Le samedi 31 octobre 2015
7時、薄曇り、26℃、57.5%。
クリスチャンが帰ってきたので昨夜は一口カツにした。パン粉は十分にあったが、何しろ豚ヒレの量が多かったので作業が大変だった。残ったカツは数日後にカツ丼にしよう。
先週は牛のステーキ。クリスがセニャン(レア)にしてと注文をつけた。コンゴ人で血のしたたるセニャンが好きなのは珍しい。
今日の昼は、もうキトウェで買ってきたニョッキがないので、ファルファルレfarfalleにした。生クリームをからめて、塩コショウ、エストラゴンで香り付けをするだけ。ファルファルレはこれが一番美味い。
車の前輪のサスペンションを直した。去年7月に修理しようとして、パーツが会わず放置された箇所だ。あとはエアコンを直せば完璧。修理個所がなくなるはず。快適なドライヴができることになる。
庭師ジョゼの給与を払った。今月は5週間あったので100ドル。本人は他の月のように80だと思っていたようだ。多すぎるというから「5週あったよ」というと意外だったのだろう喜んでいた。4週分でもよかったが、正直にしておいた。ここで誤魔化しても仕様がない。
RDCコンゴの交通警察はよく言いがかりをする。弱いものイジメである。僕もルブンバシで運転すると、街の角々で止められて、ペーパーがすべて揃っていても何がしかを請求される。数千フラン(数百円)だったり、数万フランだったり。本当に嫌なゴキブリ連中だ。警官の給与が低く、また支払いも殆どされないから「たかる」のだということは分かっている。しかし、不快だ。
タクシーの運転手がよくこの警官の犠牲になる。しつこい。
28日(水)そんな「たかり」に抵抗した運転手ムワンバMartin Mwambaさん、車内に乗り込んできた警官を抱いてガソリンをかぶった。「一緒に死んでやる」。警官は冗談だと思って、ライターをムワンバさんに差し出したという。ムワンバさんはガソリンに火をつけた。以下のビデオで話しているムワンバさんはその後病院で亡くなってしまった。重度の火傷にはちがいないが、亡くなるというのは病院での治療問題もありそうだ。
州政府は、来年1月まで「不要な取締り」を自重せよと通達したが、警官の「たかり」は根本的体質問題であり、そうそうなくなるとは思えない。たからなければ生活できないのだから。
運転手ムワンバさんは大学出のインテリだが、仕事がなく、タクシー運転手をしていたそうだ。
炎上するタクシー ルブンバシのど真ん中 |
Harcèlement policier en RDC : un chauffeur
de taxi s’immole au volant avec un policier à bord
le 28 octobre 2015 à 20h12 Par Trésor Kibangula, Jeune Afrique
Fatigué par le harcèlement des forces de
l'ordre, un chauffeur de taxi s'est immolé mercredi dans la ville de
Lubumbashi, avec un policier à bord de son véhicule.
Un ultime acte de désespoir. Sans doute
excédé par le harcèlement policier quotidien, un chauffeur de taxi s’est
immolé, le 28 octobre, à Lubumbashi, dans le sud de la RDC.
À en croire plusieurs sources concordantes
sur place, le chauffeur de taxi venait d’être interpellé quelques minutes plus
tôt par un policier « de roulage » (en charge de réguler la circulation, ndlr)
qui lui réclamait des bakchichs. Ce dernier avait alors pris place à bord de
son véhicule, pour contraindre le chauffeur de se rendre au commissariat.
Mais en route, le chauffeur s’est aspergé
d’essence et s’est immolé… s’agrippant au policier.
« Après la démission du gouverneur Moïse
Katumbi, des ‘tracasseries’ policières se sont multipliées à Lubumbashi », a
déploré un membre de la société civile locale après l’incident.
Nous sommes tous les jours victimes des
‘tracasseries’ policières
Brûlé au troisième degré, le chauffeur de
taxi a été conduit dans un centre hospitalier de Lubumbashi. « Nous sommes tous
les jours victimes des tracasseries policières », a-t-il expliqué à la presse
locale sur son lit d’hôpital.
« Lorsqu’il [le policier] m’a arrêté, il y
avait des gens qui nous observaient », a ajouté ce diplômé en économie (bac +
5), converti en taximan pour « garantir la survie de [ses] enfants ».
Lorsque le policier est monté dans son
véhicule, le chauffeur dit l’avoir prévenu qu’il était prêt à mourir avec lui
s’il ne le laissait pas faire son travail. « Voulez-vous que je vous aide ? »
lui aurait répondu le policier, avant de lui tendre le briquet.
« J’ai pris [le briquet] (…), me suis
aspergé d’essence. C’est quand j’ai allumé qu’il a compris que c’était sérieux.
Il voulait s’en fuir, je l’ai tenu ».
Le pronostic vital du policier n’est pas
engagé, selon des sources concordantes sur place.
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