快晴。7時、26℃、52.5%。
昼間はかなり暑い。15時、室内32℃、但し湿度は30%。扇風機をつけると涼しい風
新しい日本大使がキンシャサに赴任している。富永純正(とみなが よしまさ)大使。青年海外協力隊OBだそうだ。大使が毎日新聞の記者に対して「大使館に閉じこもっているつもりはない。どんどん地方に出向いて草の根、現場主義を貫きます」とおっしゃったらしい。「らしい」というのは、記事そのものが検索で出てこなかったためだ。見出し記事にそう書いてあった。これはコペルニクス的に前大使とは違うご仁が赴任された可能性がでてきた。初志貫徹されんことを祈る。
(画像は富永大使であろうと思われる。ネットでひろった在モロッコ大使館勤務公使の姿である。今年2月のもの。もし違っていたらご指摘いただきたい)。
今日は脚が痛いだろうと思ったらそうでもない。むしろ腕が痛い。これはロフォイ瀑布に通じる細い道でハンドルを右左にしょっちゅう切らなければならなかった所為だろう。でも、よく寝た。疲れがどっとでた。
10時半、ネット不通。電話も不通。11時15分、回復。
11時半、断水。14時半、回復。
カタンガ州の鉱山のいくつかな出水で休止している。出水そのものが必ずしも休止の原因ではない。出水したら排水すればいいのである。しかし、その作業ができない。下記の記事でキプシの休止もとりあげられているが、キプシはジェカミン社の鉱山である。キプシは出水した鉱山をスイスの会社にまかせたが、スイスが最終的には権利放棄し、現在南アの会社が鋭意排水作業を今年夏からしている。記事の中心はサカニア(ルブンバシから南東に170キロ、ザンビアとの鉄道の国境)の鉱山の出水について批判している。日本がムソシで銅鉱山開発をしたSodimiza(現Sodimico)がロンシ鉱山(サカニア地区)の所有権を巡って訴訟でカナダのクアンタムに勝訴したのはいいが、採掘続行がされず休止しているというのである。Sodimicoは借金だらけの会社で、引き取り手がない会社である。Sodimicoには資本もないし、技術もない。いずれどこかの海外企業にロンジ鉱山を任せなければならないが決定が遅い。ムソシ鉱山も出水している。ムソシは韓国の企業が再開発するとの期待もあったが、契約までにはいたっていない。Gecamines社もSodimico社も去年12月民営化されたが、民営化の成果が全く上がっていない、と僕は考える。以下の記事の論調は厳しさに欠ける。
Noyade de la mine de Lonshi à Sakania au Katanga une année après avoir été cédée à la société Sodimico
La liste des carrières minières noyées sous les eaux ne fait que s’allonger dans la province du Katanga où est signalée actuellement, après la mine de Kipushi, celle de Lonshi située dans le territoire de Sakania et qui subit le même et triste sort d’une déplorable noyade
Après la mine de Kipushi, Lonshi, une autre mine du Katanga dans le territoire de Sakania, vient d’allonger la liste des mines noyées de la RDC. Une année après l’avoir héritée de la Comisa, par un arrêt de la Cour suprême de justice, la Sodimico n’a pas pu faire plus pour sauver ce patrimoine. Après l’arrêt rendu en juin 2010 par la Cour suprême de justice attribuant à la Société de développement minier et industriel du Congo les deux mines de Kishiba et de Lonshi dans le territoire de Sakania, au Katanga, un drame s’abat actuellement sur la mine de Lonshi, jadis gérée par la Compagnie minière de Sakania (Comisa), l’une d’anciennes filiales de la canadienne First Quantum Minerals. Aujourd’hui, la mine de Lonshi n’est plus que l’ombre d’elle-même. Pourtant, il y a quelques mois, la mine était vouée à un avenir prometteur.
Mais, une décision judiciaire a vite compromis ce bel élan. L’on pensait alors que le nouvel acquéreur, à savoir la Sodimico pouvait rapidement insuffler une nouvelle dynamique. Malheureusement, cette ex-entreprise publique, passée depuis janvier 2011 sous statut de société commerciale, a tout l’air de battre de l’aile, malgré la création de la Sodifor, entreprise minière née sur les cendres de Frontier et de la Comisa. La mort à petit feu de la mine doit donc interpeller plus d’un. C’est la preuve de plus de la persistance des pesanteurs institutionnelles qui bloquent la relance de l’appareil minier congolais. Et, c’était d’une certaine manière, une mauvaise publicité sur l’environnement des affaires en RDC.
Les inquiétudes de la Grande Bretagne
De passage fin septembre au Katanga, l’ambassadeur de la Grande Bretagne, Neil Wigan, est largement revenu sur le sujet. Le diplomate a déclaré durant son séjour dans la province minière du Katanga que le climat des affaires au Katanga n’incite pas les hommes d’affaires britanniques à investir dans cette province. Selon Neil Wigan, le climat des affaires n’y est pas attrayant, ce qui explique, pense-t-il, le peu d’investissements britanniques au Katanga. Pourtant, affirme-t-il, certains investisseurs britanniques veulent investir dans le secteur minier.
«C’est important qu’ils [Ndlr : les investisseurs] puissent avoir les exemples des sociétés qui ont réussi pour les encourager à faire de grands investissements», a indiqué l’ambassadeur britannique, ajoutant que certaines entreprises étrangères qui ont investi dans le secteur des mines en RDC ont connu des difficultés. Il a, ensuite, cité le cas de l’entreprise First Quantum à qui le cadastre minier congolais avait retiré les permis d’exploitation.
La mine de Lonshi noyée, la liste des mines perdues dans cet état en RDC, faute certainement d’un management approprié, ne fait que s’allonger. L’on se souvient notamment de la perte de la mine de Kipushi, presque irrécupérable après sa noyade. En sera-t-il également le cas pour la mine de Lonshi. C’est en tout ce qu’il ne faut pas espérer. Cependant, il faut un sursaut d’orgueil de la part de la Sodifor pour rouvrir la mine à l’exploitation. Sinon, la mine de Lonshi sera une mine de plus perdue par la RDC. Car, noyée et irrécupérable à jamais.
Ainsi, à la veille de dix ans du Code minier de 2002, il est temps que le Gouvernement repense sa politique dans le secteur minier. Au cas contraire, le secteur minier ne sera jamais à mesure de servir, comme il se devait en être le cas, de moteur du développement de la RDC. Pour rappel, c’est en septembre 2010 que le Tribunal de grande instance de Kipushi, au Katanga, a procédé, à Sakania, à la récupération des mines de Lonshi et de Kishiba, exploitées alors par Frontier et Comisa Sprl, toutes filiales de la firme canadienne, First Quantum Minerals. C’est la conséquence d’un arrêt de la Cour suprême de justice, rendu en juin dernier. Pour la haute juridiction du pays, les deux mines précitées faisaient désormais partie des zones minières de la Sodimico.
F.K./Le Potentiel