Le vendredi 29 juin
2012
快晴。7時、20℃、52.5%。
今日の停電は?
14時、スタート。15時まで。
ロンドンのNEF
(New
Economic Foudation
)というところが「地球幸福度指数Happy
Planet Index
」を今月はじめに発表した。
幸福度の基準は1)平均寿命、2)環境、3)住民による幸福の自覚の3つのようだ。所得水準やGDP、社会保障などといった経済的規模は勘定されない。また言論の自由、報道の自由、選挙制度などの民主主義の要素も加味されない。
今年のランキングをみるとトップが中米のコスタリカになっている。以下10位までを並べるとベトナム、コロンビア、ベリーズ、エル・サルバドル、ジャマイカ、パナマ、ニカラグア、ヴェネズエラ、グアテマラとなっている。ベトナムを除いて中南米カリブの国々である。幸福だと思えば幸福なわけで、ラテン系の国々がトップに出てくるのはそれらの国民性が如実にでてくるからに違いない。あくせく働かなければいけないような国の国民は幸せではないのだ。なるほど。日本は45位、ドイツは46位。米国にいたっては105位。
同じラテン系の国でも先進国であるイタリアやスペイン、そしてフランスはバングラデッシュやパキスタンよりも幸福度が低いとされている。
アフリカはとみると、マグレブが上位でアルジェリアが26位、チュニジアが39位、モロッコが42位にランクされた。マダガスカル、マラウィ、リビア、エジプト、エチオピア、ナミビア、ケニアと続く。
調査対象国は151カ国。ラストがボツワナですと!
こんどはラストからみていくと、ボツワナ、チャド、マリ、ニジェール、南ア、トーゴ、シェラ・レオーネ、ギニア、ブルンディ、コンゴ民主共和国(134位)、タンザニアなどとなっている。
僕の主観的な判断からすれば、生活水準はボツワナや南アがアフリカのトップ、RDCコンゴは自然環境ということでいけばトップにランクされよう。RDCの東部で戦闘があるとしても国全体が戦争に巻き込まれているわけではない。しかし、豊かな地下資源を国民のために使いきれていない不幸はあきらかだ。
結論的にいえばシンク・タンク「NEF」のランキングはどうも納得できない。
Ces pays d’Afrique où
il fait bon vivre
Jeudi 28 Juin 2012 -
09:11
L ’indice HPI mesure
le niveau de bonheur d ’un pays. Dans ce classement, les pays les plus heureux
sont aussi les moins développés. Faut-il y voir un lien? Comment expliquer ce
paradoxe apparent?
Où fait-il meilleur
vivre en Afrique? Selon le dernier classement de Happy Planet Index (HPI), la
majorité du continent se trouve en zone rouge —«malheureuse»—, à quelques
exceptions près.
C’est en Algérie, en
Tunisie et au Maroc qu’il y aurait le plus de bien-être «durable» en Afrique.
Mais aussi, de manière plus surprenante, à Madagascar et au Malawi, de même
qu’en Libye, en Egypte, en Ethiopie, en Namibie et au Kenya —dans cet ordre. Ce
sont les dix pays les plus heureux d’Afrique, à en croire le dernier classement
de HPI.
L’indice HPI, mesure
«verte» et subjective du bien-être
Ce palmarès, mis au
point en 2006 par la New Economics Foundation, un think tank britannique,
insiste particulièrement sur l’environnement. L’indice HPI se base en effet sur
trois critères pour faire ses calculs: l’espérance de vie moyenne, le respect
de l’environnement et la perception subjective du bien-être par les habitants.
HPI demande à un
échantillon d’un millier de personnes dans chaque pays de donner une note
«bonheur» allant de 1 à 10. Le bien-être, tel que le définit HPI, comprend
notamment la qualité des services publics.
Du coup, les résultats
de ce classement «écolo» n’ont rien à voir avec le seul niveau de développement
économique ou des libertés politiques. Ils ne sont pas comparables avec
l’Indice de développement humain (IDH), publié par le Programme des Nations
unies pour le développement (PNUD), qui prend en compte l’espérance de vie et
l’environnement, mais aussi des critères objectifs d’éducation, de revenu,
d’inégalités, de pauvreté, de parité des sexes et de “durabilité” (taux
d’épargne). Les données de HPI sont également éloignées de celles de l’ONG américaine
Freedom House, qui se préoccupe surtout des libertés publiques et
institutionnelles.
L’Algérie, longue vie
et faible empreinte écologique
L’Algérie, consacrée
pays le plus heureux d’Afrique, arrive en 26e position sur les 151 pays étudiés
par HPI —loin derrière le Costa Rica, le Vietnam et la Colombie, les trois pays
considérés comme les plus heureux en 2012.
Le pays d’Abdelaziz
Bouteflika, classé entre le Pérou et la Jordanie, se distingue par une longue
espérance de vie (73,1 ans), une perception du bien-être notée 5,2 et une
empreinte carbone (émissions de CO2) qui ne dépasse pas les 1,6 hectare par
habitant.
L’empreinte carbone
n’est pas mesurée ici en tonnes de gaz émis par habitant, mais en surface de
terres nécessaires par habitant pour soutenir le niveau de consommation d’un
pays.
Pour mémoire,
l’Algérie ne brille pas autant dans le dernier classement IDH publié en 2011
par les Nations unies. Elle s’y classe entre la Jordanie et le Sri Lanka, au
96e rang mondial sur une liste de 187 pays.
On peut par ailleurs
se demander dans quelle mesure la note subjective de bonheur recueillie par HPI
n’est pas faussée, dans certains pays, par la peur de déplaire aux autorité
Parmi les plus heureux
viennent ensuite la Tunisie (39e au rang mondial), le Maroc (41e), Madagascar
(49e) et le Malawi (72e). Puis, dans la seconde moitié de la liste de HPI, qui
glisse vers une pente descendante, on trouve la Libye de 2011 (81e), l’Egypte
(91e), l’Ethiopie (94e), la Namibie (96e) et le Kenya (98e).
Madagascar: plus
heureuse que la France, malgré la pauvreté?
Le cas de Madagascar
illustre bien la particularité des mesures de HPI. Ce pays, plongé depuis 2009
dans une profonde crise politique et sociale, glisse chaque jour un peu plus
dans le gouffre de la pauvreté. Ce fléau touche 76% de sa population, contre
68% en 2010, selon le rapport Perspectives économiques de l’Afrique de l’OCDE.
Magadascar figure
aussi dans le groupe des pays à faible développement humain, arrivant 151e,
entre le Cameroun et la Tanzanie, sur les 187 pays couverts par le rapport de
l’IDH des Nations unies en 2011.
Mais le respect de
l’environnement et le relatif optimisme de ses habitants jouent en faveur de la
Grande île. Avec une empreinte carbone de seulement 1,2, Madagascar se classe
avantageusement, dans le palmarès HPI, entre la France et l’Autriche. Deux pays
d’Europe où le bien-être est respectivement noté 6,8 et 7,3 par leurs
habitants, avec des espérances de vie de 81,5 et 80,9 ans. La note bonheur ne
dépasse pas 4,9 à Madagascar, où l’espérance de vie plafonne à 66,7 ans. Ici,
c’est l’environnement qui fait toute la différence.
Le Malawi, cinquième
du classement mais ravagé par la misère
Il en va de même pour
le Malawi, qui se classe entre l’Irlande et la Pologne chez HPI, et ce malgré
une espérance de vie de 54 ans seulement, une note bonheur assez moyenne de 5,1
mais une empreinte carbone de 0,8 seulement.
Pour mémoire, le
Malawi arrive 171e dans le classement IDH. Ce pays demeure l’un des plus
pauvres du monde et il est ravagé par le sida. Le Malawi n’atteindra pas les
Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) à l’horizon 2015, en
matière d’éducation primaire universelle, notamment.
Faut-il en conclure
que le sous-développement équivaut au bonheur, tandis que l’industrialisation
apporte son lot de pollution, de stress et de pessimisme? Au classement HPI,
les pays les moins heureux d’Afrique sont ceux dont la réussite économique ou
politique, paradoxalement, ont fait le plus parler d’eux.
Le Botswana, tranquille
et prospère, arrive ainsi en toute dernière position, un peu avant le Mali
d’avant la crise et l’Afrique du Sud, pourtant la locomotive économique du
continent…
slateafrique.com