24 mars 2013

3月24日 ルブンバシに来たマイ・マイ Lubumbashi: le calme est revenu après la reddition des miliciens «Bakata Katanga» à la Monusco


Le dimanche 24 mars 2012
7時、曇り、2470。午後は快晴。

7時、ネット不通。Vodacomは電話も不通。Airtelは正常。
12時、ネット回復。

陥落寸前の中央アフリカのバンギであるが、大統領官邸付近で今朝銃撃があった模様。今1545分だが、1時間前の『ル・モンド』紙電子版では、ボジゼ大統領が逃亡、反乱軍セレカが首都を掌握したと書いている。

新ローマ法王(教皇)はフランス語ではフランソワ、イタリア語がフランチェスコ、スペイン語がフランシスコである。フランチェスコ1世と書いている日本の新聞があるが、「1世」という呼称を法王自身が拒否している。というのは既にアッシジの聖フランチェスコがいるからで、彼がフランチェスコを選んだ理由が、この聖フランシスコが1世だということだ。

昨日午前から15時ころにかけてルブンバシにマイ・マイが出没したとのことである。僕のFacebookのページには「心配ない」と投稿した。
今朝機会があったので、行きに州政府の前、帰りに国連Monuscoの前を通ってみた。Monuscoの前には56台のUNマークの入った四駆が駐車しており、中には兵隊が乗った四駆もあったが、僕は止められることもなく通過できた。要は全く静かで普段の日曜日と変わるところがなかった。もっとも今日はカトリックでは「枝の主日Dimanche des Rameaux」だから、棕櫚の枝を手に持って街を練り歩く信者たちには遭遇した。
今回のマイ・マイ騒動でマイ・マイの現実が分かってきた。武装集団には違いないが、百姓一揆の集団と考えたほうが間違いがなさそうである。どこまで不満分子で、どこまで政治集団なのか、よくわからない。
最新の記事によれば、州議会を占領しようとして軍隊に阻まれたため、国連平和維持軍Monuscoに入り、武器を捨てて、国連に彼らの行動の理解を求めたとある。
昨夜のローカルTVニュースでは、モイーズ知事とマイ・マイの話し合いがかなり詳しく放映されていた。モイーズ知事がオーナーであるニョタ(スワヒリ語で「星」)TV局だった所為もあるかもしれない。それをみていると、既に武器を捨てたマイ・マイだが、その群集は子供たちが目立つ。モイーズ知事も当惑するように子供たちを相手にまじめに対応していた。多くの子供を交えた雑多な集団を前に民主主義についてまで講義していた。子供たちは扇動されてここまで来たのに違いない。モイーズ知事は、マイ・マイの処分を司法にまかせると云っているが、子供たちはどうするのだろう。「彼らマイ・マイもコンゴ人、保護される権利がある」とモイーズ知事はいう。

マイ・マイが堂々と中心街モブツ通りを行く
ギリシャ系スーパー「プサロ」の前。
(3月23日午前)
国連関係施設が入っている囲みの内庭に陣取るマイ・マイ
既に武器を国連に預けたあとのようだ。
245人を数えるというが、中には子供がかなりいる。
「市街戦」で死者は35名ともいうが不明。
Lubumbashi: le calme est revenu après la reddition des miliciens «Bakata Katanga» à la Monusco
le 24 mars, 2013 à 7:07

La situation est redevenue calme, ce samedi 23 mars à Lubumbashi, chef-lieu du Katanga, après une matinée agitée notamment par des tirs qui retentissaient à travers le centre-ville. A la base, les Maï-Maï dénommés Bakata Katanga qui y ont fait leur entrée par la commune de la Rwashi. Selon les témoins, ces miliciens qui cherchaient à rejoindre le siège de l’Assemblée provinciale du Katanga ont été dispersés par les Forces armées de la RDC (FARDC).
Les mêmes sources affirment que parmi ces miliciens cinq ont été tués notamment au niveau du Tunnel, devant le parc hôtel, aux environs de l’auditorat militaire et au bâtiment qui abrite le service de cadastre.
Ces Maï-Maï ont alors changé de destination pour aller jusqu’aux installations de la Monusco/Lubumbashi, où ils ont cassé la barrière, avant d’entrer dans l’enceinte.
Ils ont, par la suite, rendu leurs armes au bureau de la Monusco. Il s’agit essentiellement des fusilles AK 47, des lances roquettes, des lances, des flèches, des couteaux et plusieurs armes blanches.
Un de ces combattants Bakata Katanga a exprimé leur désidérata à la Monusco:
«Nous sommes ici puisque nous ne voulons pas de cette souffrance. L’indépendance avait été obtenue en 1960 mais depuis 2010 rien ne va ici. Nous sommes fatigués d’être des esclaves. Nous sommes venus non pour nous rendre et non plus pour rendre nos armes mais pour demander à la Monusco de nous donner notre indépendance. Nous voulons que le Katanga soit un pays et que notre président soit reconnu».
Ces miliciens attendent leur transfert à l’Etat-major de la 6è région militaire au siège de la Monusco/Lubumbashi.
Ils sont accompagnés de plusieurs femmes et enfants et leur nombre peut atteindre 240, indique la police nationale congolaise (PNC). Nombreux parmi eux sont blessés.
Le gouverneur du Katanga, Moïse Katumbi Chapwe, s’est dit indigné par cette situation et il a promis de mettre ces miliciens à la disposition de la justice pour qu’ils répondent de leurs actes.
«Ils vont citer des gens que nous allons arrêter», a déclaré le gouverneur du Katanga.
Quant au bilan des tirs nourris qui crépitaient au centre ville et aux alentours des installations de la Monusco, Moïse Katumbi dit attendre le rapport de la police.
A l’entrée de ces miliciens Bakata Katanga, la panique avait gagné la ville et les commerces avaient fermé.

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