27 septembre 2013

9月27日 「アフリカ桃の木」 pêcher africain

Le vendredi 27 septembre 2013
6時、快晴、25℃、35%

RDCコンゴ東部内戦で性的虐待を受けた女性被害者を救う南キヴ州ブカブ市のパンジ病院ムクウェゲMukwege院長にスウェーデンのライト・ライブリフッド賞が授与されることになった。日本では高木仁三郎氏が1997年に受賞している。

ギニア(首都コナクリー)では明日国会議員選挙が行われる。3年来、延びに延びてやっと明日の投票日になった。選挙運動の最中、暴力沙汰が何件も起きている。無事に、民主的に選挙が行われて欲しい。201011月の大統領選挙が極めて民主的に行われたという実績をさらに固めなければならない。

東京のギニア大使館には僕の友人Sさんが領事担当として勤めている。僕のパリ時代、だから丁度40年前に知り合った。彼女のフランス語の発音は、僕のように地中海人の発音ではなくて正調である。今年11月初めに音楽会でバルバラのシャンソンを歌うことになっている。聞きたかったなぁ。今年は一時帰国できない。そんな経済的余裕がないからである。夏休みのタンザニア旅行で贅沢をしすぎた。Sさんに僕がつけた渾名はマドモワゼル・ヴァンMademoiselle Vin(ワインさん)。二人でカルティエ・ラタンの安酒をよく飲んだ。勿論ここ30年はマダム・ヴァンMadame Vin

BBC Afriqueによると、RDCコンゴの東の隣国ブルンジでイスラム教徒狩りが行われ300名以上の逮捕者がでた。首都ブジュンブラだけでなく主要都市で一斉に行われた。勿論ナイロビのショッピング・モールでのシェバブによるテロの影響である。ブルンジもアフリカ連合UAの一員としてソマリアに派兵している。ブルンジ政府の言分は「予防的措置」ということだが、回教徒全員がイスラミスト(急進派)であるわけもなく、元々民主的ではないブルンジ国だけに、また観光立国でもないブルンジだけに、テロの対象とはなりにくいと思う故、この政府のイスラム教徒狩りは、反政府分子、不満分子を痛めつける口実として実施されたのではないかと僕には考えられる。

エジプトでムスリム同胞団が非合法化された。これじゃ、民主主義もあったものではない。

アフリカ大陸というと何かまだ知られていない動物や植物があるのではないかとされる。珍しい動植物がいても良さそうだと思われる。病気で云えば「エボラ熱」のような。そうした好奇心を満足させてくれるかもしれないのが次の記事だ。
フランスのグルノーブル大学とカメルーンのブエア大学の共同研究で、ある植物の分子がモルヒネの分子を単純化した構造と同じであるということが発見された。
その植物とは「アフリカ桃の木pêcher afrique」でサハラ以南のアフリカには一般的に見られるという。伝統的にこの木の樹液、葉、根を薬としてアフリカ人は用いて来た。あらゆる病気に効くらしい。マラリア、腹痛、頭痛、発熱等々。
分子構造の分析から、結局はモルヒネの如く、神経に作用して痛みを麻痺させるところから何にでも効く薬となったのであろう。サンドスが製造販売しれいる『トラダモルTramadol』と同じ分子構造だから、アフリカ人は只同然で鎮痛剤、解熱剤が手に入るわけだ。記事にいうようには『トラダモル』はしかし高価格ではない。ネットでみると50mg錠剤100錠で3500円前後である。ルブンバシの薬屋では、100錠入りの箱を買う人はいない。薬屋も6錠とか2錠とかいった単位で売ってくれる。記事ではさらにサハラ以南どこにでもあるといっているが、ここカタンガ州にあるかどうか不明である。少なくとも僕の周りにごく普通に見られる樹木とは云い難い。
アフリカ桃の木
モモというよりライチの感じがする

DES CHERCHEURS FRANÇAIS DÉCOUVRENT L'ARBRE À TRAMADOL, FORME SIMPLIFIÉE DE LA MORPHINE
Les racines d'un arbuste africain, le Nauclea latifolia, produisent exactement la même molécule que celle qui est utilisée dans le célèbre antidouleur de synthèse.
Par Michel Alberganti | publié le 26/09/2013

C’est le processus inverse de celui du biomimétisme. Au lieu de mettre les inventions au profit de l’homme, les chercheurs des laboratoires pharmaceutiques ont inventé... ce qui existait déjà dans la nature. Les mauvais esprits y verront une leçon pour les adeptes de la chimie pure. D’autres seront confortés dans leur confiance en la médecine par les plantes. Le service de presse de l’Inserm, lui, se fend d’un joli pléonasme en parlant d’une «découverte inédite». 

Il faut reconnaître que l’histoire est belle. A l’origine, une collaboration entre l’Institut de neurosciences de Grenoble (Inserm, université Joseph-Fourier, CNRS) et l’université de Buéa au Cameroun. Dans cette dernière, Germain Sotoing Taiwe s’intéressait aux vertus thérapeutiques d’un petit arbuste, Nauclea latifolia, autrement appelé pêcher africain, que l’on trouve dans toute l’Afrique sub-saharienne. Les feuilles, la sève et les racines de cette plante sont utilisées par la médecine traditionnelle africaine pour soigner toutes sortes de maladies comme l’épilepsie, les fièvres, le paludisme... et la douleur. A Grenoble, le directeur de recherche Michel De Waard a analysé la molécule qui se trouve en abondance dans les racines du Nauclea latifolia. Et là, surprise:

 «Nous avons constaté que cette molécule ne nous était pas inconnue. Elle était identique au Tramadol, un médicament de synthèse mis au point dans les années 1970 et utilisé couramment dans le traitement de la douleur. Ce traitement est utilisé dans le monde entier car ses effets secondaires, notamment de dépendance, sont moins prononcés que ceux de la morphine dont il est dérivé.»

Ainsi, la nature produit rien de moins qu’une forme simplifiée de la morphine, car c’est bien la caractéristique du Tramadol. Exactement la même molécule que celle que les chimistes ont créée de toute pièce. Tandis que le monde entier prend des pilules de Tramadol (12 euros la boite chez Sandoz), les Africains se soignent de la même façon avec quelques racines de pêcher. 

La surprise des chercheurs français a été telle qu’ils ont fait confirmer leur analyse par trois laboratoires indépendants travaillant sur des échantillons différents prélevés à différentes périodes de l’année. Pas de doute, l’écorce ses racines de Nauclea latifolia contient bien du... Tramadol. En revanche, la molécule n’est pas présente dans le tronc, les branches et les feuilles. Le «laboratoire» est sous terre.

La prudence a poussé les chercheurs à suspecter une contamination des échantillons par du Tramadol chimique. Des prélèvements à l’intérieur des racines ont donné le même résultat. La concentration de Tradamol dans les extraits d’écorce séchés atteint 0,4% à 3,9% «soit des niveaux très élevés de principe actif», note l’Inserm. 

Voici donc que les Africains disposent d’une source inépuisable de Tradamol local quasi-gratuit. Michel De Waard va analyser les dix espèces différentes de l’arbuste en Afrique afin de d’identifier celles qui contiennent du Tramadol. Mauvaise nouvelle pour les firmes pharmaceutiques. Les chercheurs viennent de faire perdre un marché d’un milliard d’habitants.


Excellente nouvelle pour la médecine traditionnelle africaine dont les décoctions d’écorces de racines se retrouvent promues au niveau des pilules de la médecine «moderne».

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