11 septembre 2013

9月10日 南ア:教育格差はアパルトヘイトの所為? L'apartheid n'est pas fini dans les écoles sud-africaines

Le mardi 10 septembre 2013
6時、快晴、2240%

携帯電話にいれるために2ギガのカード・メモリーをルブンバシで買ったら5000フラン(500円)しかしない。1ギガで十分と思ったが、1ギガのメモリーは扱っていなかった。

南仏はニースでフランス語圏スポーツ大会が7日(土)から15日まで開催されている。RDCコンゴから代表団役員74名、選手37名がニースに送られた。去年のロンドン・オリンピックと同じようなことが起こった。バスケット選手7名、自転車選手2名、サッカー選手1名が行方をくらましたのである。RDCコンゴ代表は、エージェントがいて高く売るために選手をそそのかしたといっているそうだ。選手たちのパスポートは事務局が預かっているので、彼らは旅券なしに逃げ出したことになる。いずれどこかの国で亡命申請するのではないかと思う。

下の記事を読むと「南アでさえ」、と思う。タイトルは「学校ではアパルトヘイトが終わっていない」というもので、その論旨は聊か誇張に過ぎると僕は思う。なぜなら、南アに限らず世界のどこでも同じ現象が多かれ少なかれ見られるのであって、「アパルトヘイト」と直接関係がないからである。南アだから貧富の差を「アパルトヘイト」に結びつけたといえる。

南アの教育問題はアフリカ大陸全体に共通する。ネルソン・マンデラは「教育こそ世界を変える最強の武器である」と云ったそうだが、その重要性は分かっていても簡単に改善できないのが現状だろう。南アは毎年国家予算の2割前後を教育に割いている。国内総生産の6%にもあたる。政府として努力はしているわけだ。従って、南アについては、何れ教育環境が改善されるだろう。
都市と地方の格差が極端に開いている。地方では、大学入試資格試験に合格率0の学校がある。図書館もない、理科実験教室もない、教科書さえ最新版がない、ないないづくし地方がまだまだ多くある。この格差が放置されているとはいえないと思う。しかし、南アでさえこうなのだ。
DRCコンゴをみると、都市部(キンシャサやルブンバシ等)では、公私立学校がかなり充実しているといえる。とはいえ、教科書を生徒が持てるというわけではない。クリスチャン君が通っているカトリック系私立マペンド校でも、教科書は先生しか持っていない。必要箇所を各生徒がコピーする(街で15円)。または先生が内容を黒板に書いて、それをノートに写すのである。それでも公立校よりも恵まれている。先生がいるからだ。公立校では先生が足りない。なり手がいない。教室が不足している。教育をもしカトリック教会がその活動として担わなかったら、この国の教育は既に破綻していたに違いない。

記事に見えるヨハネスバーグの聖ヨハネ校St John’s Collegeは、例に出すにしても極端だ。この学校は超エリート私立校である。寄宿舎に入ると、年間150万円以上、通学でも100万円近くの学費がかかる。入学試験も難しい。中高一貫校で卒業して国家試験を通ると英国のケンブリッジ大などに留学する生徒が通う学校である。カトリック系で創立100年以上の歴史を誇る。この学校を格差の例として示すのは如何なものか。
聖ヨハネ校は男子校だが、黒人生徒も勿論勉学している。南ア社会を反映して圧倒的少数派には違いないけれども。それは貧富格差の問題でアパルトヘイト人種差別の延長ではない。
聖ヨハネ中高等学校
ヨハネスバーグ
英国のエリート校と同じく学業に芸術にスポーツにと
貴族的人間教育を目指している

L'apartheid n'est pas fini dans les écoles sud-africaines
Près de 20 ans après la fin de l'apartheid, l'école est devenue le catalyseur de toutes les inégalités.
«L’éducation est l’arme la plus puissante pour changer le monde», déclarait Nelson Mandela. Pourtant, l’Afrique du Sud fait figure de «lanterne rouge» en matière d’éducation. Elle se classe avant-dernière  dans l'enseignement des matières scientifiques, juste devant le Yémen, révèlent les chiffres du Forum économique mondial.

Depuis 1996, le pays dépense pourtant des sommes importantes dans le domaine de l’éducation, entre 18% et 22% de son budget, soit environ 6% du PIB, selon le site Geopolis.

Mais l’état du système scolaire public reste déplorable, rapporte encore Geopolis. De nombreux lycées ne comptabilisent aucun bachelier, notamment dans la province rurale du Limpopo. D’après le porte-parole du ministère provincial de l’Education interrogé par le site, en 2012, cinq établissements scolaires ont eu un taux de 100%... d’échec au baccalauréat.

Le lycée Alapha en fait partie. Il est devenu le symbole de ces établissements qui «perpétuent une forme d’apartheid»: structures vétustes, pas de bibliothèque, aucun matériel scientifique, peu de manuels scolaires actualisés…

En 2012, l’Etat a même été condamné pour ce manque d’équipement, rappelle le Geopolis. La Haute cour de Pretoria a jugé que le manque de manuels scolaires constitue une «atteinte au droit constitutionnel à une éducation de base»: plusieurs mois après la rentrée de janvier, plus de 5.000 écoles rurales, soit environ 1,7 million d'élèves, n'avaient pas encore reçu leurs livres de classe, affirme Geopolis.

Un révélateur d'inégalités
聖ヨハネ中高等学校
ヨハネスバーグ
Lorsque les familles en ont les moyens, elles préfèrent donc inscrire leurs enfants dans le secteur privé. Le système scolaire est un révélateur des inégalités «qui minent le pays». D’un côté les établissements publics dépourvus de tout équipement, de l’autre les écoles privées, comme le St John’s College à Johannesbourg dont une année d’études coûte plus de 7.000 euros par an.

D’après les autorités, cette situation repose surtout sur la difficulté à recruter des professeurs en zone rurale, rapporte le site. Au lycée Alapha, le directeur admet devoir parfois se mettre à enseigner lui-même faute de professeurs disponibles.


En dehors des provinces rurales, ces écoles de seconde zone sont bien souvent situées dans les townships à majorité noire, contribuant ainsi à entretenir les inégalités post-apartheid et les difficultés d’emploi des populations noires en Afrique du Sud, ajoute l’article.

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