09 août 2015

8月2日 ブルンディで将軍が暗殺された Burundi: un général assassiné


Le dimanche 2 août 2015

7時、快晴、21℃、50%


コンゴ人は信用できないなぁ。日本でもオークションに出す車の走行距離をごまかす例が絶えないようだけれど、ここではタクシーの運転手が毎日キロ数を調整して僕に毎夜仕事の終了後レポートしているようだ。困ったなぁ。今の運転手は警察に顔がきくので警察とのトラブルがないのがとりえなんだが。

どうやってごまかしているのだろう。そのトリックが知りたい。

正直なコンゴ人には出会ったことがない。「俺はカトリックだから嘘はつかない」などという輩が一番駄目だ。毎日曜日熱心に教会に行くような人物でも同じこと。いったい神の御前で何を祈っているのか。今週の罪の許しをたのんでいるのか。

現地工事をコンゴ人業者にさせたら苦労だろう。アルジェリア人も同じだった。管理が大変。こちらが疲れ切ってしまう。


今朝ブジュンブラ(ブルンディの首都)で元諜報機関トップ、ンシミリマナ将軍が暗殺された。ンクルンジザ大統領の側近中の側近、No.2と見られた人物である。

5月のクーデタ事件では、ダルエスサラムの会議に出ていて不在中のンクルンジザ大統領を守ってクーデタを失敗させた功労者である。

将軍は車に乗っていたところをロケット砲で攻撃された。攻撃した側は軍服を着ていたというから、5月のクーデタを仕掛けた軍人たちだろう。

ブジュンブラの平和は、周辺国特にルワンダ、RDCコンゴに影響する。不正選挙で当選したと非難されているンクルンジザ大統領だが、暴力によってではなく、国民的合意を達成してもらいたい。
暗殺されたンシミリマナ将軍

Burundi: un général assassiné


Le général Nshimirimana aurait dirigé la contre-offensive du régime sur les auteurs de la tentative de coup d’Etat de mai 2015.

Adolphe Nshimirimana, chef de la sécurité nationale et ancien directeur des services de renseignement du Burundi, a été tué par un tir de roquette, dans la capitale burundaise.

L’officier militaire a été assassiné dans le quartier de Kamenge en même temps que l'un au moins de ses gardes du corps, à bord de sa voiture.

Ce dimanche matin, des tirs sporadiques ont eu lieu dans le nord-est de Bujumbura, où il a été tué, selon une correspondante de la BBC.

Les assaillants, en uniforme, étaient à bord d’un véhicule militaire, selon des témoins.

"Un compagnon de lutte"

"Il a été tué par une roquette (…). Il était dans sa voiture, avec des gardes du corps", a commenté Willy Nyamitwe, un porte-parole de Pierre Nkurunziza.

"Je viens de perdre un frère, un compagnon de lutte. Triste réalité..." a twitté Nyamitwe.

Selon certaines sources sécuritaires régionales, le général Nshimirimana a dirigé la contre-offensive du régime sur les auteurs de la tentative de coup d’Etat de mai dernier.

Il a été chef du Service national de renseignements (SNR) pendant une dizaine d’années, avant d’être nommé conseiller spécial du chef de l’Etat, en 2014.

Le Burundi a basculé dans la violence depuis l’annonce de la candidature de Nkurunziza à un troisième mandat, en avril dernier. Des dizaines de personnes ont été tuées dans des heurts, notamment à Bujumbura.

L’opposition a boycotté les élections législatives et la présidentielle du 21 juillet, lors de laquelle Pierre Nkurunziza a été réélu.

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