04 mars 2014

3月4日 モロッコの女性「かみなり族」! Kesch Angels, le gang des bikeuses marocaines

Le mardi 4 mars 2014
6時、うす曇、25℃、65%。12時、快晴、26℃、65%。
マルディ・グラ。今年の復活祭は420日になる。そのころに旅券の増補ページを作ってもらうためにザンビアの首都ルサカの日本大使館に行く予定をたてよう。

甘すぎるのかなぁ。家の子クリスチャンの成績が芳しくない。「勉強しろ、勉強しろ」と五月蝿く言ってもサッカーの練習には熱心でもなかなか勉強してくれない。学校の先生は現状でも「悪くはない」といってくれるが、もうちょっと努力して欲しい。とはいえ、学校の成績がトップだって世の中にでれば大したことがない、学校の評価なんて詰まらないといわれえばそれまでだ。どうしようかな。サッカーではチーム・リーダー(キャプテン)になっているので責任感はあるようだし、仲間の信頼が厚いようだ。それなら、それでいいか。

僕の親友中の親友TS君の奥様から家の庭に咲く花の名前を教えていただいた。その一つがマルバビスカスである。頷き姫芙蓉、スリーピング・ハイビスカスという洒落た別名があることも分かった。以前コンゴ人から贋ハイビスカスという名ではないかと云われたが納得しなかった。
スリーピング・ハイビスカス
頷き姫芙蓉という別名もある

ロンドンのメタル取引所の銅価格は去年1年間で9%ほど下がった。現在トン当たり7075ドル前後で取引されている。しかし、以前に比べれば堅調に推移しているといっていいだろう。
ところで、去年2013年のRDCコンゴにおける銅生産高(846000トン)が1988年以来はじめて隣国ザンビアの生産高を僅かだが抜くのではないかと見られている。
RDCコンゴで銅を生産しているのはトップが米国のマクモラン傘下のテンケ・フングルーメ、続いてスイスのグレンコア(ムタンダ・マイニング及びカモト・カッパー)である。RDCコンゴで問題なのは鉱山法の不安定、電気の安定的供給の難しさ、セキュリティの3点であろう。しかし、どうも困難さがあるからこそ競争が抑えられ高い利潤を齎しているのではないかと思われる。
日本企業も是非RDCコンゴで再挑戦して欲しいものである。その成功に僕も寄与したいと念願している。

モロッコの女性「かみなり族(ケッシュ・エンジェルス」の写真をはじめとした写真展が38日までニューヨークのギャラリーで開かれている。写真家はハッサン・ハジャジ、モロッコ出身で英国在住。これまで「モロッコのロック・スター」、「ダッカ=マラケシ」等、一風変わったモロッコを対象に写真展をしてきた。今回は、バイクが流行のモロッコを舞台に女性ギャング「かみなり族」を被写体にした。現実に「ケッシュ・エンジェルス」なる女性「かみなり族」があるわけではない。モロッコでは多くの女性がバイクを運転して、学校や職場に通っている。ハジャジさんのアイデアによる「演出」としてのギャング団である。
モロッコらしいローカルな衣装に身をつつんだ女性たちが、イスラムの特色である顔を隠すヒジャブをつけてバイクに乗る姿はユーモアもあるし、また優雅でもある。
アラブ世界でも解放的なモロッコならではの企画、演出であると僕は思う。
(下記の記事で「オートバイ乗り」をmotardと云わずbikeuseと云っているが、これは記者の造語になろう。男性ならmotardで済む。女性なのでbikeuseとしているが、ではこの男性形bikeurがあるかというとこれも辞書にはない)。



女性「かみなり族」!
モロッコ

Kesch Angels, le gang des bikeuses marocaines
Découvrez ces femmes qui ont décidé de faire de la moto en hijab.

Au Maroc tout le monde se déplace en moto, des femmes, des enfants et même des personnes âgées. C'est la raison pour laquelle Hassan Hajaj, un artiste marocain qui réside à Londres, en a fait le thème principal de ses dernières œuvres. Il a réalisé une série de photos intitulée Kesh Angels dans laquelle il met en scène un gang de bikeuses. Outre la dimension artistique du projet, le photographe de 53 ans voulait également promouvoir le peuple et la culture marocaine, souligne le site Vice.

Après plus de 10 ans de carrière et des collaborations avec de nombreux magazines de mode, Hassan Hajaj a remarqué que son pays servait souvent de toile de fond, sans qu’on s’y intéresse vraiment. Parti très jeune pour l’Angleterre, le photographe a gardé un lien avec son pays d’origine qu'il souhaite aujourd’hui partager à travers ses photographies.

«Je veux montrer quelque chose de propre à Marrakech, et prouver que même si nous avons des cultures et des religions différentes, nous partageons beaucoup de choses en tant que citoyens. Cette série regroupe des femmes qui font des tatouages au henné sur la place principale du Maroc —un endroit très prisé des touristes. L'une d'elles, Karima, m'a inspiré cette série de photos. Elle porte un voile, des abayas et des djellabas en tissu vraiment incroyables. Elle se déplace également en moto pour aller au travail— c'est une femme normale qui bosse huit à dix heures par jour. Elle parle quatre ou cinq langues. Elle s'occupe aussi de ses deux enfants, et elle a construit sa propre maison», a-t-il expliqué.

Bien qu’il n’existe pas réellement de gangs de bikeuses, Hassan a mis en scène ce groupe d’amis. On retrouve ce groupe de femmes voilées vêtues de djellaba et de foulard Louis Vuitton posant comme des gangsters et adoptant des attitudes en totale contradiction avec leurs tenues vestimentaires confectionnées par le photographe lui-même. Un mélange qui fonctionne et qui fait ressortir la force de ces femmes, une caractéristique qui a également étonné l’artiste  qui a su faire fusionner le traditionnel marocain et l’extravagance du contemporain.

«J'ai été impressionné par la force de ces femmes, et j'ai vraiment essayé de montrer que leur indépendance était une chose très naturelle. Si ces photos avaient été prises à Paris ou à Rome, je pense qu'on ne m'aurait pas demandé ce qu'il y avait de si unique sur ces femmes qui posent sur des bécanes», raconte l’artiste.


Hassan Hajaj s’était déjà illustré avec des œuvres tout aussi décalées avec Maroccan Rock Stars ou encore Dakka Marrakesh, exposera  Kesh Angels à la galerie Taymour Grahne à New York jusqu'au 8 mars prochain.

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