Le samedi 3
juin 2019
5時半、快晴、20℃、62.5%。
カタンガの夜明けはほぼ1年中6時だ。ルブンバシは南緯11度で赤道に近いのでそういうことになる。6時10分前でも真っ暗。6時5分には周りのマンゴーの樹々や椰子が黒い姿を現す。東の空が茜色の帯を作るのは6時15分。瞬間瞬間空の色が変化していく。
小鳥たちは夜明けの気配とともに鳴き始める。合唱だ。
毎日の夜明けは詩的である。
6時半に部屋のライトを消す。
昨日はサングラスをかけた。僕の目は日差しに強いからサングラスを必要としない。ただ、サングラスを持っていることを思い出したのだ。レイバンのサングラス。
高校時代からの親友Sの形見である。奥さんからいただいた。Sが1972年に僕宛に書いた長文の手紙と一緒に渡された。手紙はパリあてに出したものだろうが、大学都市に入る前のスクワール ポール・ロワイヤルの屋根裏部屋には届かなかった。
その彼の形見、無くしてはいけないと思い、シスター・アスンタさんの修道院に預かってもらっていた。
数年前にハラレ(ジンバブウェの首都)で買った携帯が動かなくなった。サムスンのセコハンだった。AirtelのSIMをいれたいる携帯だ。サムスンJ1にはVodacomが入っている。孫にあたるジュベ君に4月末に買い与えたSonyのスマートフォン(多分偽物)を探したがもう売っていない。キプシでか帰って街のキャンビスト(両替屋)が携帯を売っているのを思い出して尋ねた。Huaweiのスマートフォンが30ドルだという。ま、電話がかけられれば良いと思って買った。
キンシャサ大学に原子炉がある。1メガワットと小型で勝つ25年以上稼働していない。サハラ以南のアフリカで初めての原子炉だった。
その建物のある地盤が侵食されて何時破壊されるかわからない状態になっているという。
ニュース自体は最近のものではない。しかし、何回報道されても誰も動かない。放射能はもう漏れているのかもしれない。
コンゴ河のあるRDCコンゴでは原子力発電の必要はさらさらない。
原子力の平和利用といっても、この国にそんな研究分野の学者がいない。
意味がないから取り壊せばよいのだ。しかし、取り壊しの金もない。ウランは盗難されている。ウランの残量も発表されない。国家秘密だというが、秘密なのは危険の程度ないし既に始まっているかもしれない汚染なのではないか。
国際原子力機関IAEAの事務局長は日本の方だが、日本の援助は期待できないのだろうか。土壌の浸食を止めるのではなく、原子炉の解体撤去の手伝いである。
|
キンシャサ大学に隣接する丘の上に原子炉がある |
Le centre
nucléaire de Kinshasa se meurt sous bonne garde
Le 30 mai
2017 Le Parisen
Le centre
nucléaire de Kinshasa se meurt sous bonne garde
>L'actu>International|30
mai 2017, 10h29|0
Vue sur un
centre de recherche nucléaire à Kinshasa, en RD Congo, le 14 mars 2007
(AFP/Lionel HEALING)
1/2
InternationalPr
LukandaAgence internationale de l'énergie atomiqueKinshasaAgence France Presse
Perché sur
une colline d'un faubourg de Kinshasa, capitale de la République démocratique
du Congo, un centre de recherche nucléaire se meurt. Son réacteur n'a pas servi
depuis des lustres mais le lieu reste jalousement gardé en raison de la
dangerosité du site, désormais menacé par l'érosion des sols.
Ce Centre
régional de recherche nucléaire de Kinshasa (CREN-K) est né en 1959, à l'époque
de la colonisation belge, et un an avant l'indépendance du pays. C'était alors
le premier réacteur nucléaire d'Afrique subsaharienne.
En 2007,
une équipe de l'AFP s'y était rendu alors que des barres d'uranium avaient été
volées et que la communauté internationale s'inquiétait d'un possible
détournement à des fins militaires.
Aujourd'hui,
c'est l'érosion de la colline qui inquiète les autorités universitaires: depuis
plusieurs années, elle gagne du terrain et la butte sur laquelle est construite
la petite centrale de recherche se lézarde. Le ruissellement des eaux des
pluies tropicales abîme le sol et laisse derrière lui des sillons qui menacent
la clôture du CREN-K.
Le réacteur
actuel -- un TRICO II d'un mégawatt, en vogue pour la recherche dans les années
1970-- a été installé en mars 1973 mais ne fonctionne plus depuis 1994, faute
de moyens.
Il fut à
l'époque l'une des victimes de l'effondrement de l'économie nationale saignée
par la dictature de Mobutu.
Le pays a
ensuite connu deux guerres qui ont achevé de le réduire en miettes, entre 1996
et 2003, et le réacteur n'a jamais repris son activité de recherche.
-
Collecteur d'eau -
Face à
l'érosion, le directeur du CREN-K, le Pr Vincent Lukanda, qui est également
Commissaire général à l'énergie atomique de la RDC, se veut rassurant. Il
explique que des dispositions ont été prises pour parer à toute éventualité:
grâce à un "collecteur d'eau" censé drainer les eaux de pluies sans
dommage pour la butte, le mont Amba.
Le
journaliste de l'AFP ne sera pas autorisé à visiter le réacteur et le dépôt de
stockage des déchets fissiles, il ne verra que les autres bureaux et locaux.
Pas question d'en savoir plus sur la quantité d'uranium que le centre recèle ou
sur les déchets fissiles hérités du premier réacteur et stockés dans
l'enceinte. "Secret d'État", lance le Pr Lukanda, en concédant
simplement que "c'est très dangereux".
Pas
question non plus de s'entretenir avec deux inspecteurs de l'Agence
internationale de l'énergie atomique (AIEA) venus à Kinshasa animer un atelier
de quatre jours sur la "protection physique des installations nucléaires
du CREN-K". "Secret professionnel", affirme le gardien du temple
nucléaire.
A Livulu,
quartier populaire au pied de l'université, la population préoccupée par sa
survie immédiate a d'autres soucis en tête que la dangerosité du centre
nucléaire et l'érosion de la colline qui l'héberge.
"Le
cuivre ne met pas en danger. Si l'uranium est aussi un minerai, il ne mettra
personne en danger", assène un vendeur de cigarettes.
- 'En très
bon état' -
Quant aux
chercheurs employés sur place, plusieurs se plaignent d'un manque criant de
moyens pour le CREN-K, mais au moins ont-ils la satisfaction d'être payés
--peu, mais dans les délais-- ce qui apparaît presque comme un privilège vu la
misère dans laquelle se débattent neuf Congolais sur dix...
En 2004,
alors que le pays sorti des guerres regardait de nouveau l'avenir avec espoir,
le directeur de l'époque tablait sur l'arrivée imminente au CREN-K d'un nouveau
tableau de contrôle censé permettre, enfin, de redémarrer l'engin. Il n'en fut
rien.
Treize ans
plus tard, son successeur le Pr. Vincent Lukanda veut encore y croire, alors
que le petit réacteur reste désespérément à l'arrêt.
Il est
"en très bon état", assure-t-il à l'AFP. "Nous attendons du
gouvernement un financement de l'ordre de 3 millions de dollars
américains" devant permettre l'installation d'un "pupitre [de
commande] numérique", dit-il.
Sur le
papier, le CREN-K mène diverses activités de recherche à visées médicales,
biologiques, génétiques ou industrielles.
- Plan de
démantèlement ? -
Et dans ses
locaux peints en jaune et mieux entretenus que l'Université de Kinshasa dont le
campus délabré accueillant 30.000 étudiants jouxte le CREN-K, le Pr Lukanda
s'enflamme à l'idée que son pays --doté d'un immense potentiel hydroélectrique
non exploité-- puisse un jour produire du courant avec l'énergie nucléaire.
"Les
outils de départ, nous les avons!" affirme-t-il.
Mais il
faut que "le pays s'engage politiquement" dans cette voie et
sollicite l'aide de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA),
reconnaît-il.
L'heure ne
semble toutefois pas à un redémarrage prochain de la petite centrale nucléaire
congolaise.
L'argent
manque et l'AIEA explique qu'elle "aide les autorités congolaises à mettre
sur pied un plan de démantèlement".
Ce qui
toutefois ne signifie pas que l'idée d'un démantèlement soit actée: l'AIEA
recommande l'élaboration de tels plans "pour tous les réacteurs de
recherche installés (dans le monde), quelle que soit la date à laquelle il doivent
être démantelés", précise le porte-parole de l'organisation, basée à
Vienne.
Le Pr
Lukanda, lui, est catégorique: le gouvernement "n'entend pas
démanteler" le CREN-K. Au contraire, il veut la "moderniser la
centrale", assure-t-il, plus de 25 ans après la mise à l'arrêt du
réacteur.
AFP
Perché sur
une colline d'un faubourg de Kinshasa, capitale de la République démocratique
du Congo, un centre de recherche nucléaire se meurt. Son réacteur n'a pas servi
depuis des lustres mais le lieu reste jalousement gardé en raison de la
dangerosité du site, désormais menacé par l'érosion des sols.
Ce Centre
régional de recherche nucléaire de Kinshasa (CREN-K) est né en 1959, à l'époque
de la colonisation belge, et un an avant l'indépendance du pays. C'était alors
le premier réacteur nucléaire d'Afrique subsaharienne.
En 2007,
une équipe de l'AFP s'y était rendu alors que des barres d'uranium avaient été
volées et que la communauté internationale s'inquiétait d'un possible
détournement à des fins militaires.
Aujourd'hui,
c'est l'érosion de la colline qui inquiète les autorités universitaires: depuis
plusieurs années, elle gagne du terrain et la butte sur laquelle est construite
la petite centrale de recherche se lézarde. Le ruissellement des eaux des
pluies tropicales abîme le sol et laisse derrière lui des sillons qui menacent
la clôture du CREN-K.
Le réacteur
actuel -- un TRICO II d'un mégawatt, en vogue pour la recherche dans les années
1970-- a été installé en mars 1973 mais ne fonctionne plus depuis 1994, faute
de moyens.
Il fut à
l'époque l'une des victimes de l'effondrement de l'économie nationale saignée
par la dictature de Mobutu.
Le pays a
ensuite connu deux guerres qui ont achevé de le réduire en miettes, entre 1996
et 2003, et le réacteur n'a jamais repris son activité de recherche.
-
Collecteur d'eau -
Face à
l'érosion, le directeur du CREN-K, le Pr Vincent Lukanda, qui est également
Commissaire général à l'énergie atomique de la RDC, se veut rassurant. Il
explique que des dispositions ont été prises pour parer à toute éventualité:
grâce à un "collecteur d'eau" censé drainer les eaux de pluies sans
dommage pour la butte, le mont Amba.
Le
journaliste de l'AFP ne sera pas autorisé à visiter le réacteur et le dépôt de
stockage des déchets fissiles, il ne verra que les autres bureaux et locaux.
Pas question d'en savoir plus sur la quantité d'uranium que le centre recèle ou
sur les déchets fissiles hérités du premier réacteur et stockés dans
l'enceinte. "Secret d'État", lance le Pr Lukanda, en concédant
simplement que "c'est très dangereux".
Pas
question non plus de s'entretenir avec deux inspecteurs de l'Agence
internationale de l'énergie atomique (AIEA) venus à Kinshasa animer un atelier
de quatre jours sur la "protection physique des installations nucléaires
du CREN-K". "Secret professionnel", affirme le gardien du temple
nucléaire.
A Livulu,
quartier populaire au pied de l'université, la population préoccupée par sa
survie immédiate a d'autres soucis en tête que la dangerosité du centre
nucléaire et l'érosion de la colline qui l'héberge.
"Le
cuivre ne met pas en danger. Si l'uranium est aussi un minerai, il ne mettra
personne en danger", assène un vendeur de cigarettes.
- 'En très
bon état' -
Quant aux
chercheurs employés sur place, plusieurs se plaignent d'un manque criant de
moyens pour le CREN-K, mais au moins ont-ils la satisfaction d'être payés
--peu, mais dans les délais-- ce qui apparaît presque comme un privilège vu la
misère dans laquelle se débattent neuf Congolais sur dix...
En 2004,
alors que le pays sorti des guerres regardait de nouveau l'avenir avec espoir,
le directeur de l'époque tablait sur l'arrivée imminente au CREN-K d'un nouveau
tableau de contrôle censé permettre, enfin, de redémarrer l'engin. Il n'en fut
rien.
Treize ans
plus tard, son successeur le Pr. Vincent Lukanda veut encore y croire, alors
que le petit réacteur reste désespérément à l'arrêt.
Il est
"en très bon état", assure-t-il à l'AFP. "Nous attendons du
gouvernement un financement de l'ordre de 3 millions de dollars
américains" devant permettre l'installation d'un "pupitre [de
commande] numérique", dit-il.
Sur le
papier, le CREN-K mène diverses activités de recherche à visées médicales,
biologiques, génétiques ou industrielles.
- Plan de
démantèlement ? -
Et dans ses
locaux peints en jaune et mieux entretenus que l'Université de Kinshasa dont le
campus délabré accueillant 30.000 étudiants jouxte le CREN-K, le Pr Lukanda
s'enflamme à l'idée que son pays --doté d'un immense potentiel hydroélectrique
non exploité-- puisse un jour produire du courant avec l'énergie nucléaire.
"Les
outils de départ, nous les avons!" affirme-t-il.
Mais il
faut que "le pays s'engage politiquement" dans cette voie et
sollicite l'aide de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA),
reconnaît-il.
L'heure ne
semble toutefois pas à un redémarrage prochain de la petite centrale nucléaire
congolaise.
L'argent
manque et l'AIEA explique qu'elle "aide les autorités congolaises à mettre
sur pied un plan de démantèlement".
Ce qui
toutefois ne signifie pas que l'idée d'un démantèlement soit actée: l'AIEA
recommande l'élaboration de tels plans "pour tous les réacteurs de
recherche installés (dans le monde), quelle que soit la date à laquelle il
doivent être démantelés", précise le porte-parole de l'organisation, basée
à Vienne.
Le Pr
Lukanda, lui, est catégorique: le gouvernement "n'entend pas
démanteler" le CREN-K. Au contraire, il veut la "moderniser la
centrale", assure-t-il, plus de 25 ans après la mise à l'arrêt du
réacteur.
AFP