23 mars 2013

3月23日 バンギ落城寸前(中央アフリカ) Menace Séléka en Centrafrique : panique générale à Bangui


Le samedi 23 mars 2013
7時、薄曇、2465

9時半、ネット切断。契約更新にVodacomに行く。
11時、ネット契約更新。

シネマート新宿SCREEN2  新宿区新宿3-13-3 新宿文化ビル7Fで『魔女と呼ばれた少女』が上映されている。この日本語タイトル、ちょっとセンセイショナルと言おうかアフリカ趣味である。監督はカナダ人で、英語タイトルは『War witch』。フランス語タイトルは『Rebelle』(反逆者)である。映画の主人公を演じた少女ラシェル・ムワンザRachel Mwanzaさん(15)がベルリン映画祭で銀熊を受賞したときにこのブログで話題にした。
映画『魔女と呼ばれた少女』を見たコンゴ人は殆どいないだろう。僕もこちらで見る機会はないと思う。既に少ない映画館でまともな映画がかかることはない。インドやナイジェリアの三流映画か空手などの映画しか上映されない。フランス文化センタで毎週映画の夕べがあるが、入場料が無料でも入場者が少ない。DVDになっても果たしてルブンバシのDVDレンタル店においてあるかどうか疑問である。
この映画が日本の方々のコンゴに対する誤解を助長する危険があるとしても、やはり、RDCコンゴを知ってもらうために多くの方に見て頂きたいと思う。


郵政大臣キンケイKinkey氏
(RDCコンゴ)
日本は20117月アナログ放送を停止しディジタル放送になった。方式は日本が開発したISDBである。この方式を世界に普及しようと政府が動いている。南米ではブラジルが日本方式を採用、さらに改良した方式を南米各国が採用決定している。
RDCコンゴにも総務省の方が何回もキンシャサにいらしてISDBの宣伝をしている。欧州はDVB方式で、それをアフリカに持ち込もうとしている。経済的また技術的にはISDBの方が優れていると僕は思うが、欧州は日本を目の敵にしている。日本の総務省の次官級審議官が今月もキンシャサに来られたと当地のニュースが報じている。それをみてか、欧州も21日(木)にミッションを送ってきた。
RDCコンゴは必ずしも欧州の言うことを「はいはい」と聞く国ではない。日本のODAも馬鹿にならない額である。それらを考慮してキンシャサ政府も決定するだろうが、隣国アンゴラが日本方式採用を決めたようだから、キンシャサも日本方式に傾くのではないかと期待される。

バンギが危ない。中央アフリカ国の首都が近々陥落するかもしれない。反政府連合軍セレカSelekaは一時ガボンの首都リーブルビルでの和平会談に応じ、政府に参加する方向で矛先を転じていた(先月28日のブログ参照)。そのセレカが首都バンギまで75kmと迫っている。
しかし、どうもボジゼ大統領の往生際の悪さか、ジンバブウェほどにも権力移譲を渋っているのではないかと思われる。彼は軍事的には去年の12月末時点で既に敗者であることを認識しなければならない。
中央アフリカ国の首都バンギ市
バンギ市の市街

Menace Séléka en Centrafrique : panique générale à Bangui
VENDREDI 22 MARS 2013

A la suite de la prise de Bossangoa, l’importante ville du centre-nord de la Centrafrique, fief du président Bozizé, les habitants de Bangui sont pris de panique. Selon les informations diffusées par les médias locaux, les rebelles du Séléka se trouveraient actuellement à Damara, à 75 kilomètres seulement de la capitale centrafricaine.

Le Séléka aux porte de Bangui ? L’annonce de la prise de la ville de Bossangoa sème la panique à Bangui.

« La population court dans tous les sens et se bouscule pour regagner leur domicile. Les quelques rares voitures et taxis sur les voies circulent à grande vitesse », rapporte le correspondant d’Afrik.com à Bangui, la capitale de la Centrafrique. Et d’ajouter : « C’est l’effervescence actuellement à Bangui où la population attend dans la panique et le suspens l’irruption un moment ou un autre des troupes du Séléka ». « Des informations recueillies soulignent que les mouvements ont été enregistrés au niveau de Damara, à 75 kilomètres de Bangui. Alors que les combattants rebelles, du moins ceux qui ont attaqué Bossangoa, devraient arriver sur l’axe Boali », précise-t-il.

Même les écoles ont entendu parler de cette nouvelle menace Séléka qui pèse sur Bangui. Elles ont, donc, fermé leurs portes. Les élèves des établissements scolaires qui étaient en plein cours ont été libérés d’urgence, en vue de regagner leurs parents.

Bossangoa contrôlée par le Séléka

Les troupes de la coalition Séléka contrôlent, depuis ce matin, l’importante ville du centre-nord de la Centrafrique, fief du président Bozizé, Bossangoa. Elle tombe dans les mains des rebelles un jour après la reprise des hostilités armées.

A la différence de la ville de Bouca et Batangafo, où la prise par les éléments du Séléka a duré, c’est-à-dire que les Forces armées leur ont opposé une riposte, la ville de Bossangoa serait très facilement tombée, la durée relativement courte de la coupure téléphonique avec la ville en témoigne. Par ailleurs, cette coupure des lignes téléphoniques entre Bossangoa et toute autre destination aux environs de 9 heures du matin n’a pas permis d’établir exactement les circonstances de l’entrée des combattants de la rébellion dans la ville de Bossangoa. Ce qui est sûre pour l’instant, est que la ville de Bossangoa est sous le contrôle du Séléka.

Ce matin, aux environs de 6-7 heures, il était encore possible de communiquer à destination de Bossangoa. Selon les informations recoupées à ces heures-là, les troupes du Séléka qui menaçaient, jeudi, de foncer sur Bossangoa étaient déjà en mouvement en direction de la ville très tôt dans la matinée. Or, peu de temps après, aux environs de 9 heures plus aucune communication téléphonique n’était possible et ce, jusqu’à ce vendredi. Ce qui confirme bien la chute du fief du Bozizé, notamment la ville de Benzambé qui n’est qu’à quelques kilomètres de Bossangoa.

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