18 octobre 2016

10月12日 RDCコンゴ:マイマイ首領ジェデオン投降劇 Gédéon Kyungu, chef de la milice Bakata Katanga, s’est rendu en RDC

Le mercredi 12 octobre 2016
6時、快晴、26℃、35%。

ムクウェゲ氏の東京公演の最中、会場から一人のコンゴ人が壇上に突如あがって何かを訴え始めたようだ。
ムクウェゲ氏の話は、全国紙をはじめネットで広く報道された。ノーベル平和賞候補であること、東京大学で講演があったことで、ニュースバリューがあると判断されたためだろう。
しかし、最初に書いたちょっとした事件について書いているのは「ザ・ハフィントンポスト」だけであるようだ。

2103年にルブンバシのカサパ刑務所を脱獄して、行方をくらませていた武装強盗集団マイマイの首領ジェデオンGédéon(日本語訳旧約聖書ではギデオン)が投降した。
カサパ刑務所では死刑囚として収容されていたが、いつ死刑が執行されるか誰も知らなかった。僕は死刑執行の意思が国側になかったのではないかと思う。ここの刑務所は、金次第、金があればベッドも買えるし、食事も別、私事選択の使用人さえ雇えるのである。ともかく外務のギャング集団の応援を得て脱獄した。ついでに受刑者たちが『100名以上逃げ出した。
そのジェデオンがあらわれて、武器を捨てたのである。死刑囚として刑に服するために出頭したのではない。カタンガ州の独立を叫ぶ集団「バカタ・カタンガ」の首領として、政府に恭順の意を示すために投降したという建前である。
カビラ大統領に説得されたとジェデオンは云っているそうだ。すなわち、カビラ大統領の点数稼ぎに協力したのだ。勿論手錠を掛けられるでもなく、軍の車に乗ってどこかに再び消えた。
投降したのだから、「バカタ・カタンガ」の同士たち100名と一緒に国軍に迎え入れ、ゲデオンには将軍のタイトルをやるのだろうか。過去にそんながあるから、ありえない話ではない。ジェデオンが非人道の罪、戦争犯罪で起訴、死刑を言い渡されているのに、まるで英雄扱いされているようである。
ジェデオン
ギャングの首領だが
食人癖、呪い師、誇大妄想
要は犯罪者

 Gédéon Kyungu, chef de la milice Bakata Katanga, s’est rendu en RDC
11 octobre 2016  VOA

Le seigneur de guerre Gédéon Kyungu Mutanga vient de se rendre à Lubumbashi avec une centaine des miliciens Mai Mai Bakata Katanga, Haut-Katanga, RDC.

Les autorités de l’ex-province du Katanga ont présenté à la population Gédéon Kyungu Mutanga, le chef de guerre de la milice Bakata Katanga, mardi devant le bâtiment du 30 juin siège de l'assemblée provinciale, a constaté le correspondant de VOA Afrique sur place.
Condamné à mort pour crimes de guerre, le chef militaire de cette milice qui sème la terreur dans cette province, s’est rendu aux autorités congolaises accompagné d’une centaine de ses miliciens.

Il a fait sa reddition à la mi-journée à une quarantaine de kilomètres de Lubumbashi sur la route Kasenga .

Kyungu Mutanga, alias "Gédéon" est sorti de clandestinité à l'occasion d'une cérémonie officielle impromptue en son honneur devant quelques centaines de policiers et militaires et quelques dizaines de badauds à proximité de l'assemblée provinciale du Haut-Katanga.

Arrivé à bord d'une jeep de l'armée, M. Kyungu Mutanda, accusé d'être à la tête d'un groupe rebelle sécessionniste ("Bakata Katanga") ayant semé la terreur au Katanga ces dernières années, a été accueilli par des danses et des chants festifs interprétés par une fanfare.

Gédéon Kyungu Mutanga s'est rendu aux autorités de la province du haut Katanga avec une centaine des miliciens
Gédéon Kyungu Mutanga s'est rendu aux autorités de la province du haut Katanga avec une centaine des miliciens
"J'avais reçu des armes en 1998 (pendant la deuxième guerre du Congo, NDLR) de feu Mzee Laurent Désiré Kabila (le père de l'actuel président congolais Joseph Kabila assassiné en 2001) pour barrer la route aux ennemis rwandais", a-t-il déclaré en kiluba, la langue des Lubas, l'ethnie des Kabila.

"Aujourd'hui, répondant à l'appel du président Joseph Kabila (exhortant les groupes armés à se rendre, NDLR), je suis venu déposer les armes", a ajouté le chef milicien, barbu et chapeauté, qui arborait un tee-shirt à l'effigie du président Kabila barré du slogan "Shikata" ("demeure", "reste longtemps" en kiluba).

"Nous voulons la paix. Je n'ai peur de personne, ni de la justice de mon pays", a-t-il lancé sur un ton dédaigneux avant de quitter les lieux à bord de la voiture du gouverneur du Katanga, Jean-Claude Kazembe, présent sur les lieux.

"L'ex-seigneur de guerre Gédéon a déposé les armes. C'est une victoire pour le peuple congolais", a déclaré à l'AFP le général Philémon Yav, chef de la 22e région militaire, couvrant le Katanga.

"Les négociations pour aboutir à ce résultat ont duré plus d'une année", a ajouté l'officier, appelant les quelques dizaines de groupes armés encore actifs dans l'est du pays à "suivre ce bon exemple".

Interrogé sur le statut de M. Kyungu Mutanga, le général Yav a déclaré que celui-ci était "sous la surveillance de l'armée", mais qu'il n'était ni détenu, ni en résidence surveillée.


A la tête d'une groupe maï-maï (milice d'auto-défense) pendant la deuxième guerre du Congo (1998-2003), "Gédéon" avait refusé de rendre les armes à la fin du conflit. Arrêté, il avait été condamné à mort en mars 2009 pour "crimes de guerre, crimes contre l'humanité, mouvement insurrectionnel et terrorisme" avant de s'évader en septembre 2

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