Le lundi 14 décembre 2015
7時、快晴、23℃、70%。
赤穂浪士の討入りの日だが、この浪士の物語を僕は好まない。「抵抗」というよりも「復讐」だからである。そして「復讐」が特に歌舞伎などで美化されている。
車は問題だらけ。「協会」名で運用しているタクシー2台が稼働していない。メカ問題というが詳細がわからない。運転手はマルク君というクリスチャンの友達で同じマゴーネ校に通っていた青年に任せることにした。アラン君(「協会」の会計担当で文具店などを経営、彼が大学生時代に知り合った)にタクシーの運営を任せていたが、荷にあまるようだ。この役目を解除してマルク君に自主運営させる。もう1台はマティユさん(ミニバス運転手)の叔父さんに運転を頼むが、こちらの車もマルク君に運営してもらう。
アラン君は「いい奴」だが、「いい」奴と云うのはビジネス・マインドがない。将来アフリカのビル・ゲイツになるんだと云ったアラン君だがこのままではなれそうもない。
ミニバスは僕が運営しているが、古くなってきたのかメカ・トラブルが絶えない。オートマだが、変速機が壊れている。マニュアルにするには1000ドルかかるそうだ。そんなに金をかけてマニュアルにはできない。修理しても6か月しかもたないという。その6か月の間にタクシー2台を動かして、新しいオートマのボックスを買うことにした。
僕の個人使用の三菱四駆もラジエータを変えなければならなくなった。以前修理したが限界のようだ。
南アの財務大臣がくるくる変わっている。昨年2014年5月に任命されたネネ大臣が12月9日(水)に解任されて、ルーエン氏が10日(木)就任したのも束の間、2日間で解任、今日14日(月)ゴーダン氏が就任した。
南ア通貨ランドが暴落し、経済成長が停滞している現在こうした人事はさらに南ア経済不信を招く。
NBAで活躍するRDCコンゴ出身ビヨンボ君について10月29日号で書いた。
米国の人気スポーツと云えば野球、バスケットボール、それにアメリカン・フットボール(アメフト)だ。このアメフトで活躍するコンゴ人がいる。グリーン・ベイ「パーカーズ」のムルンバMulumba君である。
12歳で両親とともにRDCコンゴを後にしカナダに渡った。大学で経営管理で学士号をとったムルンバ君はアメフトのプロ選手になるとは思わなかったようだ。
今年後半まで怪我をして、おかげで精神的にも肉体的にも成長したようだ。11月半ばから戦線に復帰している。
彼の夢はアメフトをアフリカで普及させることだ。アフリカからバスケットの選手は既に多くNBAで活躍している。NFLに参加するアフリカ人が将来でてきてもいい。アフリカチャンピオン「マゼンベ」は日本で負けてしまったけれども、サッカーはアフリカ大陸で一番盛んなスポーツである。アメフトが一般化する道のりは遠い。けれども、まずはムルンバ君がスーパー・ボウルに出てアフリカの若者たちの注目を浴びる日が来ることを期待する。
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アメフトのアンディ・ムルンバ選手 RDCコンゴ出身 191cm、118kgだそうだ |
Foot américain: Andy Mulumba, de la RDC à
la prestigieuse NFL
Par Romain Schué Publié le 02-12-2015
Après avoir quitté la RD Congo à l’âge de
12 ans, Andy Mulumba n’a cessé de gravir les échelons au point de s’imposer
dans l’une des meilleures équipes de football américain aux Etats-Unis.
Défenseur des Packers de Green Bay, Mulumba a traversé un parcours sinueux
avant de réaliser son rêve dans la prestigieuse NFL.
Quelques minutes après une séance
d’entraînement dans le vaste complexe des Packers de Green Bay, dans le
Wisconsin américain, Andy Mulumba éclate de rire. Alors qu’on lui parle de
football et d’Afrique, le natif de Luputa en RDC tient à apporter une
précision. « Pour moi, le football c’était Ronaldo et Ronaldinho. Le football
américain, je ne savais pas ce que c’était », se marre Andy Mulumba, davantage
spécialiste, dès l’enfance, de ce sport que l’on nomme « soccer » aux
Etats-Unis. « En Afrique, je ne jouais qu’au foot et un peu au basket. Je
n’avais jamais vu ça (le foot US) à la télé et même en arrivant en Amérique, je
ne comprenais rien. Vraiment, ce sport n’avait aucun intérêt à mes yeux »,
explique l’actuel n°55 des Packers, qui a quitté la RDC à 12 ans pour
s’installer, avec ses parents et ses cinq frères et sœurs, à Montréal.
Les études avant tout
L’avenir d’Andy Mulumba paraît alors très
éloigné des longs terrains de football américain. Au Québec, le jeune Congolais
n’a qu’une obsession : « les études ». « Mon but, c’était d’avoir beaucoup de
diplômes, raconte ce titulaire d’un diplôme universitaire en gestion de
commerce. J’ai pris l’école au sérieux. C’est pour cela que mes parents nous
ont emmenés en Amérique du Nord. Je voulais travailler soit dans les finances
ou dans l’aide humanitaire ».
Une envie confirmée par l’un de ses
premiers coachs à Montréal. « Andy était un gamin sérieux qui n’avait qu’un but
: aller à l’université, garantit Steve Alexandre, désormais conseiller
pédagogique du Cégep du Vieux Montréal. Il a toujours pris soin de faire ses
devoirs, de réussir ses examens. Et ça a fonctionné puisqu’il a toujours fait
partie des meilleurs étudiants lors de chacune de ses années, chez nous ou aux
Etats-Unis. C’est un formidable exemple pour les jeunes ».
L’éclosion avant la blessure
Doué à la fois sur les bancs de l’école et
crampons aux pieds, Mulumba va rapidement grimper les échelons d’un sport
débuté par hasard, à 13 ans, aux contacts de ses amis montréalais. Huit ans
plus tard, étudiant à Eastern Michigan, il se retrouve face à un choix
cornélien. « A 21 ans, j’ai vécu ma première grosse saison. Mes coéquipiers et
entraîneurs me poussaient à rejoindre les professionnels. Moi, j’étais obsédé
par mon diplôme. Je ne m’imaginais pas rejoindre la NFL (le meilleur
championnat de football américain au monde, Ndlr). Au mieux, la Ligue
Canadienne. J’étais réaliste ».
Les quelques mois suivant lui donnent, en
partie, raison. Non-recruté à la fin de ses études, Andy Mulumba aurait pu se
tourner vers un championnat mineur. Mais invité au printemps 2013 au premier
camp d’entraînement de Green Bay, la plus titrée des formations américaines (13
titres), il saisit sa chance. Quasiment à la surprise générale. « Il y a eu une
succession de blessés, se souvient-il. Je ne m’attendais vraiment pas à être
conservé, mais j’ai appris le livre de jeu (le guide des schémas tactiques de
chaque équipe, Ndlr), je me suis battu et le travail a payé. C’était une belle
opportunité à saisir ».
Au poste de linebaker – « défenseur, c’est
plus simple, précise-t-il. Mon rôle et d’arrêter le porteur du ballon » -, Andy
Mulumba étonne. Dès sa première saison, le Congolais enchaîne 14 rencontres et
les honneurs. La gloire avant le cauchemar.
Attendu comme l’un des joueurs majeurs de
l’ambitieuse formation des Packers l’année suivante, Mulumba est victime d’une
déchirure des ligaments croisés du genou droit dès son deuxième match. « Le
pire moment de ma carrière, avoue-t-il. Je vivais une période géniale.
J’apprenais le business de ce sport, ses contraintes, j’avais acquis de
l’expérience. Mentalement, physiquement et émotionnellement, cette blessure fut
difficile. Mais si tu travailles, si tu ne lâches rien, revenir reste possible
».
« J’aimerais développer ce sport en Afrique
»
De retour depuis quelques semaines sur les
terrains, Andy Mulumba peine encore à retrouver son niveau d’antan. Moins
performant qu’en 2013, le Congolais s’accroche et attend son heure. « Mon tour
viendra, j’en suis sûr. A moi de rester en bonne santé, clame-t-il. D’autres
joueurs ont déjà vécu de telles blessures et ont réussi leur pari. J’y crois.
Je veux rejouer avec Green Bay et gagner le SuperBowl (la très médiatisée
finale de la NFL, Ndlr) ! »
Avant de retrouver la RDC, d’y présenter ce
mythique trophée et de promouvoir le football américain en Afrique ? « J’y
pense, j’aimerais aider son développement sur mon continent. On m’a déjà
proposé plusieurs initiatives, mais en termes de logistique, c’est compliqué.
Chez nous, il n’y a pas de terrains, c’est dommage, regrette Mulumba. Pourtant,
je suis certain que la NFL aurait tout à y gagner, comme la NBA (ligue de
basket-ball, Ndlr) l’a fait, à se rapprocher de l’Afrique. Il y a certainement
un grand potentiel de joueurs ».