28 février 2016

2月22、23日 バン・キムン氏、ブルンジ訪問 Nkurunziza pour "un dialogue inclusif"

Le lundi 22 février 2016
5時半、快晴、26℃、65%。茜色の朝焼けに黒いヤシの木々が映えてアフリカらしい。

出先から帰宅してネットに一旦つながったと思ったら、1時間後にはもう繋がらなくなった。なんだ、こりゃ。全く不安定。これはOrange社のインターネット。
一方、携帯Vodacomは朝からつながらない。これが電話か。Airtelでは電話ができるが、僕のクレジットが少なくなっている。
20時半、まだネットに接続不可。

Le mardi 23 février 2016
5時半、雨、26℃、65%。激しい雨。これでは傘もなく外出できない。7時半までに小雨になればよいが、

ネットが通じた。昨夜の不通が嘘のよう。

ブルンジ(首都ブジュンブラ)の大統領ンクルンジザは、23日(火)国連総長バン・キムン氏の訪問を受けて、反体制派とも話し合う用意があると述べた。
逮捕状の撤回とか、放送局の再会許可とか、国連総長にそれなりの譲歩を見せた。「包括的対話」をすると22日(月)には与野党が同じテーブルについた。しかし、野党責任者の大方は既に隣国や欧州に避難しているから、国内にとどまっている責任者は少ないのである。
バン・キムン氏の期待と自画自賛ではブルンジ内戦は止みそうにもない。
国連総長は、この後、RDCコンゴ東部キヴ州および首都キンシャサにシフトする。
バン・キムン氏とンクルンジザ大統領(左)
Nkurunziza pour "un dialogue inclusif"
BBC Afrique

Le président burundais Pierre Nkurunziza s'est engagé à ouvrir un "dialogue inclusif" avec l'opposition, a indiqué le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon à l'issue de leur rencontre mardi à Bujumbura.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, en visite au Burundi où il a rencontré le président Pierre Nkurunziza.
Cette annonce s'inscrit dans une série de mesures prises ces derniers jours par le gouvernement burundais notamment la levée de mandats d'arrêts internationaux, l'autorisation de réémettre pour deux radios.
Ces mesures ont été interprétées mardi par le secrétaire général de l'ONU comme des "gestes de bonne volonté".
Des responsables politiques de l'opposition et du parti au pouvoir "ont promis de s'engager dans un dialogue inclusif. C'est ce que le président Nkurunziza a également confirmé, qu'il allait s'engager dans un dialogue politique", a déclaré M. Ban à l'issue de son entretien avec M. Nkurunziza.
"Les responsables politiques burundais doivent être prêts à rassembler le courage et la confiance qui aboutiront à un processus politique crédible", a ajouté le secrétaire général de l'ONU.
Lundi soir, ce dernier avait réuni à la même table les rares responsables de partis politiques d'opposition à ne pas être partis en exil et ceux du parti au pouvoir, le CNDD-FDD.
Rien ne les empêche de continuer sur cette voie", a estimé M. Ban mardi.
La question demeure toutefois de savoir qui sera invité à participer à ce dialogue politique.
Sur ce point, crucial, le président Nkurunziza a précisé: "Ce dialogue concerne tous les Burundais à l'exception de ceux qui sont engagés dans des actes de déstabilisation".
"Gages d'ouverture"
Le gouvernement burundais a donné quelques gages d'ouverture ces derniers jours à l'approche de la visite de Ban Ki-moon puis de celle, jeudi et vendredi, de chefs d'États africains dépêchés par l'Union africaine.
Mardi, la présidence a ainsi annoncé la remise en liberté imminente de 2.000 détenus, sans toutefois préciser s'il s'agissait de personnes arrêtées en lien avec la crise ou non.
La justice burundaise a également récemment annulé des mandats d'arrêts internationaux contre quinze personnalités, dont plusieurs leaders de l'opposition en exil.
Enfin, Bujumbura a accordé vendredi à deux radios privées le droit de réémettre. Reporters sans Frontières a "pris acte" mardi de cette décision, tout en s'inquiétant de "l'acte d'engagement" que les directeurs de ces médias ont dû signer en échange de la permission d'émettre. Ce document leur enjoint de fournir une information "qui ne porte pas atteinte à la sécurité du pays"

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