21 janvier 2012

1月21日 国内難民10万人 plus de 100.000 déplacés depuis les violences de novembre 2011 (HCR)

Le samedi 21 janvier 2012
晴れ。7時、22℃、75%。寒い。
13時半、26℃、62.5%。快い暖かさ。

14時、突風とともに停電。回復は17時。

のAFP電によると、去年11月末の大統領選挙後10万人の国内難民が生まれたという。RDCコンゴの東部、東北部(ルブンバシから1500~2000km)で政治不安を背景に外国軍(FDLR:ルワンダ開放民主軍等)が蛮勇をふるっているのだ。これらの外国軍等は強盗、強姦、強制労働を住民にもたらすから、村人たちは故郷を捨て逃げるわけである。FDLRは
D=「民主主義」、L=「開放」などと麗句を並べているが、要は「ギャング」、無頼で主義主張などない。
対処は、国軍FARDCがしっかりしなければならないのだが、13万いるというこの国軍が頼りない。米軍やベルギー軍による訓練もうけているのだが、何しろ給与が殆どはらわれていない。だから使命感がない。戦闘があれば戦線離脱、逃げてしまう。それはモブツ独裁大統領の頃も同じだった。
10万という数字をしかし、俄かには信じがたい。北キヴ州で3万5000人、南キヴ州で7万人。記事をよく読むと、国連としては現地のアクセスが危険で不可能なので詳細は掴めないといっている。数字は大雑把に捻り出したもののだろう。「多数の」国内難民が発生したという代わりに数字を挙げて見せた。国連や国際NGOがよく使う修辞である。
日本の新聞はRDCコンゴで10万人の国内難民などといっても、ニュース・バリューがないのか、もう一行も書いてくれない。

RD Congo plus de 100.000 déplacés depuis les violences de novembre 2011 (HCR)
20 Janvier 2012

Plus de 100.000 personnes ont fui les violences dans la région orientale de la République démocratique du Congo (RDC) depuis la présidentielle contestée du 28 novembre dernier, a indiqué vendredi le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

"Le regain de violence, impliquant des troupes du gouvernement, les forces des FDLR (Forces démocratiques de libération du Rwanda) et des groupes de défense locaux, dans la région orientale et instable de RDC a obligé plus de 100.000 civils à abandonner leur foyer depuis novembre dernier", a déclaré un porte-parole du HCR, Adrian Edwards, lors d'un point presse.

"Nous sommes très inquiets des conséquences de cette violence", a-t-il ajouté, précisant que rien ne permettait d'affirmer que ces personnes avaient pu retourner chez elles.

Le HCR estime ainsi que quelque 35.000 personnes ont été déplacées au Nord-Kivu lors d'affrontements entre milices sur les territoires de Walikale et de Masisi, des violences durant lesquelles 22 personnes ont été tuées et un nombre inconnu de femmes ont été violées.

Au Sud-Kivu, les attaques dans le territoire de Shabunda ont conduit 70.000 personnes à quitter leurs maisons.

La majorité des déplacés vivent dans des familles d'accueil, dans des campements de fortune bondés, ou dans des écoles occupées, selon le HCR qui a envoyé sur place une équipe d'experts pour évaluer leurs besoins.

Certains des déplacés ont expliqué au HCR qu'ils étaient victimes de "travail forcé, de harcèlement et qu'ils avaient subi des violences".

M. Edwards a expliqué que les experts onusiens ne pouvaient pas se rendre dans tous les endroits où se trouvaient les déplacés pour des raisons de sécurité.

La réélection contestée du président Joseph Kabila en novembre dernier a provoqué des tensions et des violences. La crise électorale se prolonge à travers les législatives, qui font elles aussi l'objet de nombreuses contestations.
© AF

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