Le
mardi 16 août 2016
6時、快晴、21℃、45%。
6時、ネット不通。またか。ルブンバシから帰宅、13時半、回復していた。
歯痛のため、鎮痛剤を昨夜から飲み始めた。熱をはかったら平熱だった。
クリスチャンに買って来てもらった鎮痛剤は、基本パラセタモルである。インド製。ここの久留里は殆どがインド製だ。
RDCコンゴの8月1日は「先祖の日」だった。墓参りの日である。
この日、ルブンバシの市中にある墓地に行った人々がみたのは、墓地のあちこちに作られたレンガを焼く炉の群れだった。30か所以上の炉だ。
墓地の墓石は取り除かれ、木の十字架は燃やされ、鉄の十字架は掘り起こされていた。
勿論不法「建築」である。それにしてもと思う。
首都キンシャサの墓地に家々が建てられていたというのはこのブログ2014年6月28日号で書いた。ルブンバシでは家も建っているが、レンガ製造がされていたのだ。
ルブンバシ市当局は撤去するといっている。また司法に訴えるともいっているが、管理しているのは市役所だ。昨日今日レンガ製造が始まったわけではないだろう。
この背景には、隣国ザンビアでセメントが生産過剰になりセメント価格が暴落、セメントを輸入に頼っているルブンバシで、セメントが安いうちにとちょっとした「建設ブーム」が起こったこと、レンガ工場は郊外にでているので輸送費が高くつくので、街中でレンガを作ろうと云う目ざとい商売根性がある。レンガを焼く炉はレンガを積み立てて直ぐに出来る。燃料は墓地の十字架というわけだ。それに、おそらく、役人に「袖の下」を握らせて急遽建設されたものに違いないと思う。
フランスのニューズ専門TVFrance24にすっぱ抜かれ、いかにもコンゴらしいと面白可笑しく報道されてしまった。
この墓地には1970年代、ルブンバシから90㎞南にあるムソシ鉱山で働いていた日本人で鉄道事故にあって亡くなった方々6名の墓もある。
http://davidyt-etoiledafrique.blogspot.com/2010/05/515le-samedi-15-mai-2010-cimetiere.html
この墓地には1970年代、ルブンバシから90㎞南にあるムソシ鉱山で働いていた日本人で鉄道事故にあって亡くなった方々6名の墓もある。
http://davidyt-etoiledafrique.blogspot.com/2010/05/515le-samedi-15-mai-2010-cimetiere.html
Un drôle de trafic de briques dans un cimetière en RD Congo
12 août
2016 France24
Des briques, des fours pour les cuire et des croix arrachées
: c’est ce qu’ont découvert des habitants de Lubumbashi, en République
démocratique du Congo (RDC), en se rendant dans un cimetière de la ville le 1er
août. Nos Observateurs sur place dénoncent un manque de respect pour les
défunts et leurs familles.
Situé dans l’ouest de la ville, ce cimetière public est
celui de Penga Penga. Depuis deux ans, il est officiellement interdit d'y
enterrer les morts, faute de place disponible. Mais une nouvelle activité s’est
manifestement développée sur place ces dernières semaines, comme l’expliquent
nos Observateurs.
"J'ai découvert une trentaine de fours à briques sur
place"
Ghislain (pseudonyme)
Ghislain (pseudonyme)
Ghislain (pseudonyme) est un habitant de Lubumbashi.
Je me suis rendu au cimetière le 1er août – une journée
dédiée aux parents et aux morts – car j’ai un proche qui est enterré là. Il y
avait des briques un peu partout, une trentaine de fours à briques, des croix
en métal arrachées, et des pierres tombales ayant disparu. Il y avait aussi des
gens très en colère. En fait, ils étaient arrivés plus tôt dans la matinée, et
ils avaient vu des briquetiers travailler sur place : ça les a mis très en
colère, donc ils les ont chassés et ont cherché à détruire les fours…
Un peu plus tard, j’ai pu parler avec l’un de ces
briquetiers. Il m’a dit qu’ils étaient employés par des notables construisant
des maisons dans la zone. Ce n’est pas étonnant, car le cimetière se trouve à
côté du quartier chic du Golf. Il m’a aussi dit qu’ils
fabriquaient des briques dans le cimetière, car c’est le seul endroit où cette
activité est désormais possible dans la zone, puisque tout a été construit
autour. Bien sûr, ils pourraient aller travailler plus loin – c’est d’ailleurs
ce que font de nombreux briquetiers – mais ça coûte plus cher… Travailler au
cimetière est bien plus pratique pour eux. Enfin, ce briquetier a reconnu
qu’ils utilisaient parfois les croix en bois du cimetière pour allumer les
fours.
Concernant les croix en métal arrachées, je suppose que
certains les récupèrent pour en faire autre chose. Le 1er août, elles ont
probablement été laissées en plan lorsque les briquetiers ont pris la fuite.
Je suis déçu car personne ne cherche à protéger ce
cimetière, alors que les briquetiers y travaillaient sûrement depuis des
semaines, étant donné la quantité de briques qui s’y trouvaient. Ce cimetière
est très peu fréquenté en dehors du 1er août : c'est sûrement pour cela que ce
trafic n'avait pas fait grand bruit jusqu'à présent.
"Il n’y a plus vraiment de respect pour les
cimetières"
Didier Mukaleng Makal est un journaliste travaillant à
Lubumbashi. Selon lui, la fabrication de briques dans ce lieu est un exemple
supplémentaire illustrant le "manque de respect" pour les cimetières
qu’il constate dans la ville.
Ce cimetière est le seul où ce problème a été constaté. Mais
il est également confronté à un autre problème : les gens continuent d’y
enterrer leurs proches, bien qu’il ait été fermé en raison de sa saturation.
Ils creusent dans les anciennes tombes, ils enlèvent les ossements et enterrent
les nouveaux corps. Et là, pour le coup, il s’agit d’un problème concernant
l’ensemble des cimetières publics de Lubumbashi, notamment celui que l’on
appelle "Sapin", dans l’est de la ville.
Par ailleurs, dans les cimetières se trouvant en périphérie
de la ville, certains cultivent des lopins de terre, d’autres bâtissent leurs
maisons… Il n’y a plus vraiment de respect pour les cimetières.
Les milliers de briques dans le cimetière de Penga Penga.
Contactée par France 24, la mairie de Lubumbashi a indiqué
avoir découvert que des briques étaient produites dans le cimetière de Penga
Penga le 1er août également. "Le maire a immédiatement ordonné à la police
de saisir l’une des machines utilisées sur place. Puis, une enquête a été
ouverte par la police pour que le réseau de briquetiers travaillant sur place
soit démantelé", assure Alexandre Mwamba, le chef de la division urbaine
de la ville, qui parle de "profanation". "Des policiers
surveillent désormais le cimetière pour éviter que les briquetiers ne
poursuivent leur travail", précise-t-il (une information confirmée par un
proche de Didier Mukaleng Makal vivant à proximité).
Conscient des problèmes de saturation des cimetières de la
ville, Alexandre Mwamba ajoute qu’une commission a été mise en place afin de
trouver de nouveaux espaces où les habitants pourraient enterrer leurs proches.
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