06 novembre 2012

11月5日 南スーダンの未熟な司法 Soudan du Sud: appel à suspendre les exécutions de condamnés


Le lundi 5 novembre 2012
晴れ。6時、22℃、65%。
去年の今頃のブログをみるとやはり「寒い」と書いていた。また7日に雨季入りだと宣言している。しかし、雨季になった証拠は、羽蟻の大群が夜になって襲うことだ。これがまだないから本格的な雨季ではないのかもしれない。

電気料金を電力会社に払いにいったら、今週水曜日にもメーターをつけるといわれた。本当かなぁ。ま、誰か電力会社から来てから考えよう。メーター制にするなら、電気の節約をしなくちゃいけないな。ライトのつけっぱなしをやめなくては。

南スーダンというと去年国民投票で独立を勝ち取った国であることは日本でも知られていよう。その後スーダン(首都ハルツーム)と国境を巡って戦争状態が続いており、日本の自衛隊もPKO派遣されている。南スーダンとスーダンの対立はややもすれば新独立国南スーダンが正しくて、スーダンが悪者という構図になる。
しかし、南スーダンという国はまだまだ国の体をなしていないことを認識しないといけないだろう。下記の記事が騙るところは、南スーダンの司法体制である。裁判は弁護士もなしに行われ、恣意的に判決が言い渡される。簡単に死刑も決まる。そしてその死刑も安易に執行されてしまうのが現状である。
現在の劣悪な刑務所では、まともな裁判もなく、ただ収容されているだけで死が待っているといって過言ではない。
国際アムネスティやHWRが、刑の執行停止を南スーダン政府に要請している。自衛隊(防衛省)は治安司法についても協力しているようだけれども、司法制度全体の整備が急務であると思われる。
南スーダンはRDCコンゴと国境を接している隣国であるだけにその近未来が気になるのである。
南スーダンの受刑者たち、
脚に鎖をつけたものもいる。
Soudan du Sud: appel à suspendre les exécutions de condamnés

Plusieurs organisations de défense des droits humains ont appelé lundi le Soudan du Sud à décréter un moratoire sur les exécutions, en raison du "risque d'arbitraire et d'erreur judiciaire" posé par les carences du système judiciaire du tout jeune Etat, indépendant depuis 2011.

"Le Soudan du Sud continue d'utiliser la peine de mort en dépit des faiblesses largement documentées de son système judiciaire, qui ne permettent pas d'assurer les droits légaux élémentaires des accusés", expliquent Amnesty International (AI), Human Rights Watch (HRW) et des ONG locales dans un texte commun.

Au Soudan du Sud, "les protections légales les plus élémentaires n'étant pas garanties, le risque d'arbitraire et d'erreurs est trop important" pour continuer à appliquer la peine capitale, souligne dans ce texte Dong Samuel du Barreau de ce pays.

Selon Audrey Gaughran, directrice pour l'Afrique d'Amnesty International, "le président (sud-soudanais) Salva Kiir (...) devrait déclarer immédiatement un moratoire officiel sur les exécutions et le gouvernement devrait s'attaquer de façon urgente aux défauts du système judiciaire du pays".

Les signataires du texte estiment que la "vaste majorité" des quelque 200 détenus sud-soudanais condamnés à la peine capitale attendant leur exécution "enchaînés dans des cellules exiguës et sales". Ils n'ont jamais eu accès à un avocat, "les empêchant de préparer correctement leur défense ou de faire appel de leur condamnation".

Plusieurs détenus du "couloir de la mort" de Juba, interrogés récemment par des journalistes de l'AFP, ont confirmé n'avoir jamais vu d'avocat.

Ces organisations non gouvernementales s'inquiètent également du peu d'informations disponibles sur les condamnés à mort, leur procès et leurs exécutions.

Le 28 août, deux hommes ont été pendus à la prison de Juba, mais l'AFP n' a pu obtenir aucune information sur d'autres éventuelles exécutions. Selon Amnesty, au moins cinq personnes ont été exécutées en 2011 au Soudan du Sud.

"La peine de mort restera un affront aux droits humains élémentaires jusqu'à un moratoire effectif et, finalement, son abolition par une loi", estime dans ce texte Daniel Bekele, directeur Afrique d'HRW.

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