07 décembre 2014

12月7日 チュニジア;バナナの密輸が花盛り La contrebande des bananes en Tunisie

Le dimanche 7 décembre 2014
6時、曇りのち快晴、24℃、70%。

バナナの叩き売りというのが日本にあった。もう年齢が高い人でないと知らないかもしれない。僕の生地仙台でもあったようだが、東京のアメ横などではかなり派手に「叩き売り」があった。はじめ高かった値段が、聞いているとどんどん下がり、量も増える。「さぁ、買った、買った」と客や見物人を煽る。多分「さくら」が初めの客だ。つられて客が殺到する。
バナナは中南米や台湾などからの輸入だったと思うが、輸入税が高かったからこんな商売ができた。今、日本では自由化でバナナだけでなくグレープ・フルーツ、マンゴー、パパイヤ等々南国の果物が安く手に入る。グレープ・フルーツ輸入が自由化されればミカンが売れなくなるといわれたが、ミカンも品種改良され、ミカンはミカンで売れている。
僕の家でもバナナがなる。ちょっと酸味がある。カタンガ州はバナナの特産地ではない。バナナ畑も散見するけれども甘いバナナではない。焼いて食べる大きなバナナでデザートの果物には適さないのが多い。
カタンガ州の北に位置する東西カサイ州は雨が多く暑いのでバナナのプランテイションがある。ルブンバシはカサイ州からバナナをとりよせていた。それが、インフラ(鉄道、道路)が破壊されたために入って来なくなっている。ルブンバシの果実としてのバナナは隣国ザンビアや遠く中南米から来るようになってしまった。カタンガ州のバナナは市場で買ってもウガンダやタンザニアに比べて遥かに高い。
チュニジアや北アフリカ諸国ではバナナがとれない。オレンジの産地だ。バナナは多くの雨を必要とする。チュニジアでは輸入税が38%と高く、そのためバナナの産地ではないアルジェリアやリビアから密輸されているのだそうだ。
チュニジアは「ジャスミン革命」で民主化した。バナナ税は追放されたベン・アリ大統領一派の貴重な収入源だった。まだ旧体制の税制が残っているため密輸が止まない。コーヒーも密輸対象だ。コーヒーはアラブ人にとって欠かせない。
アラブ風に煮込んでしまうコーヒーを僕は好まないが、砂糖をふんだんにいれて彼らは飲む。コーヒーが美味し国はイタリアとスペインでフランスは全く駄目。
それはそれとして、こうした果物、嗜好品の輸入税の見直し、税金の使い道は民主かされたチュニジアでおいおい是正されていかなければならないことだろう。

La contrebande des bananes en Tunisie
4 décembre 2014

Dans de nombreux pays dans le monde, les bananes sont parmi les fruits les moins chers, mais pas en Tunisie.
Elles sont environ 30% plus cher qu’au Royaume-Uni par exemple et selon une étude de la Banque mondiale, les bananes étaient dans le top 10 des marchandises de contrebande entrant dans le pays en provenance d'Algérie ou de Libye.
Les Tunisiens peuvent la trouver dans beaucoup de fruitiers et marché à travers le pays.
Ni l'Algérie, ni la Libye, ni la Tunisie ne sont producteurs de bananes, mais la Tunisie impose une taxe de 36% sur les bananes importées et seulement quelques commerçants ont le droit de les importer.
Dans le passé, les contacts avec le cercle du président déchu Ben Ali a permis à certains de contourner cette taxe. Quatre ans après la révolution, elle est toujours en place et le marché a été inondé par les bananes de contrebande.
Alors que la Tunisie a fait des progrès politiques significatifs cette année par la gestion d'une transition vers la démocratie, qui a été applaudie par la communauté internationale, les problèmes économiques qui ont provoqué la révolution de 2010-2011 demeurent.

La compétition découragée
Le café, aussi très règlementé et taxé, est un autre héritage de l'ancien régime. Une taxe qui rend les grains de café Arabica deux fois plus cher qu’au Royaume-Uni, par exemple.
Quelques torréfacteurs locaux sont exemptés de l'obligation mais la majorité des importations de café sont assujettis aux lourdes taxes d’importation.
Faible croissance
Alors que de nombreux Tunisiens se plaignent de la hausse du coût de la vie et le manque d'opportunités économiques, l'économie elle-même a stagné.
La croissance a été trop faible pour absorber le nombre de diplômés de l'université, et cette année, seuls les investissements étrangers ont chuté de 25%.
Economie
Dans un récent sondage réalisé par Pew Research, quelque 88% des Tunisiens avaient décrit la situation économique du pays comme très mauvaise.
L’économie était la première préoccupation pour beaucoup d’entre eux lors du premier tour des élections présidentielles le mois dernier.
"Il ne faut pas craindre les réformes", a déclaré l’ancien Premier Ministre, Mehdi Jomaa.
"Nous devons être honnêtes avec les gens - les deux ou trois prochaines années seront difficiles. Mais nous devons être courageux ", a-t-il ajouté.

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