29 novembre 2013

11月29日 贅肉だぶだぶの「おでぶさん」はエチオピアに行こう! Ethiopie: dans la vallée de l'Omo, les gros sont des rois de beauté

Le vendredi 29 novembre 2013
6時、晴れ、25℃、60%。

朝一番で床屋「ラファエル」に行って短髪にした。7月末以来の床屋だった。節約の意味もあったが、長髪も面白いと思って髪を伸ばしていた。でも、髪が長いと洗髪がだんだん面倒になってきた。そこで来週南アの総領事とアポイントがとれたので、この機会にばっさりと髪をきることにした。さっぱりして気持ちがいい。

トマト・ソースを作るとき、いつも賽の目にトマトを切ってある缶詰をつかっていた。今日は重いので缶詰を買わなかった。キプシで生のトマトを少し多めに買った。多少傷んでいてもその部分を捨てればいい。こうすると意外といいソースができた。湯せんしようかと考えたが面倒だ。サラダのときはいつも湯せんしている。

キンシャサの日本大使館の火災については既にこのブログでも書いた。この火災が放火でしかも大使館員が放火犯のようだ。サンケイの記事から引用する。
「日本人書記官が放火 在コンゴ大使館火災 警視庁断定、防犯カメラ映像を確認
2013.11.29 07:37 1/2ページ)[火災・放火・爆発]
 アフリカ中部のコンゴ民主共和国で6月、日本大使館が半焼した火災で、警視庁捜査1課が当時、経理担当の3等書記官として現地に赴任していた20代の外務省職員の男による放火と断定したことが28日、捜査関係者への取材で分かった。捜査1課は8月に続き、今月11日にも捜査員らを現地に派遣し、大使館が入るビル周辺の防犯カメラの画像データから男が出火直前、大使館に入る様子などを確認。既に放火容疑で男を逮捕する方針を固めており、詰めの捜査を進めている。

 捜査関係者によると、大使館は首都キンシャサの4階建てオフィスビルの3、4階に入居。火災は6月20日夜(日本時間21日未明)に発生し、3階の一部と4階の全室が燃えた。

 大使や参事官の公室がある4階が火元とみられ、当時は無人でけが人はいなかった。

 外務省は、大使館内への出入りが制限されていることなどから、内部犯行の可能性が高いと判断。ウィーン条約の外交特権で在外公館には現地当局の管轄権が及ばないため外務省から相談を受けた警視庁は8月、捜査員らを現地に派遣し、実況見分や関係者への事情聴取を行っていた。
その結果、ビル1階の共通エントランス付近の防犯カメラに出火直前、男が灯油缶のようなものを運び込む姿が写っていたことが判明した。

 現場にはガソリンがまかれた跡があったほか、マッチのようなものも散乱していたという。

 今月11~25日の派遣では、防犯カメラ画像や火災現場で見つかった資料などの確認が行われたとみられる。男は借金を抱えていたという情報もあり、捜査1課が関連を調べている」以上、引用終了。

僕は当該書記官の方を多分知らないと思う。若い人のようだ。キンシャサは街を歩くのもままならない、シェゲ(ストリート・チルドレンのギャング)がうろうろしているからだ。それに蒸暑い。仕事から解放されて憂さを晴らすのも難しい。日本人社会が狭い。等々の厳しい生活から精神的に疲労していたのではなかろうか。原因はやがて判明するだろうが、ちょっと驚きの事件だ。

エチオピア人やケニア人というとスラリとした体躯の人を思い浮かべる。それは世界のマラソンでゴールを切っている彼らの姿を思い浮かべるからだ。
エチオピアの南西に住むボディと呼ばれる民族の場合、全く異なった体型が賞賛される。毎年エチオピア暦の正月に理想的な独身男性がボディたちの間で選ばれる。そのため、正月前半年独身の男は小屋に閉じこもり、牛乳と牛の血を混ぜた飲み物だけど摂取して、じっと動かず、ひたすら太鼓腹を目指すのである。ぶくぶくと太っていない男など男ではないという。「でぶコンクール」に優勝すれば生涯尊敬を勝ち取れる。
こんなボディたちの平和な正月も、この地方に大ダム建設が進んでおり、やがてボディたちは村を立ち退かねばならず、行事も消えてゆく運命のようだ。
このボディたちの写真をデイリーニューズに掲載したラフォルグという写真家の仕事は極めて特殊なアフリカの一部の人々をとりあげており、いわば趣味的写真だと思う。欧米のアフリカ趣味を満足させるような写真の撮り方である。
「未開のアフリカ奥地に住むボディ族に迫る」というようなアクセスではないか。もっともボディたちも観光用と割り切っているのかもしれない。
歩行も困難なほど太った方が
「名誉」だというのだが、、、
(エチオピア、南西部、ボディ人)
Ethiopie: dans la vallée de l'Omo, les gros sont des rois de beauté
Dans le sud-ouest de l'Ethiopie, des hommes concourent au titre de plus gros de la tribu.
Rapides et longilignes. C'est l’image qui colle à la peau des Ethiopiens et des Kényans, dont les principaux représentants sur le plan international sont les coureurs de fond. Pourtant le cliché supporte mal l’épreuve des faits. Quelque part entre Addis-Abeba et Nairobi, la tendance serait même plutôt inverse.
この程度ではコンクールに勝ち残れない
Pour la tribu Bodi, qui vit au sud-ouest de l’Ethiopie, les champions ont un profil bien différent de celui des athlètes qui font la fierté de la nation explique le Dailymail. Ici, les sportifs sont immobiles et se contentent de manger toute la journée. Leur objectif: devenir le plus gros de la tribu.

«Devenir gros est le rêve de tout enfant Bodi», témoigne Eric Lafforgue qui s’est rendu dans la vallée de l’Omo pour les photographier. Chacun espère pouvoir prendre part à la cérémonie du nouvel an Ka’el, au cours de laquelle l’homme le plus en forme devient le héros du village.

«Six mois avant la cérémonie, le concours commence: Chaque famille présente un homme célibataire qui se retire dans une hutte. Il n’en bougera pas. Sa nourriture sera uniquement composée d’un mélange de lait et de sang de vache», détaille Lafforgue.
Cette mixture riche qui permet de faire gonfler le ventre du participant est difficile à ingérer:
«Les hommes boivent le mélange toute la journée. Le premier bol est servi au lever du soleil dans un endroit déjà envahi par les mouches. L'homme doit boire rapidement avant que le cela ne coagule mais certains ont du mal à tout avaler et vomissent», poursuit le photographe.

こうならなくちゃいけないらしい
Lorsque vient le jour tant attendu, les plus gros ont du mal à marcher:

«L’un d’eux m’a demandé s’il pouvait monter dans ma voiture pour aller à la cérémonie raconte Lafforgue. Une fois dans le véhicule, il commença à boire du lait et du sang en disant qu’il voulait continuer à grossir jusqu’au dernier moment.»

Arrivés sur le lieu de la procession, les participants couverts d'argile et de cendre paradent autour d'un arbre sacré pendant plusieurs heures avant que l'un d'entre eux soit désigné. L'élu gagne ainsi le respect de ses pairs pour le restant de ses jours. Mais les derniers vainqueurs ne sont pas sûrs de pouvoir profiter de leur aura bien longtemps.


Car le barrage Gilgel Gibe III pourrait contraindre les Bodi à l’exil. La construction de cet édifice, clé de voûte d’un vaste projet d’irrigation, menace en effet de réduire le niveau de la rivière Omo et de rationner ainsi les ressources des Bodi et d’autres tribus alentours.

C’est en tout cas le «désastre» que craint l’association Survival, qui se bat pour la reconnaissance des droits des peuples indigènes. L’ONG dénonce les conséquences sur l’environnement du projet du gouvernement éthiopien de détourner l’eau du fleuve pour irriguer les plantations de sucre.

Une mesure qui risque d’affecter « un demi-million de riverains autochtones » en interrompant la crue naturelle de la rivière et en asséchant le lac Turkana dont toute la partie méridionale se trouve au Kenya. Ce qui ne manque pas de provoquer le courroux de Nairobi.
これだけ太れば羨望される

(本記事はDaily Mailだが、なにしろ長いのでURLを引く)

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