Le
mercredi 10 août 2016
5時半、快晴、20℃、45%。少し温いとおもったら20℃にもどっていた。
ザンビアではついこの間大統領選挙があったというのに、明日8月11日(木)にまた選挙がある。
サタ大統領がロンドンで2014年10月に病気のために亡くなって、翌年2015年1月にエドガー・ルングEdgar Lungu氏が選ばれたばかりだった。サタ氏が任期途中でなくなったので、残りの任期をルング氏が襲ったということか。米国のように副大統領が昇格すれば簡単なのにねぇ。副大統領はそういえば白人だった。白人だからということではなかろうが、選挙をしたのだから、何年間か知らないが憲法上の通常の任期の間大統領職をルング氏が務めてもよさそうに思う。
いずれにせよ、5回目の挑戦になるヒチレマHakainde
Hichilema氏にとっては短期間で再挑戦できるチャンス到来である。
前回の選挙ではルング氏とヒチレマ氏の得票差が1.5%しかなかった。2万8000票の差だけだった。
ザンビアは銅価格が暴落して景気が悪い。物価も20%以上上昇、通貨(クワチャ)も弱く現職に不利なようだ。ヒチレマ氏は、不動産などで財をなしたビジネスマン。ルング氏もまだ59歳と高齢とはいえないが、ヒチレマ氏はさらに若く54歳。
まともに行けばヒチレマ氏が勝利を納めそうだが、どうなるだろうか。
ザンビアは独立以来内戦がなかった。1991年には複数政党が認められ民主化が進んでいる。
接戦のため、政権側からの圧力も野党にかかっているようだが、国民の選択が民主的に行われることを強く望む。
Election
présidentielle en Zambie
09 août
2016 VOA (La Voix de l’Amérique, Voice
of America)
La
Zambie vote jeudi pour choisir son président dans un scrutin qui s'annonce très
serré entre le sortant Edgar Lungu, élu l'an dernier, et son rival Hakainde
Hichilema après une campagne électorale émaillée d'incidents.
M.
Lungu, 59 ans, a été élu président de la Zambie en janvier 2015 pour achever le
mandat de son prédécesseur Michael Sata, décédé brutalement en octobre 2014.
Il
avait battu d'une très courte majorité - moins de 28.000 voix d'écart, soit
1,5% - son rival Hakainde Hichilema qui avait qualifié le scrutin de
"simulacre" et qui se présente jeudi pour la cinquième fois à la
présidentielle.
"Les
deux camps assurent que seule une élection truquée pourrait les faire
perdre", a indiqué à l'AFP le politologue Neo Simutanyi. "Le niveau
de tension est plus élevé que par le passé, et le climat n'est pas propice à
des élections pacifiques et justes".
Des
partisans du parti de M. Lungu, le Front patriotique (PF) ont attaqué lundi un
bus de campagne du Parti uni pour le développement national (UPND) de M.
Hichilema, dans le township de Mtendere à Lusaka. Des personnes auraient été
blessées dans d'autres accrochages à Mtendere.
Ce sont
là les derniers incidents en date entre les supporters du PF et ceux de l'UPND,
qui se sont violemment affrontés ces dernières semaines, conduisant même à une
suspension de la campagne à Lusaka le mois dernier.
Pendant
cette campagne, le candidat Lungu a montré un visage plutôt radical, menaçant
ses opposants à plusieurs reprises.
"S'ils
me mettent au pied du mur, je suis prêt à sacrifier la démocratie pour la
paix", a-t-il lancé lors d'un récent meeting dans la province minière du
Copperbelt (centre), une région décisive pour l'élection.
"S'il
faut prendre des mesures draconiennes, je les prendrai", a-t-il ajouté.
Alors
que l'élection s'annonce plus serrée que jamais, Edgar Lungu a été accusé de
tenter de museler l'opposition.
'Risques
de violences'
Un
militant de l'opposition a été tué par la police en juin, en marge d'un
rassemblement de l'UPND dont le vice-président Geoffrey Mwamba a été arrêté à
deux reprises cette année pour avoir "diffamé" M. Lungu.
En
juin, le Post, le principal quotidien indépendant du pays a été fermé, accusé
par les autorités de devoir près de 5 millions de dollars au fisc.
Le
vainqueur de l'élection sera élu pour un mandat de cinq ans. Si aucun des deux
candidats n'obtient 50% des voix, un second tour sera organisé.
"Cette
fois, c'est une élection pour un mandat complet, donc il y a plus d'enjeu
(qu'en 2015). Il y a un risque élevé de violences et de contestation après le
scrutin surtout s'il est serré", craint Sabine Machenheimer, une
spécialiste de la Zambie pour Jane's, un groupe d'analyse en défense et
sécurité.
La
Zambie, ultra-dépendante du cuivre dont elle est le deuxième producteur
d'Afrique après son voisin de la République démocratique du Congo, a enregistré
une croissance 3,6% l'an dernier, la plus faible depuis 1998.
La
récente chute du prix de cuivre a placé l'économie zambienne "sous intense
pression", selon le Fonds monétaire international, et empêche le pays de
renouer avec les taux de croissance supérieurs à 10% qu'il a connus autour de
2010.
Des milliers
d'emplois ont été supprimés dans le secteur minier, l'inflation dépasse les
20%, le déficit 8% du PIB et la sécheresse perturbe la production
hydroélectrique.
L'an
dernier, le président Lungu a même organisé une prière dans un stade, implorant
un redressement de l'économie.
'HH'
promet des résultats
Son
opposant, Hakainde Hichilema, un économiste de 54 ans qui a étudié en
Grande-Bretagne et fait fortune grâce à des investissements dans l'immobilier
et la santé en Zambie, a mis en avant son expérience dans le domaine des
affaires, au cours de la campagne.
"Promettre
ne suffit pas et mon équipe a de l'expérience et des résultats", a déclaré
dans un meeting celui qu'on surnomme "HH".
Selon
la Banque mondiale, près de 60% de la population vit en-dessous du seuil de
pauvreté en Zambie.
La
Zambie, ex-Rhodésie du Nord, est indépendante de la Grande-Bretagne depuis 1964
et a été dirigée jusqu'en 1991 sous un régime du parti unique par Kenneth
Kaunda, avant de s'ouvrir au multipartisme.
Avec
AFP
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