Goma, "il faut se mettre autour d'une table avec la société civile, la diaspora, l'opposition, le gouvernement, qu'on puisse parler de tous les problèmes des Congolais. On attend une offre du président Kabila pour le dialogue", a ajouté ce responsable de la rébellion, en faisant "un préalable", mais sans vouloir donner de précisions sur l'arrêt ou la poursuite de son offensive.

"Il y a des problèmes et des revendications spécifiques au M23, mais il y a aussi le problème de la démocratie en RDC, des problèmes de gouvernance, des problèmes sociaux, des problèmes concernant les droits de l'Homme", a énuméré M. Runiga Lugerero.

Un sommet extraordinaire de la Conférence internationale sur les Grands Lacs, consacré à la situation en RDC se tiendra samedi à Kampala, en présence notamment des présidents Kagame et Kabila, ont annoncé jeudi des sources officielles.

Après avoir pris Goma, les rebelles ont poursuivi leur offensive et fait tomber mercredi après-midi la localité de Sake, située à une trentaine de kilomètres à l'ouest de la ville.

Une partie des troupes de l'armée congolaise, ayant fui Goma sans opposer de résistance, s'était rassemblée à Sake puis à Minova, plus au sud.

Jeudi en milieu de journée, des combats ont éclaté autour de Sake, à l'arme légère et au mortier. Des explosions d'obus ont été entendues et des panaches de fumée sont montés à proximité de la ville, vers 14H00 locales (12H00 GMT), a constaté un photographe de l'AFP.

Selon des informations de source militaire occidentale, les combats auraient opposé les rebelles du M23 à des soldats réguliers alliés pour la circonstance à une milice locale d'autodéfense Maï Maï, présente dans la zone.

Ces affrontements ont provoqué la fuite de milliers de personnes parties à pied, portant notamment des matelas sur la tête, de Sake vers un camp de déplacés à Mugunga, situé à une dizaine de kilomètres de Goma, a constaté le photographe de l'AFP.

A Goma, la vie avait repris. Les commerces étaient ouverts et les habitants circulaient normalement.

Les patrouilles du M23 qui circulaient sur les principales artères depuis leur arrivée dans la ville avaient disparu. Aucun incident n'a été signalé.

La distribution de l'eau, interrompue en raison de coupure d'électricité, n'avait en revanche pas repris.

"Les activités se passent véritablement bien par rapport à hier (mercredi). La différence, c'est que hier les gens étaient en psychose et là, la vie reprend très bien. La sécurité est revenue", estime Thomas MACO, enseignant à l'Institut supérieur pédagogique de Goma. "Le M23 on ne les voit pas en ville. On n'a pas peur des voleurs car l'armée (NDLR, la rébellion) qui est arrivée ici est très sévère, elle punit très sévèrement les voleurs", ajoute-t-il.

Commerçante, Rita Bireke a rouvert jeudi matin son épicerie, après être rentrée de Gysenyi, ville rwandaise frontalière, où elle s'était réfugiée durant les combats. "Tout va bien sauf que la frontière est fermée" encore pour les gros véhicules de marchandises, regrette-t-elle.

Les rebelles du M23 combattent l'armée de RDC depuis le printemps. Ils ont annoncé mercredi matin leur intention de poursuivre leur offensive jusqu'à Bukavu, puis de s'emparer de Kisangani, capitale de la province orientale au Nord Ouest, et d'aller jusqu'à Kinshasa.

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