31 janvier 2014

1月31日 キンシャサ:ロボットは賄賂をせびらない À Kinshasa, les robots règlent la circulation

Le vendredi 31 janvier 2014
6時、曇り、23℃、70%。

8時半、ネット不通。9時、回復。

タンザニアの北部、ビクトリア湖に面したタリメで25日(土)少なくとも8人を通り魔的に殺害した男を警察が捜索している。タリメはタンザニア第2の都市ムワンザからビクトリア湖に沿って北東、ケニア国境に位置する。しかし、5日経った30日現在犯人はまだ捕まっていない。犯人は現金や携帯を狙って犯行を繰返したと見られるが、タンザニアでは珍しい連続殺人事件である。

キンシャサの交差点で交通警官ロボットが活躍している。1台は下町リメーテ、もう1台は国会議事堂前である。作成したのはWoman Technologyという会社。社長は女性である。
ロボットとしてはそう革新的ではないと僕は思うが、両眼と両肩にカメラがしかけられていて常時ビデオが作動している。歩行者保護のためにセンサーがあり、スピーカーで運転者に注意を促すこともある。ランプ信号のほかに手信号でも停車や発進を命令する。太陽電池で動くため電気がないところでも設置できる。アルミ製で風雨、直射日光に強い。
なるほどと思うがルブンバシには数箇所以上も太陽電池で動く信号機がある。どこがちがうのか。
多分交差点で歩行者用の信号8個、車用の信号4個を設置するよりも、真ん中にロボットを置くほうが経済的かもしれない。ロボットは115000ドルだそうだ。
しかし、それ以上の特殊コンゴ的事情があった。それはロボットは運転者に賄賂を要求しないということだ。キンシャサの交通警官もルブンバシに負けず劣らずなにかというと賄賂を要求するそうだ。ロボットはドライに交通違反者を摘発することができる。
交通警官が悪質なのはRDCコンゴに限ったことではない。ウガンダもガボンもカメルーンも似たりよったりという。そこでテレーズ・インザ社長さん、このロボットを海外に輸出したいと抱負を語っている。欧米まで視野に入れていると豪語する。しかし、誰が買うかなぁ、と僕は水を差したくなる。先ずはルブンバシにも置いてください。
ロボット盗難防止のために警官が横に立っているんじゃないだろうか。ルブンバシでは信号機が赤になって止まった車に警官が「免許証、車検証を出せ」などといいながら結局賄賂を要求している。交通整理をロボットに任せて警官がちかよらなければいいが、警官は腹が減っているから街に出ることをやめないだろう。
少なくとも黄シャツ(交通警官の制服)の悪癖をロボットが解決してくれるとは思えない。政府が警官にまともな給与を定期的に支払うことが先決だ。
 
交通整理をするロボット
(キンシャサ、RDCコンゴ)
À Kinshasa, les robots règlent la circulation
L'idée, conçue par une ingénieure congolaise, fait déjà des émules.
«Conducteurs, vous pouvez laisser le passage aux piétons.»

La consigne n'émane pas d'un policier mais de la voix électrique d'un des deux robots routiers de Kinshasa, que le promoteur, une femme d'affaires ingénieur, rêve d'exporter à l'étranger.

La machine haute de 2,50m vient de replier un bras et de lever l'autre dans un jeu de lumières vertes et rouges. Son manège fait désormais partie du quotidien à Limete, quartier populaire de Kinshasa, où le robot arrête le flux des voitures sur le boulevard Lumumba, large artère chargée de la capitale congolaise.

«Ça c'est notre première génération de robot, on a commencé avec ça», explique Thérèse Inza, présidente de Woman Technology, l'association qui construit ces machines, «le robot est juste là pour sécuriser» le passage des piétons afin d'éviter les accidents, fréquents dans une ville connue pour sa circulation frénétique.

Le robot de Limete a été mis en service en juin 2013. Son frère plus évolué est en place depuis le mois d'octobre à un carrefour devant le Parlement, où il assure la tâche du «roulage»: les policiers chargés d'assurer la circulation dans la mégalopole kinoise, où les feux tricolores sont encore rares.

Placé au milieu du croisement sous le panneau solaire qui lui donne son autonomie, il pivote son buste dont le plastron passe du vert au rouge et lève ses bras comme le ferait un agent pour bloquer une voie et laisser passer les voitures sur l'autre.

«Un robot qui est en train de faire la sécurité routière et la régulation routière c'est vraiment Made in Congo, assure Mme Inza. Nous devons vendre notre intelligence dans d'autres pays, de l'Afrique centrale comme d'ailleurs, pourquoi pas, aux Etats-Unis, en Europe ou en Asie?»

Au départ, Woman Technology a été fondée pour offrir des débouchés aux femmes congolaises titulaires d'un diplôme d'ingénieur, mais avec ses robots, Mme Inza rêve de créer des emplois dans tous le pays, avec le soutien de partenaires financiers.

Les créatures de sa petite équipe (sept personnes, quatre hommes et trois femmes) doivent être exposées en avril dans des foires internationales au Canada et en Suisse.

Le coût de fabrication d'un exemplaire avoisine les 15.000 dollars, explique-t-elle en faisant visiter le petit atelier aux murs défraîchis et à l'équipement sommaire où sont fabriqués les machines. Pour l'instant, c'est sa société de restauration et de loisirs, Planète J, qui assure le financement des robots, mais à terme, elle escompte que l'activité sera rentable.

Rien qu'à Kinshasa, «nous avons identifié 600 carrefours dangereux ou endroits compliqués» où les robots, pourraient être installés, indique Mme Inza, «on a un retour positif» des autorités de la capitale.

L'autonomie dont jouissent les robots grâce aux panneaux solaires est un avantage réel dans une agglomération dont des zones entières ne sont pas reliées au réseau électrique.

Val Manga, président de la Commission nationale de prévention routière congolaise, est déjà conquis. «C'est un plus [...] en matière de sécurité routière», dit-il, «il faut multiplier ces robots roulage intelligents pour qu'on puisse les installer dans les différentes intersections des villes et des agglomérations urbaines de notre pays».

En aluminium et conçus pour résister aux rigueurs du climat équatorial (fortes chaleurs, humidité élevée et grosses pluies), les «robots roulage intelligents», avec leur allure anthropoïde embarquent toute une électronique poussée.

Un système de détection indique au  robot des piétons veulent traverser, et des caméras fichées dans ses yeux et ses épaulettes permettent de filmer en permanence la circulation.

Perspectives de recettes
«Quand le robot capte les images», il envoie cela à l'aide de l'antenne dressée sur sa tête à un centre où «l'on stocke toutes les données», explique Claude Diasuka, ingénieur en vidéosurveillance qui participe au projet. Pour l'instant, les robots sont toujours propriété de l'association et ces données ne sont pas utilisées.

A terme, lorsque les robots seront remis à la police, ces informations «permettront de poursuivre les gens qui ont commis des infractions», ajoute-t-il.

Faisant valoir les recettes que rapportent à l'Etat les contraventions dans les pays occidentaux, Mme Inza, vante cette possibilité comme une garantie de rentabilité pour les collectivités qui voudraient investir dans les robots de Woman Technology.

Kinshasa, mégalopole de plus de 10 millions d'habitants, est connue pour ses embouteillages géants et sa circulation anarchique. On y voit circuler pléthore de voitures hors d'âge et d'état, et les consignes élémentaires du code de la route y sont allègrement bafouées, tandis que les policiers du roulage, mal payés, sont souvent accusés de rançonner les automobilistes.

Mais avec les robots, tout change et la discipline est de rigueur.


«Le robot est bon. Lorsqu'il ferme la circulation, vous remarquez que tout le monde s'arrête et que les piétons traversent sans problème», se réjouit Franck Mavuzi, chauffeur de taxi-bus, «Que Dieu bénisse ceux qui l'ont inventé. Les policiers du roulage nous tracassent trop, qu'on laisse seulement les robots travailler».

30 janvier 2014

1月30日 アフリカの農地が危ない! Vendre les terres africaines est une erreur

Le jeudi 30 janiver 2014
6時、曇り、24℃、70%

水道屋イルンガさんがきて庭の古い水道管を修理した。パイプを取り替えるのではなく穴の開いた箇所にテープを巻いたのである。これであと数年はもつというのだからパイプを取り替えるまでもないのだろう。
ベニョワール(風呂桶)についた石灰を落とすための塩酸も持ってきてデモをしてくれた。どの位の濃度の塩酸かわからないが指で桶に塩酸を塗っているいたのには恐れ入った。
全部で11000フラン(1100円)。

マドンナの食事を冷やすために桶に水をためている。その中にボウフラが湧いた。過マンガン酸を入れたが死なない。過マンガン酸には雑菌力があるが虫は殺せないのか。ジャベル(次亜塩素酸)を入れた。それでもボウフラは元気に泳いでる。ネットで調べたら銅貨を入れて銅の猛毒で殺せると書いてあった。早速10円銅貨を4枚入れた。果たしてどうなるか。

日本では嘗て企業が農業を営むことができなかった。戦後の農地解放政策の影響である。現在はそれが可能になった。しかし、日本の耕地可能な土地は狭くまた未耕作な土地は森林を除いて極めて限られている。従って海外に農業投資の目が向くのは当然であろう。かくしてブラジルなどに土地を得た日本企業が現れた。
アフリカの農民
欧米の大企業がアフリカに土地をもとめてやってきた。アフリカには未開墾の土地がまだ2億ヘクタールもある。世界の未開墾地の半分にあたる。2000年以来、耕作可能なアフリカの土地の5%が海外企業に「売却」されたという。実際に「売却」というのは不動産売買として成立するか疑問と僕は思う。実際、英文の記事の方では「長期貸与」となっている。ただ50年とか99年とかの超長期である。そうした農地「売却」は東アフリカ(時にタンザニア、スーダン、モザンビーク、エチオピア)および西アフリカ(シェラレオーネ、リベリア、ナイジェリア、マリ、セネガル)、また中部アフリカ(RDCコンゴ、カメルーン)で目立つ。これらの土地を合わせるとケニアの国土に匹敵する。
アフリカの問題はその土地の1割しか所有者が決まっている登記された土地に過ぎず、9割の土地は登記されていないのだそうだ。
RDCコンゴの場合、全ての土地に登記所で番号がふられている。土地は全て国のものである。それは鉱業開発のためにふられた番号だ。農業とは直接結びついていない。鉱業の場合も農業の場合も土地を開発する権利を売買するのであって所有権を売買するのではない。
2000年~2010年にかけての土地「売却」契約本数
アフリカ大陸では400件以上となっているが
農地ばかりではないと思われる
 (source : http://landportal.info/fr/landmatrix)
しかし、未開発未開墾の土地といっても周りには住民がいる。村や集落がある。土地を借りた外国企業が住民を追い出しては問題が起こる。事実住民との争いが発生した例もあるようだ。その調整をつけて、民主的にまた環境に配慮した法整備さえすれば、未開墾地を外国企業に開発させるのは輸出産業の育成であり、外貨獲得に現実的な政策として採用されてしかるべきであると僕は思う。
マラウィでは大土地所有者の土地を貧農に分ける農地改革をしようとしている。しかし何故開港された土地を分けるのであろう。マラウィには十分な土地がないのか。
僕のいるコンゴのカタンガ州をみると、未開墾地、また放置された農地がいくらもある。これらの土地を有効に活用しない方がおかしい。
日本企業にも僕はコンゴで農業に進出して欲しいとせつに願う次第である。
 
アフリカ大陸で取得された土地
買い手はアジアからが多いがこれは中国の鉱山進出か
Vendre les terres africaines est une erreur
En concédant leurs surfaces agricoles, les pays africains mettent en danger la survie des populations locales.
L’Afrique a des raisons de se réjouir. Avec des prévisions de croissance plus que flatteuses, le continent «attire enfin l’attention» selon les mots de la ministre des Finances nigériane, Ngozi Okonjo-Iweala. Une attention qui se porte toujours sur les ressources minières mais qui concerne aussi les terres agricoles. L’enjeu est de taille puisqu’avec quelque 202 millions d’hectares, l’Afrique possède la moitié des surfaces arables non utilisées.

Depuis l’an 2000, 5% de l’espace cultivable africain a été cédé à des entreprises étrangères notamment en Afrique de l’Est (Tanzanie, Soudan, Mozambique, Ethiopie) et centrale (RDC, Cameroun), mais aussi à l’Ouest (Sierra Leone, Liberia, Nigeria, Mali, Sénégal). Une surface globale qui atteint la taille du Kenya, d’après Jeune Afrique. Au Kenya, justement, rien n’est plus simple que d’acheter un terrain dès lors que l’on en a les moyens. Ainsi, à Nairobi, les agences qui proposent des biens immobiliers agricoles aux étrangers sont légion.

Cette ruée vers l’or vert, n’est pas sans conséquence. Alors même que l’année 2014, est censée marquer la célébration de l’agriculture familiale, les agriculteurs africains n’ont jamais été aussi menacés qu’aujourd’hui s’alarme le Guardian. Si les investissements «peuvent potentiellement aider l’Afrique» d’après Barack Obama, reste que les économies d’échelle réalisées par les grands groupes européens ou asiatiques ont tendance à gripper l’ascenseur social africain.

Le problème est qu’«en Afrique, 10 % des terres rurales seulement sont enregistrés. Les 90 % restants ne correspondent à aucun titre et sont administrés de manière informelle, ce qui ouvre la porte aux abus —accaparements, expropriations sans compensation équitable et corruption», souligne Makhtar Diop, vice-président de la Banque mondiale pour la région Afrique.

Or de nombreux pays africains ont échoué à faire reconnaître, en droit et en pratique, les droits fonciers coutumiers des ménages et des communautés agricoles existantes. Au contraire, ils ont bien souvent perpétué les codes juridiques coloniaux, qui remettent le contrôle des terres au domaine public. Le transfert des droits de propriété vers des entreprises étrangères par l'entremise de l'Etat, pose de nombreux problèmes comme celui de l’augmentation du prix des terrains, de la préférence donnée à des plantations plus rentables sur les marchés mondiaux, et de la mise en péril de la sécurité alimentaire des populations locales.

Un état de fait qui met en lumière «la déréglementation agricole et la libéralisation du commerce qui constitue la formule politique imposée à de nombreux pays africains au cours des trois dernières décennies», pense le Guardian. Le Malawi, qui a engagé un projet de réforme foncière reposant sur «la décentralisation, le volontariat et les communautés et qui prévoyait de redistribuer les terres de grands propriétaires institutionnels à des groupes d’agriculteurs pauvres» constitue un contre-exemple qui pourrait inspirer nombre de pays africains.

上記記事の一部に参考とされた英文記事を下に引用する。The Gardian
Stop selling off African land - invest in farmers instead
Land deals between African governments and foreign investors threaten farmers' way of life, while investing in farming would increase productivity and wealth, says Ruth Hall

Ruth Hall for content partner, the European Centre Development Policy Management
Guardian Professional, Thursday 23 January 2014 11.16 GMT

The international year of family farming is now underway, and never before have family farmers in Africa been more under threat.

Large land deals between African governments and usually foreign (and sometimes domestic) investors have seen swathes of the countryside leased or concessioned, often for as much as 50 to 99 years. From Senegal in West Africa to Ethiopia in the Horn, and down to Mozambique in the South, land considered idle and available has changed hands, with profound implications for local people and the environment.

With estimates ranging from 56 to 227 million hectares globally (with 60-70% of this in Africa), what is clear is a rapid transformation of landholding and agricultural systems has taken place in the past five to 10 years. Underpinning these deals is the longstanding failure of many African states to recognise, in law and practice, the customary land rights of existing farming households and communities, and the perpetuation of the colonial legal codes that centralise control over such lands in the hands of the state as trustee of all unregistered property.

And it's not just African land and water that are now so desirable for international investors, but also the growing African consumer market. In the face of growing urbanisation and consumer demand in Africa's cities, the challenge is to scale up production and connect small farmers to markets, lest the benefits of rising food demand in Africa's cities be netted by importers and foreign supermarkets.

The land grab raises questions not only about land rights and transparency in investment, but also what constitutes inclusive agricultural development and how to bring it about.

Replace the farmers?

At a recent meeting of the Economic and Monetary Community of Central Africa, parliamentarians and small-scale farmers from across this resource-rich region butted heads over what kind of investment was needed. The vice president of the Pan African parliament, honourable Roger Nkodo Dang of Cameroon, argued in favour of the "industrialisation" and commercialisation of agriculture: "We really need to attract investments in the agricultural sector… It is very important for us to work to find the solution for food shortage that we have. Most African countries have an old-fashioned agriculture. The industrialisation of agriculture is very important."

Discourses such as these ignore the inevitable tensions that arise: clear-cutting tropical forests to make way for palm oil plantations destroys carbon sinks; removing local farmers to make way for commercial plantations might enable efficient food production for global markets, while undermining the food security of local people. Often the presumed outcome is that African farmers will become wage workers on their own land, yet most assessments – including The World Bank's 2011 report on "rising investor interest" in agriculture – have found that they are invariably worse off as workers than as self-employed farmers. Yet there are emerging answers, coming from Africa's farmers themselves.

Invest in Africa's farmers, don't take their land

Invest in African farmers rather than give away their land, argued Alangeh Romanus Che, of the Regional Platform of Farmers' Organisations of Central Africa, a network of farmers' associations in Central Africa. "All farmers depend on land as their principal capital, any denial of this access will impact negatively on farmers," said Che.

The international movement of peasants and family farmers, La Via Campesina (literally, "the peasant path"), has rejected efforts to "clean up" land grabs by creating good governance guidelines for the private sector to regulate itself. And African farmers' organisations from across West, East and Southern Africa are now mobilising around an alternative vision for the future, not of corporate-dominated industrial agriculture, but family farming feeding Africa and the world.

Central to their programme are two inter-related concepts. Land sovereignty means that development should not be based on dispossession but on securing the rights of communities to their land, water and forests, and to supporting their types of farming methods. Food sovereignty means privileging local and regional markets, and limiting the role of corporations in the food system. In these ways, they argue, investment in African farmers – rather than investment that dispossesses them – can produce ample, healthy and safe food.

From land grabs to responsible agricultural investment

These arguments reflect the ongoing battle over how to define and ensure responsible agricultural investment. The Committee on World Food Security recently presented its "zero draft" for consultation with African stakeholders in Johannesburg – and the response was telling.

African farmer organisations insisted that transparency is just a starting point. Following years of chronic neglect, African agriculture is in desperate need of investment. What is needed for a turnaround in African agriculture must start with reconsidering the slashing of subsidies, agricultural deregulation and trade liberalisation that constituted the policy formula foisted on many African states over the past three decades.

Responsible investment frameworks tend to wrongly assume that investments are necessarily external, private and land-based. Other possibilities include public as well as private investments in infrastructure, goods and services to enable farmers to commercialise and scale up production, access cheap and appropriate inputs, improve their productivity, add value to their products, access better markets, and fetch better prices for improved quality products.

The challenge remains to develop concrete alternative development programmes that confirm land and other resource rights in the hands of local farming families and invest in them.

Ruth Hall is an associate professor at the Institute for Poverty, Land and Agrarian Studies, University of the Western Cape, South Africa. She tweets @RuthHallPLAAS. This article was originally published in ECDPM's monthly Great Insights

1月29日 アフリカの空 Nouvelle compagnie aérienne en gestation

Le mercredi 29 janvier 2014
6時、曇り、24℃、72.5%

裏庭から風呂場や台所に来る水道管が破れて水が流れだしている。これまで放っておいたが段々酷くなる。イルンガさんに来てもらった。

Biac銀行でカレンダーを貰ったら紙袋に6ヤードの生地も入っていた。その生地でクリスチャンにシャツとハーフ・パンツ、僕にブーブー(アフリカン・シャツ)とトランクスを作ってもらうことにした。〆て12000フラン(1200円)である。生地は銀行の宣伝が入っているがいかにもアフリカン・デザインである。土曜日21日には出来上がるそうである。

航空業界は変化の激しい業界である。アフリカにおいても同様で、あったと思った航空会社がいつのまにか消えてしまったり、聞いたこともない会社が運航を開始したりと激しく変化している。
たとえば、RDCコンゴでは現在CAAFly CongoKorongo3社が国内線サービスを主として行っている。Korongoはルブンバシに本社があり、ルブンバシとヨハネスバーグも結んでいる。ナショナル・フラッグAir Zairの後身LACは共同運航しかしていない。
ルブンバシに直接入ってくる海外航空会社にはケニアAirways、エチオピアAirways、南ア航空、ザンベジAirlinesなどがある。
西アフリカと中部アフリカ各国で作ったAir Afrique社は一時エジプト、ケニア、モロッコ、南アのナショナル・フラッグと並んでアフリカの5大航空会社だったが2002年に倒産している。
今回モーリタニアの首都ヌアクショットでマリ、ニジェールの運輸大臣が集まって、新航空会社を創設する話し合いをしたと下記の記事にある。まだ計画段階で、これから参加国を増やそうとというものだ。今年5月末までに具体化したい意向のようだが、アフリカは縦、即ち欧州とアフリカの都市の間はともかく、アフリカ諸国間のネットワークが極めて悪い。ルブンバシからアビジャンやダカール、ダル・エス・サラム、アルジェに行こうとしたら大変面倒なことになる。ルート選びが難しいのである。これからはアフリカ諸国間のサービスを充実させていく方向に進んで欲しい。鉄道も道路も貧弱なアフリカ大陸である。空路利用がバス並みに安くなるようになって欲しいものである。
ノー・コメント
Nouvelle compagnie aérienne en gestation
Dernière mise à jour: 29 janvier, 2014 - 03:29 GMT BBC Afrique

Le Niger, le Mali et la Mauritanie ont pris la décision de se mettre ensemble pour créer cette compagnie dont les contours ont été discutés récemment à Nouakchott par les ministres des transports des trois pays.
Il s'agit selon un responsable de la délégation nigérienne contacté par la BBC d'un instrument d'intégration communautaire qui sera bénéfique pour les population des trois pays et de l' Afrique en générale notamment en baissant le coût des transports

Aux dires du délégué de Niamey, les actions de la toute nouvelle compagnie aérienne , seront ouvertes aux autres pays de la région.
La Mauritanie dont la compagnie Mauritanie Airlines dessert la sous région , a été choisie pour coordonner le projet de compagnie commune.
Une commission technique pour en définir les textes de base est mise en place et ses conclusions seront remis aux dirigeants des trois pays d'ici la fin du mois de mai 2014.
Aucune estimation quant au financement, les éventuels partenariats envisagés et la date prévue de mise en place de cette compagnie ne sont pas encore connus.

Selon les experts, depuis la disparition d'Air Afrique, ce projet de fusion est l'une des toutes premières à avoir de réelles chances d'aboutir dans la région en matière de transport aérien.

28 janvier 2014

1月28日 インドのアフリカ人 La communauté africaine d'Inde cible d'attaques racistes

Le mardi 28 janvier 2014
6時、曇り、24℃、70%

電気コンロの左側のテーブルが熱くならない。また壊れたようだ。もう一台片側だけが点くコンロがあったはず。それを探して暫くもたせ、また新しいコンロを買わねばならないだろう。こんどはオーブン月にしようかな。オーブンがあると料理のレパートリーが広がる。グラタン類が作れる。またはコンロが2台ついている調理台ではなく一個しかないコンロを2台買うか。全て電気屋にあればの話だが。
片側だけしか機能しないコンロが物置に保存してあった、そのコンロの故障原因は分かっていたので修理してしまった。実は一度修理したけれど直ぐに同じ箇所の結線が切れたので放っておいたのだ。それを本格的に修理した。多分今回はまともだろう。これで駄目なら諦めだ。

やっとブログの日付とニュースの日付がほぼ一致するよになってきた。南アフリカの旅の写真はおいおい掲載する予定でいる。

850分、停電。51分、回復。904分、停電。1015分、回復。
9時半か10時に一旦断水して17時に回復するのが日曜日を除いた毎日の給水だのだが、今日は水が止まらない。しかも水圧がある。

ケープタウンで買ったもののなかに針と糸通しがある。針が50本もついている。針がそんなにあってどうするのだろう。僕には想像もできない。ルブンバシで4年前に買った針は初めから錆びていた。錆びた針を売る神経は図太いのか鈍感、無関心なのか、恐らく後者だろう。
ダル・エス・サラムで買った靴下に開いた穴を繕うために針に黒糸を通した。靴下にはナイクのマーク。偽物に決まっている。糸がなかなか通らない。しかし、タイミングと力の入れ具合が分かれば難しくはない。

インド人がアフリカ大陸に住み始めたのは15世紀のことだそうだ。アフリカ黒人がインドで来たのは、奴隷であったり、傭兵であったり、商人や職人であったが、彼らがインドに来た、あるいは連れてこられたのは13世紀と見られる。インド洋を隔てて対岸の大陸なのだから歴史的関係が深いのも当然といえよう。
インドはブラジル、南アフリカと並んで新興経済勢力になっているが、人口も多く、貧富格差は昔から大きかった。宗教、民族問題も国内に抱えている。ナショナリズムも強い。
最近犠牲になっているのがアフリカ大陸から来た黒人たちである。去年RDCコンゴからインドに留学していた学生が21人逮捕された事件はまだ記憶に新しい。
インドにいるアフリカ黒人のことをインド人は「コンゴ人」と呼ぶ。実際にはナイジェリア、ガーナ、ウガンダ等々英語圏の国々からきた学生が多いと思うが、フランス語圏からもインドは留学生を受け入れている。アフリカといっても様々な国から来ているのだが、「コンゴ人」、さらにはアビシニアから来ている「ハブシ」という蔑称もアフリカ人に対して使われる。
インドの右翼政党「アム・アドミAam Aadmi」が先頭をきってアフリカ人攻撃をしている。右翼政党だけではない、シン首相までもがアフリカ人を「癌」扱いした発言をしている。由々しきことである。
昨年10月末にナイジェリア人がゴアで殺された。麻薬密売の疑いである。麻薬取引に関係していたかどうか、警察や裁判所が判断したわけではない。リンチである。法治国家らしくないこと言うまでもない。ところが官憲も私刑の肩をもっているのである。
アフリカ人に対する偏見が何処から来るのか分からない。僕は単純にラシスムだと思うが、根は深そうである。
国家間の外交としてはインドも中国同様アフリカ諸国と友好関係を築こうとしている。しかし、アフリカ社会の中でインド人だけの集団を形成してアフリカ人とは、ビジネスは別として、交わろうとはしていない。インドにいるアフリカ人もアフリカ人同士でまとまってしまってインド人との交流がない。
真の交流は本当に難しい。手放しでは上手くいかないのである。インド人も、アフリカ人ももっと相手のことを知ることから始めなければならないと切に思う。
インドの右翼政党「アム・アドミ」のデモ
(ニュー・デリ)
国内問題をはぐらかすために
人種偏見助長は有効である
La communauté africaine d'Inde cible d'attaques racistes
Comme pour trouver un exutoire aux conditions de vie difficile, les Indiens font la chasse aux ressortissants africains.
Certains les appellent «Congolais». D’autres les surnomment «Habshi», un terme dérivé du mot «Abyssinie», l'ancien nom de l'Ethiopie. Certains vont même jusqu'à les comparer à des singes. A  Khirki, un quartier populaire du sud de New Delhi, les Africains sont devenus indésirables. Accusés de perturber la tranquillité du voisinage, les Nigérians, Ghanéens, Ougandais ou Camerounais qui habitent la capitale indienne cristallisent les ressentiments. Pour échapper à la vindicte populaire, ceux qui avaient un peu d’argent de côté, ont choisi de déménager rapporte un blog hébergé sur le site du Wall Street Journal.

Les premières tensions sont apparues, au cœur de l’automne, à près de 2.000 kilomètres de Delhi. Le 31 octobre 2013, un Nigérian soupçonné de tremper dans le trafic de drogue était retrouvé mort à Goa, dans le sud-ouest de la péninsule raconte un blogueur du New York Times. Sur les murs de la célèbre station balnéaire indienne, des affiches aux slogans vengeurs achevèrent de dissiper les doutes quant au mobile de l’assassinat:

«Nous voulons la paix à Goa. Dites non aux Nigérians, dites non aux drogues», pouvait-on lire aux quatre coins de la ville. Un mot d’ordre partagé par les autorités politiques du pays.

La polémique prend une dimension nationale après qu’un ministre du gouvernement dirigé par Manmohan Singh a comparé les Africains résidant en Inde à «un cancer», et qu’un autre, a annoncé être sur le point de les renvoyer chez eux. Mais c’est finalement le responsable de la Justice dans l’Etat de Delhi, Somnath Bharti, qui s'est chargé de traduire ces menaces en actes. Le 15 janvier 2014, ce membre du parti nationaliste Aam Aadmi, fait irruption dans le logement de plusieurs familles africaines de Khirki, accompagné d’un groupe d’hommes, afin d’exercer des contrôles inopinés. Des témoins racontent que les membres du raid ont procédé à des tests urinaires et sanguins sans mandat.

M. Bharti, qui affirme  avoir agi en réaction à des lettres d’habitants du quartier, fait l’objet d’une plainte du ministère de la police. Le site Internet de son parti, tente de justifier ses actes par une série de vidéos censées attester de la présence de drogue dans les logements qui ont été investis. Le leader du Aam Aadmi Party, Manish Sisodia, s’est aussi fendu d’un communiqué pour défendre M. Bharti:

«J’appelle les ressortissants africains à se conformer à la loi. Nous avons une tradition d’hospitalité, et nous devons faire le maximum pour que cela continue. Mais les habitants sont troublés, nous ne pouvons pas l’ignorer.»


D’après les chiffres officiels, 5.000 Africains vivent à Delhi. L’écrivain Nilanjana S. Roy rappelle dans une tribune publiée par le New York Times que «si les Indiens se sont installés sur le continent [africain] depuis le XVe siècle, la présence africaine en Inde est plus ancienne. Les Africains ont été amenés en Inde au cours du XIIIe siècle en tant qu’esclaves, mais aussi en tant que généraux, gardes, marchands ou artisans. Beaucoup sont restés. Aujourd’hui, plusieurs dizaines de milliers sont ici pour suivre leurs études, pour travailler dans la restauration, dans le textile ou dans d’autres industries.» Mais leur nombre pourrait baisser si les actes racistes ou hostiles à leur égard venaient à se multiplier.

27 janvier 2014

1月27日 バービー人形アフリカ版 Princess Naija, les nouvelles barbies black

Le lundi 27 janvier 2014
6時、曇り、22℃、70%

うちの庭師アンドレさんのところに8人目の子供がうまれた。「目出度い」といいたいところだが、毎年のように子供を作って教育はどうするんだという話である。彼はそれなりに家族計画を医者に相談していて、3年間子供ができないという注射をしたけれど、効果がなかったということらしいが、「なんとかなるさ」では済まされないだろう。3年間の避妊が注射でできるなんて聞いたことないなぁ。

日本の着せ替え人形の歴史は長く、江戸時代初期、17世紀初めからあるのだという。西欧は遅れること数世紀、18世紀後半になってやっと着せ替え人形が登場する。
日本では失敗続きのマテル社のバービー人形であるが、アフリカでも成績が上がっていない。バービー人形には黒人も登場している。問題は肌が黒いからといってアフリカで受け入れられるかというとそうではなかったということである。黒人は黒人でもアメリカ黒人がバービー人形のモデルになっている。アフリカの子供たちにとってバービーの黒人は周りの人々とまるで違うので親しみがないのである。
ナイジェリアの企業家タオフィック・オコヤさんがそこに目をつけた。アフリカらしい着せ替え人形を開発したのである。パーニョという腰巻をつけているお母さん、ターバンを巻いているお姉さん。みんな親しみのある衣装をまとっている。ただ、オコヤさんがオーダーしたのは中国である。コストを抑えるために中国製となった。アフリカ女性の英雄ナイジャもシリーズに入っている。価格は500円から2500円。十分にナイジェリアの家庭が買える値段である。
南アフリカには「トイザらス」が何軒もあった。おもちゃ産業もアフリカで成長産業だろう。
確かにアフリカらしい服装だが、
スタイルは基本的にバービーと酷似している
マテル社がアフリカ化したバービーを製作していないのは
まだ市場に本格的に入っていないからだろう
日本ではバービーはもてないようだが
アフリカではもてるかもしれない。
もっともアフリカの女性の多くはこんなに細くない
Princess Naija, les nouvelles barbies black
Il ne s'agit plus simplement de faire des versions noires des barbies. Désormais, elles rappellent les héroïnes de l'histoire africaine.
Au Nigeria, Mattel a été remplacé par l’entreprise de Taofick Okoya. Consterné lorsqu’il n’avait pas pu trouver de poupée noire pour sa nièce, il s’est lancé dans cette aventure. Aujourd’hui son entreprise est un business florissant qui rivalise avec de grands groupes, d’après le site britannique The Guardian.

Avec une économie en plein essor, le Nigeria compte plus d'enfants que n'importe où ailleurs dans le monde, selon The Guardian, mais la réalité du marché des jouets n’est pas en accord  avec ces données. C’est pourquoi Taofick Okoya a décidé de combler ce vide à moindre coût en sous traitant en Chine, mais en personnalisant ces produits avec des tenues nigérianes traditionnelles.  Et sa méthode a porté ses fruits puisque 7 ans plus tard, l’entrepreneur écoule par mois entre 6.000 et 9.000 Reine d’Afrique et Princesses Naija, qu'il vend entre 500 et 350 nairas (environ entre 3 et 16 euros).

Mattel, le plus grand fabricant de jouets au monde, fabrique des poupées noires depuis des décennies, mais dit sa présence en Afrique subsaharienne est «très limitée». Le groupe n'a pas encore de projet dans cette région explique un porte-parole, Alan Hilowitz. Et les entreprises étrangères ont de bonnes raisons d’être prudentes.

«Bien que le Nigeria compte des milliers de naissances chaque jour, deux tiers de ces enfants naissent dans des familles qui ne peuvent s’offrir les articles proposés des magasins de jouets. Les multinationales citent également l'insuffisance des infrastructures et la corruption des autorités portuaires», rappelle le site anglais.

Alors que les multinationales se ruent sur les marchés africains, l'expérience de Taofick Okoya prouve qu’il y a toujours une place pour les entreprises nationales qui ont une meilleure connaissance du marché locale, surtout dans un pays comme le Nigeria qui a un fort potentiel économique.

Avec environ 170 millions d’habitants, c'est de loin le pays le plus peuplé d'Afrique et son économie est en croissance d'environ 7 %. Alors que les économies occidentales se débattent, l'appel des marchés émergent pour les fabricants de jouets est prometteur..


«Entre 2006 et 2011, les pays développés ont vu les ventes de jouets augmenter chaque année à seulement 1 %, contre 13% dans les marchés émergent, selon les données d'Euromonitor.»

26 janvier 2014

1月26日 ラジョエリナ:マダガスカルのプーチン Madagascar: fin de la transition avec Rajoelina qui quitte le pouvoir

Le dimanche 26 janvier 2014
7時、晴れ、22℃、70%

RDCコンゴ東カサイ州の州都ムブジマイMbuji-Mayiの軍施設ニョノロ・キャンプの火薬庫が昨日25日(土)爆発し、これまでに少なくとも21名が死亡、50名以上が負傷した。国防大臣、厚生大臣が直ちにキンシャサから現場訪問をしている。カサンジ知事によると爆発の原因は落雷だそうであるが、詳しい原因を究明中。テロではなさそうだ。

RDCコンゴの会計年度は暦と同じである。既に2014年に入っているがやっと今年の予算が通過したようだ。規模は82924億フラン(89億ドル、為替は1ドル=931.73フランになっていた、通常ドル900フラン)。この予算が正しく使われるのか、どこかに消えてしまうのか。
去年2013年のRDCコンゴのGDPが公式数字では190億ドル前後と予想されるから、その半分が予算規模ということになるが、この190億ドルというのは小さすぎるGDPではないか。小さな隣国ルワンダがGDP80億ドル、コンゴ(ブラザビル)が原油が出始めて約140億ドルである。南アフリカは3400億ドルを越している。日本は5兆ドル。
RDCコンゴは闇経済が発達している。この闇経済を考慮するとどうなるのだろう。しかし、南アは勿論日本との差は気が遠くなるほど大きい。コンゴはもっと謙虚にまた真摯に経済復興を考えねばならない。

南スーダンには自衛隊もPKOで出ている。大統領派と副大統領派で内戦状態にあることは国連が認めた。市民は戦闘を避けるために国外に逃げている。RDCコンゴも国境を接しているが、接している国境の先はオリエンタル州でマイマイやウガンダの反政府軍が陣取っていて避難先としては危険度が高い。そこで大部分の南スーダン人はウガンダに逃れている。毎日1000人以上がウガンダに避難している。12月中旬以来すでに6万人がウガンダに入ったらしい。ウガンダ政府は国連やNPOの活動を妨害はしないが、積極的に支援もできないようだ。ウガンダ自体が通常でも援助を受けている国だからである。OxfamMSFといった国際NPOが活躍している。国連は難民キャンプを創設したり増設しているがとても間に合わない。難民の多くは女性と子供たちである。衛生状態が悪いし、十分な食料もない。マラリアや疫病でばたばたとひとが死んでいく。阿鼻叫喚。
難民キャンプでも水汲みは子供たちの仕事
(ウガンダ)
マダガスカルの危機は2009年のラジョエリナ暫定大統領就任から続いていたが、昨年1220日の選挙でラジョエリナ派のラジャオナリマンピアニナ氏が53.49%という割とはっきりした数字で勝利したことから、次のステップに進みそうだ。選挙を争った元大統領ラバロマナナ派は不正選挙だったというが、国際選挙監視団も選挙特別裁判所も目立った不正はなかったとしてるので選挙結果は動かないと考えられる。
マダガスカルは2009-2013年のゼロ成長から脱却しなければならない。今後の政治スケジュールはラジョエリナ氏が首相指名を受けることになるらしいが、混乱なくスムーズにそれが出来るならばそれにこしたことはなかろう。南アに亡命しているラバロマナナ氏は不満だろうが、ここでまた混乱を起こしては大義がない。次の選挙2018年を目指すのが民主主義である、そう僕は確信する。マダガスカルは何故か僕の憧れの国で何時か住みたいと思っている所である。平和を一日も早く回復して欲しい。
しかし、ラジョエリナ氏はロシアのプーチンに倣って次の選挙で今回国際圧力で立候補できなかった大統領選に出馬したい意向と聞く。そんなに権力は魅力なのだ。僕には分からない世界である。
暫定大統領ラジョエリナ氏から権力のシンボルである
大きな鍵をうけとったラジャオナリマンピアニナ新大統領
新大統領はラジョエリナ氏の腹心
(マダガスカル)
Madagascar: fin de la transition avec Rajoelina qui quitte le pouvoir
Homme fort de Madagascar depuis son coup de force en 2009, Andry Rajoelina a transmis les symboles du pouvoir vendredi à Hery Rajaonarimampianina, élu le 20 décembre, un pas important pour sortir d'une crise qui a durablement isolé et appauvri le pays.

M. Rajoelina a remis une grosse clef dorée à son successeur démocratiquement élu, qui doit encore être investi samedi, au cours d'une cérémonie officielle.

"Pour symboliser la passation du pouvoir, je remets à Hery Rajaonarimampianina cette clef, une clef qui devrait mener vers le développement, vers le succès de la nation", a-t-il prononcé, particulièrement ému.

"Je vous souhaite beaucoup de succès, je vous donne ma bénédiction", avait-il déclaré auparavant dans un discours prononcé au palais présidentiel en présence des hauts dignitaires du pays, de représentants des forces de l'ordre, du corps diplomatique et d'invités venus de pays voisins.

Hery Rajaonarimampianina n'a pas pris la parole. Il doit être investi samedi matin dans un stade d'Antananarivo, et a annoncé une conférence de presse dans la foulée.

Andry Rajoelina était parvenu au pouvoir en mars 2009, à la faveur d'un coup de force qui a renversé le président Marc Ravalomanana. Il était depuis à la tête d'un régime non élu, "de transition", qui doit prendre fin avec l'accession à la magistrature suprême de M. Rajaonarimampianina.

"Je suis entré dans ce palais par patriotisme et je quitte ce palais par patriotisme. (...) Je vais m'en aller, quitter le poste de président de la Transition. Je vais redevenir un simple citoyen à partir de demain (samedi). Mais où que je sois, je ne serai pas loin de vous mes amis, les Malgaches", a-t-il lancé vendredi.

Des stylos en forme de main faisant le V de la victoire - son geste fétiche quand il s'adresse à la foule - des pin's et des foulards avec sa photo ont été distribués à l'issue de la cérémonie.

La communauté internationale en attente

Mais cet adieu ne pourrait être qu'un bref au revoir. Son camp revendique en effet une majorité relative dans la nouvelle Assemblée nationale, également élue le 20 décembre, et dont la composition doit encore être confirmée par la Cour électorale spéciale malgache après examen des recours. Lui-même s'est dit disponible pour être Premier ministre.

Andry Rajoelina, 39 ans, a également avancé depuis longtemps que la présidence l'intéressait en 2018, dans un scénario qui évoquerait l'alternance de Vladimir Poutine et Dmitri Medvedev à la tête de l'Etat et du gouvernement russes.

Le processus électoral, qui s'est déroulé dans le calme, était considéré comme l'indispensable premier pas pour sortir de la grave crise politique, économique et sociale qui a profondément appauvri Madagascar, mise au ban des nations, depuis près de cinq ans.

La Banque mondiale relève que la croissance du pays a été nulle sur la période de 2009-2013, alors qu'elle était de 5% en moyenne avant la crise, sous Marc Ravalomanana. La population continuant à augmenter, le revenu par habitant est retombé à son niveau de 2001, et plus de 92% des Malgaches vivent désormais avec moins de 2 dollars par jour.

La communauté internationale, qui se dit prête à aider à nouveau la Grande Ile quand le processus de retour à l'ordre constitutionnel sera achevé sans heurts, craignait des troubles, et avait empêché MM. Rajoelina et Ravalomanana de se présenter directement.

Les deux principaux protagonistes de la crise malgache depuis 2009 se sont donc affrontés par candidats interposés, l'ancien ministre des Finances Hery Rajaonarimampianina pour l'un, l'ancien ministre de la Santé Robinson Jean Louis pour l'autre.

Le candidat du pouvoir l'a finalement emporté le 20 décembre avec 53,49% des voix, malgré les protestations du camp de l'ancien président, exilé en Afrique du Sud, qui a évoqué des "fraudes massives" que n'ont confirmées ni la Cour électorale spéciale, ni les observateurs étrangers déployés sur place.


Hery Rajaonarimampianina, un ancien comptable de 55 ans, a surtout été accusé par ses adversaires d'avoir couvert tous les trafics du régime de Transition (bois de rose, pierres précieuses, etc.), ce qu'il a toujours nié.

1月25日 頑張るチュニジア女性たち Tunisie: le Parlement approuve la Constitution (courageuses tunisiennes)

Le samedi 25 janvier 2014
7時、曇り、24℃、70%

チュニジアの「ジャスミン革命」から3年。「革命」はイスラミストの台頭という結果を招いた。多くのチュニジア人にとって、特に女性にとってイスラムの掟「シャリア」を押し付けられるという思わざる歴史の逆行をみた。
政権政党エナダEnnadhaはイスラミストの中では穏健派といわれている。昨年市民団体のトップが暗殺されたことを契機に政治的社会的混乱がチュニジアを席巻していた。そのクライシスから抜け出すためにエナダが譲歩して最近首相が交代、男女同権、国家による権利保護の義務化を憲法にもりこんだ。国会が今日賛成すれば、27日(月)にも即時発効となる。となれば、アラブ世界で初めて女性が平等に扱われる。他のイスラム諸国に与える影響は少なくないと思われる。がんばれ、チュニジア!
 
チュニジア国会
Tunisie: le Parlement approuve la Constitution
Dernière mise à jour: 24 janvier, 2014 - 18:47 GMT

Les députés espèrent ainsi mettre fin à l’impasse politique dans lequel se trouve le pays et ouvrir la voie vers des élections.
Le parti au pouvoir Ennahda a fait un certain nombre de concessions, acceptant notamment d'écarter les références à la loi islamique.
Le texte garantit la liberté de conscience tout en gardant la mention de l’islam comme religion d’Etat.
Ennahda, un parti islamiste modéré, a gagné les premières élections démocratiques après la chute de l’ancien président Zine al-Abidine Ben Ali en 2011.
Le parti a été très critiqué par les groupes laïcs, qui l’ont accusé d’être trop proche de groupes islamistes militants, ce que nie Ennahda.
Le parti a aussi été incapable de mettre fin à la crise économique.
"Si la Constitution est adoptée en première lecture (à une majorité des deux-tiers), la cérémonie de signature aura lieu lundi", a précisé à l’AFP la députée Karima Souid, assesseur chargée de l'Information.
Les organisations tunisiennes de défense des droits de la femme craignaient de perdre certaines libertés si les partis islamistes rédigeaient la constitution.
Finalement, l’article 45 de ce texte oblige l’Etat à protéger les femmes contre la violence et assure une représentation égalitaire des hommes et des femmes dans les institutions qui font l’objet d’élections, ce qui selon la journaliste tunisienne Naveena Kottoor est à marquer d’une pierre blanche dans le monde arabe.
L’assassinat de deux politiciens issus des rangs des laïcs l’année passée avait déclenché une véritable crise politique.

Plus tôt dans le mois, le Premier ministre Ali Larayedh, du parti Ennahda, avait démissionné, et avait été remplacé par Mehdi Jomaa, ministre sortant de l'Industrie, chargé de former un gouvernement d'indépendants, qui doit être nommé dans les prochains jours.

25 janvier 2014

1月24日 アンゴラ沿岸に海賊 Angola: disparition d'un pétrolier

Le vendredi 24 janvier 2014
6時、雨、24℃、70%4時、雷雨。

6時、一昨日からのネット障害が続いている。Rien à faire. どうしようもない。昨日学校の帰りにVodashopに寄って、ネット不通を訴えているけれども例のごとく暖簾に腕押しであった。
14時半、ついに回復。ほぼ48時間ぶり。情けない。

820分、停電。835分、回復。850分、停電。1210分、回復。

トウモロコシの粗引き粉をジェカミン市場に買いに出た。3200フラン(320円)。玉子30個が4000フラン。粉ミルク250g3000フランだった。粉ミルク400gの缶が6000フランだと店のひとがいう。これはおかしい。250g2個、即ち500g6000じゃないか。量が少ないのに400g缶が6000のわけがないじゃないないかと云ってもぽかんとしていた。客が僕、ムズングなのでいい加減な値段を云ったのかもしれないが、ロジックの通じないコンゴ人である。Vickyで価格を調べたら250g缶が2700だった。やられた。玉子は500フラン、トウモロコシ粉は600フラン、それぞれ住宅街の店よりも市場が安かったので騙された。

国際刑事裁判所のケニヤッタ大統領裁判は25日に審理される予定だったが検察官の要求をいれて3ヶ月先に延びた。これで4回目の延長だ。選挙で国民の信頼を得て当選したケニヤッタを裁判所が裁くのは難しい。検察として訴訟が維持できるかどうか甚だ疑問ではないだろうか。

現代の海賊といえばソマリア沖か、最近ではナイジェリア沿岸と相場がきまっていた。ところが、初めてのことであるが、アンゴラ沿岸で海賊の仕業と思われる事件が起きた。タンカーが消えたのである。
アンゴラは今や世界でトップの産油国。沿岸沖のプラットフォームで原油掘削をしている。アンゴラ政府は必死でタンカーを捜索している。
本当に海賊とすればアンゴラにとって重大事件になる。沖合いで作業する海底油田に従事する人々の保護をしなければならない。果たしてこの事件の行方は?
アンゴラ沿岸
Angola: disparition d'un pétrolier
Dernière mise à jour: 23 janvier, 2014 - 19:44 GMT

La marine et l’armée de l’air angolaises sont à la recherche de personnes suspectées d'avoir pris en otage un pétrolier disparu des radars.
Selon le capitaine de la marine Augusto Alfredo, un bateau inconnu aurait été apercu près du navire grec de 75000 tonnes, le MT Kerala.
Il a également affirmé ne pas pouvoir confirmer s’il s’agissait de l’attaque de pirates.
Il n'y a jamais eu d'acte de piraterie au large des côtes somaliennes.
L’Angola est le premier producteur de pétrole au monde.
Son pétrole est extrait grâce à des plateformes pétrolières au large des côtes angolaises.
Il y a eu une augmentation des attaques de pirates au large du Nigeria ces dernières années mais aucune ne s’est jamais produite autant au sud.
En Somalie, un pays dont les eaux ont longtemps été infectées par des pirates, la piraterie a décliné dramatiquement ces derniers mois.
“Nous sommes préoccupés. La piraterie est un problème pour tout le monde car c’est une grande menace pour ce pays », a déclaré le Capitaine Alfredo. .

“Nous allons prendre des mesures pour éviter que cela ne se répète. Comme vous le savez, l’extraction au large des côtes représente la presque totalité des revenues domestiques angolais ».