Le lundi 16 avril 2012
日本、32日目。晴れ。
しかし、関東は寒い。日本はといえないのは日本は日本でも九州は暖かいだろうと思うから。
新しい航空会社コンゴロ航空がルブンバシとキンシャサを今日から結ぶ。
今日からRDCコンゴの州議会がカタンガ州、赤道州、西カサイ州で開会となる。
12時、歯医者さん。ブリッジが完成した。歯石除去。痛い、痛い。11 390円。木曜日が最終治療。
コンゴに去年来てくれたAYさん(3月16日に会っている)と再会、連絡がやっとついたNHさん(データ処理会社を経営、ブラジルに去年支社を出した)、僕のfacebookの友人でもあるOAさんと新橋でワインを飲んだ。
鉱山で働く子供たち(画像がグレンコアの鉱山というわけではない) |
鉱山会社で世界トップのスイス企業グレンコアが、子供たちを鉱山で働かせていると非難されている。スイスのTV局RTSと英国のBBCがレポートしている。
グレンコア社はその事実を否定している。グレンコアが直接子供たちを使って銅を掘っているとは思えない。しかし、間接的にエージェントなどから買い上げている原石に子供たちの分が混入していることはあるのではないか。
公害についても非難されているが、独立前のベルギー時代から全く公害対策を行ってこなかった鉱山であるが、やっとグレンコア時代になって対策を採り始めているとはグレンコア社長の弁である。
Le géant minier suisse
Glencore lié au travail des enfants en RDC
15.04.2012 22:34
La plus grande
entreprise de Suisse a acheté du minerai de cuivre extrait par des enfants dans
une de ses concessions en République démocratique du Congo. C'est ce que révèle
une enquête exclusive menée par la RTS et la BBC.
Un enfant de dix ans
dans une mine. L'idée est choquante. C'est pourtant un fait avéré dans la mine
de Tilwezembe, située à 30 kilomètres de Kolwezi dans la province du Katanga.
Une équipe conjointe de la RTS et de la BBC l'a constaté en février dernier.
La concession de
Tilwezembe appartient depuis 2008 à Kamoto Copper Company (KCC), une entreprise
elle-même détenue par Glencore via sa filiale Katanga Mining Limited (KML). En
novembre 2008, la crise financière internationale et la chute du prix des
matières premières entraînent une suspension de l'exploitation industrielle du
site. Fin 2010, des centaines de mineurs artisanaux envahissent la mine.
Aujourd'hui, ils sont
près de 1600 à y extraire du cuivre et du cobalt avec des moyens rudimentaires.
Parmi eux, de nombreux adolescents, et même des enfants. L'absence de mesures
de sécurité fait de Tilwezembe l'une des mines les plus dangereuses au monde,
avec une trentaine de décès par an liés à des éboulements dans des galeries de
fortune descendant jusqu'à 40 mètres sous terre.
Une filière bien
organisée
Glencore s'estime
victime d'une occupation illégale et insiste sur le fait qu'elle n'achète aucun
minerai de Tilwezembe. Pour le géant minier, une évacuation du site serait pour
l'heure trop dangereuse car elle pourrait engendrer des heurts entre mineurs
artisanaux et forces de l’ordre.
Pourtant, notre
enquête révèle que, loin d'être un lieu d'extraction anarchique, la mine de
Tilwezembe est très bien organisée. Les creuseurs ont l’obligation de vendre
leur minerai à un Libanais nommé Ismaël qui possède l'entreprise Misa Mining.
Suivant la filière de
ce minerais, notre enquête a établi que des camions se rendent à Likasi, une
ville située à 150 kilomètres à l'est de Tilwezembe. Ils livrent leur
marchandise à l'usine du Groupe Bazano, une importante entreprise minière elle
aussi en mains libanaises. Ismaël, l'homme qui achète le cuivre et le cobalt à
Tilwezembe, est d'ailleurs un ancien employé du Groupe Bazano.
Sur la base de
plusieurs témoignages et documents, nous pouvons révéler que le Groupe Bazano a
revendu du minerai de Tilwezembe à l'entreprise zambienne Mopani Copper
Company, une autre filiale de Glencore.
A cette filière
indirecte s'ajouterait un lien direct. Plusieurs chauffeurs de camion indiquent
avoir effectué le trajet de Tilwezembe à Mopani sans passer par l'intermédiaire
du Groupe Bazano.
Glencore conteste en
bloc
Confronté à ces
accusations, le PDG de Glencore, Ivan Glasenberg, a accordé une interview
exclusive à la RTS et à la BBC. "Nous n'achetons ni cuivre, ni cobalt des
mineurs artisanaux de Tilwezembe. Je suis certain que, sur la base de nos
instructions, aucun de nos sites de production ne prend ce type de minerai",
explique-t-il. Il assure par ailleurs que son entreprise n'achète pas de cuivre
auprès du Groupe Bazano.
Selon lui, l'usine de
Mopani en Zambie n'utilise que du minerai extrait de manière industrielle par
les filiales congolaises de Glencore. "Les sacs contenant le minerai sont
scellés avant de quitter nos mines industrielles et chaque sac est répertorié
dans notre système informatique", ajoute Ivan Glasenberg. Le Groupe
Bazano, quant à lui, réfute tout lien avec l’exploitation artisanale de Tilwezembe
et nie que son usine de Likasi fournisse quelque minerai que ce soit à l'usine
de Mopani.
Son entrée en bourse
l'an dernier a obligé Glencore à faire preuve de plus transparence, notamment
vis-à-vis de ses actionnaires. Première entreprise de Suisse en termes de
chiffres d’affaires (170 milliards de francs suisses en 2011), la société
zougoise a donc publié son premier rapport de durabilité en septembre dernier.
Dans ce document de plus de cent pages, la problématique des mineurs artisanaux
en RDC n’occupe qu'un seul paragraphe dans lequel la société ne se reconnaît
aucune responsabilité.
POLLUTION À L'ACIDE
Les problèmes posés
par ses activités en République démocratique du Congo ne se limitent pas à
l'extraction artisanale. Le rejet d'acide sulfurique dans la rivière Luilu, à
proximité de Kolwezi, en est un exemple. KCC, l'une des filiales de Glencore, y
a repris il y a trois ans l’exploitation d'une usine hydrométallurgique dont
les effluents ont contaminé le cours d’eau.
Lors de son entretien
avec la RTS et la BBC enregistré le 4 avril dernier, Ivan Glasenberg a indiqué
que cette pratique remontait à l'époque coloniale et qu'elle était sur le point
de cesser. "Nous aurions aimé résoudre le problème dès le rachat de
l'usine. Mais pour ce faire, nous aurions dû interrompre temporairement la
production et mettre nos employés au chômage technique, ce que les autorités ne
voulaient pas. Voilà pourquoi cela nous a pris trois ans avant de pouvoir
traiter ces effluents correctement. Aurais-je aimé résoudre le problème plus
vite? Bien sûr. Et aujourd'hui, je suis fier de dire que, si cela est sur le
point de cesser après cinquante ans, c'est grâce à Glencore." Dans un
complément de réponse reçu par écrit le 11 avril, la société indique que les
rejets d’acide ont définitivement cessé la veille.
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