18 juin 2012

6月18日 マリ北部に派兵かforce d'intervention au nord du Mali ?


Le lundi 18 juin 2012
快晴。7時、1860

一昨日ちょっと車を出したが、帰宅後バッテリーを切っていなかった。昨日昼気がついて切ったけれども、今朝スタートできるかどうか心配だった。結果はOKだったが、ひやりとした。近所の若者たちに車を押してもらわなければならないかと思ったからだ。日本のIさんにいただいたテスターで諮ってみると13Vあったから大丈夫だろうとは期待したが助かった。今、エンジンをアイドルで充電中。

815分、停電開始。ちょっと今朝は早いなぁ。マドンナの朝食は作ってしまったからいいけど。1410分、回復。

今年2012322日、西アフリカの内陸国、マリ共和国でクーデタがあったことは既に書いた。
マリ北部がイスラム勢力に占領されたまま事態は進展していない。この状態を打破するため派兵しようという動きが西アフリカ経済共同体(Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest Cedeao)とUA(アフリカ連合)にある。国連安保理に両機関が承認を求めた、つまり国連軍化しようというのである。安保理はこれを拒否しているが、北部のトアレグとイスラム勢力が交渉に応じないとすると、武力解決に結びつく可能性が極めて高くなってきた。既にCedeaoUAとで3300人からなる部隊を用意していつでもマリ北部に進軍できるようにしている模様だ。
安保理の承諾がなくても、アフリカ連合と西アフリカ経済共同体の決定として近々軍隊が出る可能性があると僕は考える。
武力解決は残念であるが、イスラム原理主義者たちは聞く耳を持たない。ジハード(聖戦)だと信じてしまえばあとは手がつけられない。

マリの首都バマコ市
流れる河はニジェール河、ギニアの山間に源を発し、
マリ、ニジェールを経てナイジェリアでギニア湾に至る
アフリカ第3の大河である。
Mali : le conseil de sécurité de l'ONU refuse à nouveau une force d'intervention
16/06/2012 Par AFP

Le Conseil de sécurité de l'ONU a de nouveau refusé vendredi d'apporter son soutien au projet de force d'intervention au Mali présenté par l'Union africaine (UA) et la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao).
Plusieurs membres du Conseil de sécurité ont exprimé leurs préoccupations sur ce projet lors d'une réunion à huis clos à New York, ont indiqué des diplomates onusiens.
Mercredi déjà, le Conseil de sécurité de l'ONU avait pris note de la proposition de créer cette force, sans y apporter son soutien, à l'occasion des discussions annuelles entre le Conseil de sécurité et le Conseil de paix et de sécurité de l'UA.
« Comment cette force va-t-elle aider les Maliens, comment va-t-elle s'attaquer aux rebelles? Ce sont les grandes questions qui n'ont pas encore reçu de réponses complètes », a déclaré un diplomate sous couvert d'anonymat.Un porte-parole de la mission française à l'ONU a de son côté indiqué que de « bon progrès » avaient été réalisés dans les discussions.
L'usage de la force n'est pas "exclu"
« L'usage de la force n'est pas la première option. La première option, c'est d'obtenir une résultat via la négociation avec ceux qui ont des revendications légitimes », a déclaré à la presse le président de la Commission de la Cedeao, Kadré Désiré Ouédraogo.
« Les chefs d'Etat (de la Cedeao) ont été clairs : si les discussions échouent, l'usage de la force n'est pas exclu et c'est pourquoi ils ont demandé à la Commission de la Cedeao de tenir prête une force pour une intervention au Mali », a-t-il expliqué.
La Cedeao a indiqué disposer d'une force de 3.000 hommes prête à entrer au Mali pour aider le gouvernement intérimaire. Cette force tenterait également de reprendre la partie nord du pays aux mains de groupes touaregs et islamistes.

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