le dimanche 25 août
2013
7時、快晴、21℃、40%。風強し。
11時半、ネット不通。ブログ更新できず。
昼、カップヌードルを食した。農業をコンゴの人々と一緒に営もうというYさんから数ヶ月前に頂いたもの。インスタント食品を殆ど食べない僕なので今日まで残っていた。サッポロ一番。キヌサヤ入りと書いてあった。「へー」と思ったが、食べてみると見事キヌサヤなのである。その乾燥技術は驚くばかりだ。カップヌードルが商品化されてもう数十年以上だろうが、技術はどんどん進んでいるのだなぁと感服した。ここのスーパーでも即席ラーメンを売っているけれども、こんな具や麺の乾燥技術がある商品は見当たらない。だから僕はそれらを買わない。Yさん、ありがとうございました。大変貴重なものを頂いてしまって申し訳ない。
RDCコンゴ東部キヴ州ゴマ市周辺に陣取った国連平和維持部隊Monuscoが反政府軍M23に24日(土)爆撃され、青ヘル(Monusco)の3人が負傷したとて大騒ぎしている。さらにゴマ市西部に爆弾が落ち、市民2名が死亡したという。市民が殺され、国連は「戦争犯罪だ」といきまいている。
M23は少なくとも反乱「軍」である。単なるテロリスト集団ではないと思われる。間歇的テロを首都キンシャサなどで繰返しているわけではない。RDC政府軍と戦闘をし、戦争しているわけだ。とすれば爆撃したとしても戦争行為としては当然なのではないかと思う。その爆撃に対抗して反撃するか撤退するかするのが、まともな戦争ではないのか。
報道としては、戦争は和平工作が同時に行われているはずで、その和平の報道が一切ないのはおかしい。大きな通信社やメディアはM23の指導者たちの携帯電話番号を持っている。M23の本音を探り報道して欲しいものだ。
RDC: 3 Casques bleus
blessés près de Goma
Trois Casques bleus
ont été blessés samedi par des obus "tirés à partir des positions du
(mouvement rebelle) M23 (qui), sont tombés près des positions de la Mission des
Nations unies pour le Congo (Monusco)",
près de Goma, dans l'est de la République démocratique du Congo, a
annoncé la Monusco.
"Des obus, tirés
à partir des positions du M23, sont tombés près des positions de la Monusco,
occasionnant trois blessés parmi les Casques bleus", a-t-elle affirmé dans un communiqué transmis samedi
soir à l'AFP.
及び
RDC: deux morts dans
des bombardements près de Goma
Des bombardements ont
frappé samedi les alentours de Goma, dans l'est de la République démocratique
du Congo, faisant deux morts et provoquant une vive tension dans la ville,
trois jours après la reprise des affrontements entre rebelles du M23 et armée
gouvernementale, selon des témoins.
Dans la journée, les
combats se sont poursuivis au nord de Goma entre le M23 et l'armée
gouvernementale. Trois Casques bleus ont été blessés par des tirs d'obus à
proximité de leurs positions, visées par le M23, a annoncé en début de soirée
la Mission des Nations unies pour le Congo (Monusco).
Cette Mission avait en
début de matinée été mise en cause par des habitants de la ville qui ont
manifesté en l'accusant de passivité à l'égard du M23. Des véhicules ont été
pris pour cible et le personnel des Nations unies a été invité à limiter ses
déplacements dans la ville.
"Une bombe vient
de tomber sur mon quartier de Ndosho" (à l'ouest de Goma), a dit à l'AFP
un habitant de la capitale de la province instable du Nord-Kivu, Charles
Paluku, faisant état de deux morts.
Des témoins ont ajouté
que deux autres obus étaient tombés près de la ville, dont l'un sur le camp de
réfugiés de Mugunga 3, à une dizaine de kilomètre de Goma, mais aucun bilan n'a
été établi.
Les forces de la
Monusco ont été aussitôt prises à partie par la population de Goma. Des
manifestants ont porté le corps d'un enfant tué à Ndosho. Les boutiques étaient
fermées et la circulation réduite. La police nationale congolaise a dispersé
les manifestants à coups de gaz lacrymogènes.
Ces "agressions
contre les populations civiles ne resteront pas impunies", a assuré le
chef de la Monusco, Martin Kobler, à Goma depuis vendredi. Il a affirmé dans un
communiqué avoir "donné l'ordre à la Force de la Monusco de réagir avec
toute l'énergie nécessaire contre ces crimes effroyables et innommables".
L'émissaire de l'ONU
pour les Grands Lacs Mary Robinson a jugé "inacceptables" les
attaques contre des civils et des Casques bleus, appelant à éviter une
escalade.
"Crimes de
guerre"
Le porte-parole de la
Monusco, le lieutenant-colonel Prosper Basse, avait auparavant assuré
comprendre "la frustration de la population civile".
"Crimes de
guerre"
Il a réitéré le
"soutien indéfectible" de la Monusco aux forces armées de la
République démocratique du Congo (FARDC), un jour après que les Casques bleus
se sont déclarés engagés aux côtés de l'armée régulière contre la menace que
fait peser le M23 sur Goma. Jeudi, des tirs d'artillerie avaent fait quatre
morts, selon l'ONU, dans des faubourgs de la ville.
La Monusco avait
annoncé il y a trois semaines la formation d'une zone de sécurité d'un
périmètre de 30 km autour de Goma pour protéger les populations civiles des
exactions du M23 et d'autres groupes armés.
Elle comptait
notamment sur une nouvelle brigade d'intervention qui doit compter à terme
quelque 3.000 hommes au mandat offensif venant renforcer les 17.000 soldats de
la Monusco déjà présents en RDC depuis 1999.
Mais les affrontements
ont repris mercredi au nord de Goma avec le M23, un groupe créé en 2012 par des
Tutsi, l'ethnie au pouvoir au Rwanda, actif au Nord-Kivu, une région en proie à
une instabilité chronique depuis deux décennies. Kinshasa et l'ONU ont accusé
le Rwanda de soutenir la rébellion, ce que Kigali a toujours démenti.
Le porte-parole du
M23, le lieutenant-colonel Vianney Kazarama, a mis en cause l'armée congolaise,
affirmant que les tirs visaient la communauté rwandophone de Goma. Il a dénoncé
"ce crime de guerre que les FARDC sont en train de commettre".
Samedi, le président
du M23, Bertrand Bisimwa, a adressé une lettre ouverte au secrétaire général de
l'ONU accusant Kinshasa de bombarder les populations civiles et demandant à Ban
Ki-moon de former "une commission d'enquête indépendante".
De son côté, l'armée
rwandaise a accusé la RDC d'avoir bombardé vendredi des villages situés du côté
rwandais de la frontière et averti vendredi soir que ces "actes de
provocation qui mettent en danger les vies de citoyens rwandais ne resteront
pas sans réponse indéfiniment".
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