03 mars 2013

3月3日 RDCコンゴ、就学率75% RDC : plus d’un enfant sur quatre ne fréquente pas l’école, selon l’Unicef


Le dimanche 3 mars 2013
7時、晴れ、23℃、70%。
桃の節句。

ゴッフルを作った。今日はシナモン入り。シナモンを入れたのは初めての試み。これまで、ココア、干しブドウ、バニラなどを入れたゴッフルをつくったことがある。

チャド軍がアルジェリアとマリの国境でマグレブ・アルカイダ(アクミAqmi)の幹部を殺害したとチャドのデビIdriss Deby大統領が云っている。チャドはマリ北部戦線で26名の兵を死なせている。負傷者は50名に上る。フランス軍とは比べ物にならない犠牲者数である。フランス軍はまだ数人の死者しか出していない。チャドにとっては犠牲者だけが増えたのでは体裁がない。イスラミスト96名を戦闘で殺している、また首謀者たちアブ・ゼイドAbdelhamid Abou ZeidおよびモクタールMokhtar Belmokhtarを殺したと強調したいのだろう。証拠がないことで事実は確かめようもない。

米国の新国務長官ケリー氏がエジプトを訪問している。国にとってエジプトは最重要国である。エジプトの隣はイスラエルで、エジプトがイスラエルと敵対してもらっては困るからである。

キンシャサやルブンバシのような都会ではなかなか想像できないが、RDCコンゴ全体でみると児童の就学率はまだまだ低い。1/4の児童(5歳から17歳)、即ち740万児童が就学できないでいる。うち女児が男児より就学率が低く390万に上る。ユニセフが公表、コンゴ文部省(小中、職業訓練校担当省)もそれを認めている。
RDCコンゴの地方によっては安全が確保されていないという特殊事情がある。しかし、それだけではなく、学費が払えない両親も多いのだ。とくにカタンガ州に130万の就学していない児童がいるとユニセフの数字は語る。都市部よりもその数は地方に多く、都市部の3倍にもなる。
世田谷のママさんバレー・チームの方々が応援してくださっているキプシ市のフォステム小学校は授業料が安く月500円に満たない。しかし、この小学校の周りには、生徒たちを羨ましそうに眺めている靴も履いていない子供たちがいっぱいいるのである。朝、キプシの通りは生徒たちで溢れる。カトリックをはじめクリスチャンのミッション・スクールがたくさんある。それだけあっても、学校のクラスが児童数に比べて足りない。中学をみると、1年生でも年齢がまちまちである。順当に小学校からあがってきた12歳の少年たちは稀で中には25歳という「少年」も1年生のクラスにいる。生徒一人ひとりが教科書を持っているなどというのは日本の例で、ここでは先生が黒板に教科書の内容を書く。子供たちは一所懸命にそれをノートに写すのである。
小中学校はコンゴでも義務教育である。しかし、親がそれを認識していない場合もある。数字に表れない様々なことが教育の現場にはある。
ルブンバシのイマラ小中学校
サレジア会(カトリック)の経営する名門校である
現知事モイーズ氏も在校したことがある。

RDC : plus d’un enfant sur quatre ne fréquente pas l’école, selon l’Unicef
le 3 mars, 2013

イマラ校で学ぶ生徒たち
Dans un rapport rendu public vendredi 1er mars, le Fonds des Nations unies pour l’enfance (Unicef) indique qu’en RDC plus d’un enfant sur quatre ne fréquente pas l’école, soit 7,4 millions d’enfants en âge de scolarité (entre 5 et 17 ans). Le rapport a été validé par le ministère congolais de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel (EPSP).
Parmi ces enfants, près de la moitié sont en âge de fréquenter l’école primaire, et l’autre moitié ne commence pas l’école à six ans.
Pour l’Unicef, l’entrée tardive des enfants à l’école est liée, notamment, à l’éloignement des écoles par rapport à certaines localités, l’insécurité qui sévit dans leurs milieux et le coût élevé de la scolarisation.
Le rapport indique que ces enfants, qui entrent tardivement à l’école, sont plus exposés à l’échec scolaire ou à des résultats médiocres.
La majorité de ces enfants, soit 3,9 millions (53%) sont des filles, l’écart par rapport au nombre de garçons étant encore plus important au secondaire qu’au primaire.
Le rapport de l’Unicef note également que le nombre d’enfants en dehors du système scolaire en milieu rural est trois fois plus élevé qu’en milieu urbain.
Le document souligne en outre que la province du Katanga compte le plus grand nombre d’enfants en dehors de l’école, soit plus de 1,3 million.
Pour l’Unicef, les chiffres présentés dans son rapport s’expliquent notamment par l’insuffisance de financement du secteur éducatif, la faible capacité d’accueil des écoles, les faibles revenus et le faible niveau d’instruction des parents, le mariage précoce des filles ainsi que le travail des enfants, notamment dans les secteurs agricole et minier.
«Cette étude est un point de départ pour d’autres réflexions et des recherches plus approfondies dans différents domaines, que les parties prenantes devraient poursuivre, afin de s’assurer que tous les enfants de la RDC, riches ou pauvres, de Kinshasa ou du Nord-Kivu, garçons ou filles, avec ou sans handicap, bénéficient de l’accès à une éduction de qualité».
Barbara Bentein, représentante de l’Unicef.
De son côté, le ministre de l’EPSP, Maker Mwangu, qui participait à l’atelier de présentation de ce rapport, a annoncé que, en plus des fonds mobilisés par les partenaires techniques et financiers, le Gouvernement de la RDC consacrerait 40 millions de dollars dans la construction d’écoles.
L’étude présentée dans cet atelier a été conduite par l’Institut supérieur des sciences de la population de l’Université de Ouagadougou (ISSP/UO), pour le compte du ministère de l’EPSP, avec les appuis technique et financier de l’Unicef et du Département britannique pour le Développement International (DFID), ainsi que l’appui scientifique de l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (Unesco).

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