28 novembre 2012

11月28日 ゴマ市民の本音 A Goma, les habitants soulagés ou frustrés du départ annoncé des rebelles


Le mercredi 28 novembre 2012
晴れ。6時、23℃、70%10時、曇り。11時、快晴。
真夜中3時頃、バケツの水をひっくり返すような雨が降った。

ネット不通。昨日もブログを更新できなかった。あまりに接続が不安定。時々ネットに繋がる。間隙をぬってUさんにメイルができた。

反乱軍M23はゴマ市から今週中に撤退すると占拠した放送局から声明を出したようだが、では、ゴマ市の住民たちはどう感じているのだろうか。
ゴマ市の入城が今月20日(火)「平和裏」に行われたことで、確かに国内外に難民がでたけれども、大方の住民もM23の進軍を静かに受け止めた。それどころか、M23が電力供給を約束したり、市中の安全を規律正しく確立したりしたことで、M23に期待する市民も出た。同時に、こうしたM23の態度は欺瞞にすぎないとしてキンシャサ政府の復帰を望む向きもある。市民にとっては安全が確保され、よりよい生活がくるなら、キンシャサ政権でもM23でもかまわないのだ。かつて、ムゼ・カビラ(現大統領ジョゼフ・カビラの父)が「少年兵」を先頭にキンシャサに入城したとき、キンシャサの住民はその整然とした規律あるカビラ軍を大歓迎した。キンシャサの住民にとってはモブツでもカビラでもよかったのだ。安全が先ず確保されれば市民は為政者についていく。M23の真価はまだまだわからない。いまのところ武装強盗集団である側面が拭いきれない。それが単にキンシャサや西欧の宣伝によるものだけではないと考えられる。

ゴマ市民。
ゴマは今回に限らず何回も「占拠、開放」が繰返されている都市である。
A Goma, les habitants soulagés ou frustrés du départ annoncé des rebelles

A Goma, les habitants étaient partagés mardi entre soulagement et frustration, après l'annonce du départ, d'ici la fin de la semaine, des rebelles du M23, qui occupent depuis le 20 novembre cette ville stratégique de l'est de la République démocratique du Congo.

Si les rebelles "font de bonnes choses, ils peuvent rester", juge Alphine, 18 ans, dans sa robe bleu et son tee-shirt rouge, près d'une petite boutique de biscuits. "Ils ont d'ailleurs promis de nous amener l'électricité et de faire de bonnes routes. Je n'ai pas vu la réalisation encore, mais je vois la sécurité", assure-t-elle à l'AFP.

Dès la prise de la ville, les rebelles, des soldats congolais mutins, essentiellement issus de la minorité tutsi, avaient quadrillé la ville. De longues colonnes de soldats silencieux, aux uniformes tachetés, avaient parcouru les principales artères. Des détachements de quelques hommes lourdement armés contrôlaient les points stratégiques. Puis, ces derniers jours, les rebelles se sont fait beaucoup plus discrets, postés surtout aux principaux carrefours.

La jeune Alphine est soudainement interrompue par un vendeur en blouse de travail: "La sécurité! De quoi tu parles? Le M23, c'est des voleurs. A l'extérieur, c'est Jésus mais à l'intérieur, c'est un lion", lance le vendeur, alors que les rumeurs de pillages, de viols et de disparitions de civils restent difficiles à prouver, faute de témoins.

Un autre homme se mêle au débat. Désiré, la cinquantaine, se dit militant de l'Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), parti de l'opposition dont le dirigeant Etienne Tshisekedi a revendiqué la victoire à la présidentielle de fin 2011 quand le chef de l'Etat Joseph Kabila a été réélu.

"Tout ça c'est de la faute du gouvernement. Le M23 est entré (à Goma) et a chassé (l'armée de) Kabila. Ils (les rebelles) disent qu'ils iront jusqu'à Kinshasa: c'est bien, qu'ils avancent" jusque dans la capitale. "Le retrait ce n'est pas une bonne chose", regrette l'opposant.

Près d'un hôtel réputé, à un rond point où les motos-taxi attendent les clients sous une pluie fine, l'un des chauffeurs souhaite que les insurgés "sortent de notre Congo, que notre gouvernement puisse nous gouverner. Ce sont des rebelles, nous n'avons pas besoin d'eux. On n'est pas libre de travailler", dit-il.

La discussion s'anime, des curieux affluent, la tension monte. Une fois encore, l'entretien est interrompu, cette fois par un homme en vêtements de sports. Il interpelle le motard en langue swahili et le fait détaler.

Un collègue du chauffeur explique alors que cet homme en tenue de sport est un soldat rebelle: "Il lui a dit qu'il allait le frapper parce qu'il avait dit que les rebelles du M23 étaient des voleurs".

Dans la ville, certains doutent à haute voix du retrait annoncé des rebelles dont certains étaient encore présents mardi dans la ville. "On ne croit pas qu'ils vont se retirer car hier (lundi) à la radio, ils ont dit qu'ils rejetaient les accords de Kampala", explique Jonathan, étudiant en médecine de 25 ans.

"Nous, on n'a pas de problème avec eux. On veut qu'ils se retirent car c'est ce que veulent les accords. Mais on ne croit pas qu'ils vont le faire", dit-il.

Samedi, les rebelles avaient été sommés par quatre chefs d'Etat de la région réunis en Ouganda de quitter avant mardi la capitale de la riche province minière du Nord-Kivu. En échange, Kinshasa s'était engagé à "prendre en compte les revendications légitimes" des mutins.

A la Radio télévision nationale congolaise, servant habituellement de porte-voix au pouvoir mais occupée depuis une semaine par le M23, un des journalistes estime, sous couvert d'anonymat, qu'un départ des rebelles donnera "une plus grand marge de liberté". La rébellion, ce n'est quand même pas pareil que le gouvernement. Là, pour toute information politique, on doit demander l'autorisation de diffusion" au M23, explique-t-il.

Au lendemain de la prise de Goma, l'organisation Journaliste en danger (JED) avait dénoncé une "prise en main des médias" par la rébellion.

11月27日 M23ゴマ市から撤退合意 RDC : les rebelles du M23 acceptent de quitter Goma


Le mardi 27 novembre 2012
曇り。6時、23℃、70%

昨夜の羽アリの大発生で室内は勿論家の周りも羽だらけ。これは凄いアリの数がいたことになる。数千いや数万か。

ネット不調。今朝出かける前(7時前)の接続は悪くなかったのに、11時半に帰ってきてから接続しようとするとうまくいかない。

ルブンバシで肥料、殺虫剤、レタスの種子などを仕入れた。カンタベリー・ベルズcanterbury bells(釣鐘草)の種があったので買ってみた。種は南アの製品。
この殺虫剤を溶かして吹きかける霧吹き(スプレー)が家にはない。また街中でもなかなか売っていない。そこでスーパーでグラス拭きやファブリーズなどを買って、中味を抜いてスプレーとして使うことにした。その売り場にいってみると、たまたま店のひとが使って放りっ放しにした空のスプレーが棚においてあった、これは都合がいい。店のインド人と交渉して只でこの容器をもらうことにした。
ハイビスカスの幹に白い粉がふいている。うどん粉病というのだろうか。マドンナがこのハイビスカスを根こそぎにしたので、サロンの前の花壇から東の庭に植え替えたが、うどん粉病は治らない。枯れたと思ったが、雨季に入り新しい芽が枝からでてきたので、スプレーを撒こうと思う。

反政府軍M23がカンパラに集まった大湖諸国首脳の意向に従って、キヴ州ゴマ市から撤退することに同意したようだ。何時とは明言していないが、ゴマ市に入城する前の位置に帰るというのである。
M23はルワンダのカガメ政権から軍事援助を受けていると国連のレポートにもある。その意味でキガリ(ルワンダの首都)の傀儡といえる。一方、カガメ政権に反対する軍事組織FLDRRDCコンゴに拠点を構えている。今回もM23の動きはキンシャサ政権に対する反抗であると同時に、FLDRに対する攻勢でもある。民族対立としては、カガメとM23はツチ人であり、FLDRはフツ人ということになる。ツチおよびフツはベルギーの植民地時代に作られた民族対立と考えられている。とはいえ、現実問題としての民族対立は厳に存在するのであり、これを政治的対立とだけ捉えることには無理がある。とすれば、RDCコンゴ東部の戦争の解決は、M23が再び厚遇をもってRDCコンゴの正規軍に編入されるということになっても(つまりカビラガ2009323日の約束を厳守しても)、それで全てが解決するという問題でもないのである。

ゴマ市内をパトロールするM23
RDC : les rebelles du M23 acceptent de quitter Goma

Les rebelles congolais du M23, qui combattent l'armée de République démocratique du Congo (RDC) dans la riche province minière du Nord-Kivu (est), ont accepté de se retirer de la capitale provinciale Goma, a affirmé mardi l'un de leurs responsables, sans préciser à quelle date.

Interrogé par l'AFP sur un accord conclu dans la capitale ougandaise Kampala entre la rébellion et une médiation des pays des Grands Lacs, menée par l'Ouganda, sur un retrait de Goma, le colonel Antoine Manzi a répondu : "C'est vrai".

"Ils nous ont demandé de nous retirer de Goma pour commencer les négociations avec le gouvernement," a-t-il poursuivi.

Un peu avant lui, le ministre ougandais des Affaires étrangères, Sam Kutesa, avait aussi affirmé à l'AFP que les rebelles, d'ex-membres de l'armée de RDC qui se sont mutinés au printemps, avait accepté de quitter la capitale du Nord-Kivu, qu'ils ont prise le 20 novembre. Lui non plus n'a pas donné d'indication temporelle.

Samedi, les pays des Grands Lacs avaient donné 48 heures aux mutins du M23 pour quitter Goma. Malgré l'expiration du délai, les rebelles, qui jusqu'ici exigeaient d'entamer des discussions directes avec le président de RDC Joseph Kabila avant tout retrait, étaient toujours mardi matin dans la capitale du Nord-Kivu.

L'accord pour un retrait de Goma serait cependant intervenu avant une incursion, tôt mardi matin, en territoire rwandais, de rebelles hutus rwandais des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), venus de RDC où ils sont basés. Cette incursion, dénoncée par l'armée rwandaise et non confirmée d'autre source à ce stade, aurait donné lieu à des combats avec des soldats rwandais.

"A l'heure où nous parlons, certains se sont repliés en RDC," d'autres seraient encore en territoire rwandais, a affirmé à l'AFP le porte-parole de l'armée rwandaise, le général Joseph Nzabamwita.

Les commandants des FDLR ont fui dans l'est de la RDC après le génocide des Tutsi en 1994 au Rwanda, auquel ils sont accusés par Kigali d'avoir pris part. Le FDLR continue d'être opposé à l'actuel régime du président rwandais Paul Kagame, qui a mis fin au génocide.

Kigali accuse Kinshasa de soutenir le FDLR. La RDC et l'ONU affirment elles que le M23 est soutenu par Kigali.

11月26日 Monuscoの構成 

Le lundi 26 novembre 2012
曇り。6時、24℃、70%

14時、ネット不通。今朝から接続の具合が悪い。繋がることは直ぐにつながっても数分で切れた。切れるたびに接続し直さなければならなかった。その〕不具合を点検しているのだろう。全く通じなくなった。

18時半、羽アリの大発生。20時には羽だけを残してアリはどこかに消えた。隙間だらけの家だから、外に出たのだろうが、いつも不思議に思う。

北キヴ州のゴマ市が反政府軍の手に落ちたとき、手をこまねいてただM23の入城を見ていたと批判された国連軍、駐RDCコンゴ国連平和維持軍(Monusco)の概要を下記する。
予算;14億ドル(約1150億円)但し20126月から1年間の予算。
総員;兵員17000名、警察1400名、軍事監視員720名。
構成; インド                       4300名、
    パキスタン                3500
    バングラデッシュ     1300
    ウルグアイ                1300
    南ア                          1000
    ネパール                   1000
    モロッコ                     800
    ベナン                         750
    その他の国としてザンビア、タンザニア、ケニア、セネガル、ガーナ、エジプト、アルジェリア、チュニジア等のアフリカ諸国に加えて、欧州からも参加している。
彼らはそれぞれの国から派遣されてきているのではない。国別の枠はありそうだが、国連から給与を受けているのである。日本政府がアフガニスタンや南スーダンに出したり、フランスやドイツがアフガニスタンに派遣したPKOとは違う。
日本の国連通常予算分担金は予算の12.53%29600万ドルあまりだが、これは通常予算であるので、Monuscoには流れていないと思われる。別途特別勘定として負担していると考えられる。しかしMonuscoとは「金食い虫」である。雇用条件も極めて恵まれている。贅沢な環境が整えられている。インド人やパキスタン人にとって甘い汁が吸える「お仕事」である。
国連軍のタンクの前を通るM23の兵士。
そんな国連軍を横にみて、給与も雀の涙(月額60ドル、しかも上司にピンはねされる)で、しかも遅配か全く支払われず、毎日豆ばかりの食事で、碌な装備も与えられないコンゴ国軍(FARDC)の兵隊が愛国心をもって国を守ろうなどと思うわけがない。

25 novembre 2012

11月25日 カビラとM23の直接交渉 chef des rebelles rencontre Kabila en vue de "négociations"


Le dimanche 25 novembre 2012
曇り。7時、24℃、70%8時、陽がさしてきた。15時、雨。

キンセンカの花が咲いた。10株のうちの一株。
キンセンカ
うちで作った
初めての鞘インゲンだったが、、、。
 裏庭に数ヶ月前に鞘インゲンと鞘エンドウの種を蒔いた。芽が出たけれども小鳥たちが競って葉を食べてしまった。そのことは既に書いた。だから実がないものとばかり思っていたら幾つか鞘があったのだ。しかし食するには時期がずれた。今朝摘み取ってはみたが殆どを捨てざるをえなかった。

カタンガ州の中央のマノノ県ミトワバ市(ルブンバシ市から300km)はレアメタル(カシテライト)の集積地として有名だが、マイマイ(武装強盗集団)が出没することでも知られている。そのミトワバ市に国連の平和維持軍派遣をNPOが要請しているがなかなか実現しない。本来ならRDCコンゴの国軍および警察が住民の安全を守るべきなのだろうが、郡も警察も頼りにならない。なんでも国連頼りというもの困ったことだ。
ミトワバ市にあるMMR鉱山会社は月産100トンのカシテライト生産と40トンに減産すると発表した。
国軍が頼りにならないのは今に始まったことではなく、モブツ独裁政権のときも同じだった。モブツは紛争があるたびに傭兵や外国軍(フランス、ベルギー等)の出動で政権を維持していたのである。

昨日カンパラ(ウガンダの首都)でカビラ大統領とM23の議長(政治部)のJ=Mルニガが会談しているようだ。キンシャサとM23の初めての接触である。ムセベニ大統領(ウガンダ)の仲介。
しかし、この日の大湖諸国会議にはルワンダのカガメ大統領は姿をみせず外務大臣を派遣した。結果、大湖諸国会議はM2348時間以内にゴマ市から撤退せよというにとどまった。撤退しなかったからといって別に制裁があるわけではなくこの声明に実効性はない。唯一の成果はタンザニアが具体的な数字として200名の兵士を中立軍の一部として派遣する用意があると表明したことか。
M23は南キヴ州の州都ブカブ制圧に向かっているらしく、このままでは南キヴもM23の支配下にはいるだろう。
中央がカビラ大統領(RDCコンゴ)
左がキバキ大統領(ケニア)、右がムセベニ大統領(ウガンダ)。
大湖諸国首脳会議(ウガンダの首都カンパラにて)
RDC: le chef des rebelles rencontre Kabila en vue de "négociations"
Slate Afrique avec l'AFP

Le chef politique des rebelles congolais du M23 a déclaré samedi avoir rencontré à Kampala le président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, en assurant que des "négociations directes" étaient "prévues", une information en partie confirmée de source gouvernementale.

"Des négociations directes sont prévues entre nous (le M23) et Kabila", a déclaré le président du mouvement rebelle, Jean-Marie Runiga, joint par téléphone dans la capitale ougandaise. "Demain (dimanche), nous allons discuter de tout ça. On va parler des modalités de ces négociations et des points" qui seront à l'ordre du jour, a-t-il affirmé.

"Effectivement, ils se sont rencontrés", a déclaré à l'AFP le ministre congolais des Affaires étrangères Raymond Tshibanda, indiquant toutefois qu'un tête-à-tête entre le chef de l'Etat congolais et celui du M23 ne semblait pas envisagé.

M. Runiga a évoqué une entrevue "dans une ambiance tendue" au départ mais qui s'était "très bien passée", la médiation étant assurée par le président ougandais Yoweri Museveni.

Joseph Kabila participait, dans la capitale ougandaise, à un sommet extraordinaire avec son hôte et ses homologues Mwai Kibaki (Kenya) et Jakaya Kikwete (Tanzanie).

 Dans leur déclaration finale, les quatre dirigeants ont demandé aux rebelles d'arrêter la guerre dans l'est de la RDC et de se retirer de la ville de Goma (est) qu'ils avaient prise mardi, mais ont aussi enjoint à Kinshasa de prendre en compte leurs revendications.

A la question de savoir s'il était satisfait de la réunion, M. Kabila a simplement répondu qu'il serait satisfait "quand la paix reviendrait" dans l'est de son pays.

Son homologue rwandais, Paul Kagame, n'avait pas fait le déplacement. Des responsables ougandais avaient pourtant assuré que le sommet serait "dénué de sens" si MM. Kagame et Kabila n'étaient pas tous les deux présents.

Le rôle du Rwanda dans la rébellion suscite la controverse: Kigali est accusé par des experts de l'ONU d'"apporter un soutien militaire direct" au M23 dans l'est de la RDC, région aux ressources minières et agricoles très convoitées, frontalière avec le Rwanda.

"Revendications légitimes"

Un retrait de Goma est exigé d"ici 48 heures", a indiqué le ministre ougandais des Affaires étrangères, Sam Kutesa, lisant un texte légèrement différent des conclusions finales remises à la presse.

M. Kutesa a déclaré que le M23 devait se retirer à "au moins 20 kilomètres au nord de Goma", ce qui correspond aux positions que tenaient les rebelles près de Kibumba avant de s'emparer de Goma.

Les dirigeants africains ont aussi déclaré que le M23 devrait arrêter de "déclarer qu'il faut renverser le gouvernement élu" en RDC.

De son côté, Kinshasa doit "écouter, évaluer et prendre en compte les revendications légitimes" des rebelles, ont-ils écrit en tête de leur communiqué.

Les rebelles avaient posé comme "préalable" à tout retrait de Goma de "dialoguer" avec M. Kabila. "Se retirer de Goma ne peut être que le fruit des négociations", a répété samedi leur chef politique, avertissant que le M23 se défendrait en cas d'attaque de l'armée congolaise sur ses positions.

L'est de la RDC (ex-Congo belge, ex-Zaïre) est depuis une vingtaine d'années le théâtre de conflits quasiment ininterrompus en raison de ses richesses minières et agricoles que se disputent le gouvernement congolais, des mouvements rebelles et les pays voisins.

Apparu au printemps, le M23 a été créé par des militaires mutins. Ayant participé à la précédente rébellion menée par Laurent Nkunda, ils avaient intégré l'armée congolaise en 2009 à la suite des accords de paix du 23 mars. Mais ils se sont mutinés en avril, arguant que Kinshasa n'avait pas respecté ses engagements, eux qui refusent notamment d'être mutés dans d'autres régions que l'est de RDC.

D'après M. Runiga, les pourparlers devraient concerner l'application des accords de 2009 mais la rébellion veut également "parler d'autres questions de fond qui concernent la vie nationale".

Sassou Nguesso auprès de Kagame

Le sommet de Kampala assigne à la force des Nations unies en RDC (Monusco, 17.000) - largement contestée ces derniers jours pour n'avoir pas pu empêcher les rebelles de conquérir des localités stratégiques - la mission d'occuper et sécuriser une zone neutre entre Goma et les nouvelles zones occupées par le M23".

Est également prévu le déploiement à l'aéroport de Goma d'une force tripartite qui serait composée d'une "force neutre", de soldats de l'armée régulière de RDC ainsi que de rebelles. M. Kutesa a précisé à l'AFP que la Tanzanie s'était engagée à contribuer à cela par l'envoi d'au moins 200 soldats.

Un point important figure dans le communiqué: le processus "sera supervisé par les chefs d'état-major du Rwanda et de la RDC et mené par le dirigeant des forces armées ougandaises".

Outre le Rwanda, l'Ouganda a aussi été accusé par l'ONU de soutenir militairement le M23, ce que Kampala dément.

De son côté, le président du Congo (Brazzaville) Denis Sassou Nguesso s'est rendu samedi à Kigali, officiellement pour évoquer les "relations bilatérales" avec Paul Kagame.

Déjà, mercredi, les présidents Kabila, Kagame et Museveni avaient sommé le M23 de se retirer de Goma.

Outre la capitale du Nord-Kivu, les rebelles tiennent depuis mercredi la localité de Sake, à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Goma. Jeudi, ils avaient repoussé autour de Sake une contre-offensive de l'armée loyaliste alliée à une milice locale.

Leur avancée a provoqué le déplacement de dizaines de milliers de personnes et fait craindre une catastrophe humanitaire.

11月24日 シェラ・レオーネ大統領選 Sierra Leone - Des élections apaisées, 10 ans après la guerre civile


Le samedi 24 novembre 2012
快晴。26℃、60%15時、俄雨。

ルブンバシ市ケニア区で洗濯バサミを買った。中国製で「天然竹衣挟」と書いてある。挟の字は但し簡体。1200フラン(120円)。ネゴしたがこれ以上安くはならなかった。プラスチックの洗濯バサミは太陽光線に晒され続けるとぼろぼろに割れてしまう。しかし120円で10個だから洗濯バサミ1個が12円。中国から輸入されたのだから輸送費も含まれている。価格構成はどうなっているのだろう。品質は悪くなさそうだ。中国製品には「安かろう悪かろう」も多いが、選べば値打ちの品もある。こうみると「ダイソー」のような100円均一ショップをRDCコンゴに作ることも可能なようだ。

RDCコンゴ東部キヴ州ゴマ市を反乱軍の手に簡単に渡してしまって国際的批判(特にフランスから)を浴びているコンゴ駐留国連軍が、無人機を飛ばすと言い出した。偵察もするが爆撃もする無人飛行機である。国連は一大決心をしたようなことをいうが、無人機をとばしたからといって何がかわるのだおるか。国連は住民を守るためにRDCコンゴにいる。それは、大量の国内外難民を出さないようにするためではないのか。難民の数を数えるためではなかろうに。戦闘があるたびに何万人の難民がという数字が踊る。今回も10万単位である。

西アフリカのシェラ・レオーネSierra Leoneの大統領選挙(投票日は17日)の結果が発表され、現職コロマErnest Koroma氏が得票率58%で当選を果たした。対抗馬ジュリアス・マタ=ビオ氏は不正選挙だと抗議。
シェラレオーネはスペイン語の「獅子山」にもかかわらずスペインの植民地ではなく英国の植民地だった。その首都フリータウンはアフリカでももっとも大きな奴隷売買輸出港であった。アメリカ等の開放された黒人奴隷が18世紀以降、リベリア同様帰ってきた国でもある。従って人種構造はかなり複雑になっている。
シェラ・レオーネの不幸は、RDCコンゴにも通じるが、地下資源が豊かなことである。とくにダイヤモンドは「血のダイヤ」として内戦時密輸を通して武器購入につかわれたことは余りにも有名である。チタニウムやボーキサイトもある。
91年から2002年にかけて壮絶な内戦があったが、原因はダイヤモンドであった。
Ernest Bai Koroma氏の候補者ポスター。
内戦から抜け出て10年、民主主義は定着したろうか。
1) Sierra Leone - Des élections apaisées, 10 ans après la guerre civile
Slate Afrique

Les troisièmes élections générales depuis la guerre civile (1991-2002) qui a causé la mort de plus de 50 000  personnes. Le 17 novembre, quelque 2,6 millions d'électeurs étaient appelés à se rendre aux urnes.

«Et les observateurs internationaux ont salué « l'enthousiasme » des Sierra-Léonais qui se sont mobilisés pour ce premier tour», rapporte RFI.

Une coalition d'organisations non gouvernementales a déclaré que le vote s'était bien passé, malgré  l’ouverture tardive de certains bureaux de vote.

Le président sortant, Ernest Bai Koroma fait face à huit candidats, dont l'ex-chef militaire Julius Bio Maada. Pour la BBC, seul deux candidats se disputent véritablement la présidence:

«le chef de l'Etat sortant Ernest Koroma, 59 ans, et Julius Maada Bio, 48 ans, ex-chef de la junte militaire qui a dirigé le pays pendant quelques mois en 1996.»

Le président Ernest Koroma, qui souhaite briguer un second mandat de cinq ans, a déclaré être «assuré» de sa victoire:

«Je crois que le peuple de Sierra Leone va m'accorder sa confiance pour cinq nouvelles années ».

Outre le président, les électeurs élisent également le parlement et les conseils locaux.

Voilà un pays qui a parcouru un long chemin depuis sa guerre dévastatrice dans les années 1990, remarque la BBC. Et cela, bien qu’elle demeure l’un des pays les plus pauvres du monde.

Son économie est toutefois en pleine croissance, tient à préciser le correspondant du site d’information britannique.

2) Sierra Leone: l'opposition dénonce des fraudes à la présidentielle
Slate Afrique avec l'AFP

Le candidat d'opposition à la présidentielle en Sierra Leone Julius Maada Bio, largement battu vendredi par le président sortant Ernest Koroma, a dénoncé samedi un scrutin entaché de fraudes.

"Le processus a été entaché de fraudes et les résultats ne reflètent pas la volonté des Sierra-Léonais", a-t-il déclaré dans un communiqué à l 'AFP au lendemain de la prestation de serment de M. Koroma pour un second mandat présidentiel de cinq ans remporté avec 58 pour cent des suffrages.

23 novembre 2012

11月23日 RDCコンゴ、陸軍トップが武器横流し RDC: accusé de trafic d'armes, le patron de l'armée de terre suspendu


Le vendredi 23 novembre 2012
快晴。6時、26℃、60%

アサガオは一本の弦が伸びて、それに添って花が上へ上へと咲いていくだけかと思ったら、さにあらず、今は、上の方は咲き終わり、また下の方で咲いている。花が萎んで枯れ種の部分が膨らんでいるものと、種が出来なかったものとがある。種子が出来たらまた直ぐにも蒔いてみる。ここのことだ、6ヶ月の雨季は日本の夏のようなものだからきっと芽がでるのではないか。

7時、ネット不通。715分、回復。

昨日聖ベルナデット病院眼科から電話があり28日のアポイントが30日に延期になった。電話連絡してくるだけ「まともな病院」である。

シモーヌ・バグボ前大統領夫人
国際刑事裁判所がコート・ジボワールの前大統領夫人シモーヌ・バグボの国際手配をした。夫は去年同裁判所にコート・ジボワールから移送されてい。シモーヌ夫人は、夫が在任中、夫以上に権勢を振るったといわれている女性である。今回の逮捕請求の理由は201012月から20114月にかけての暴力事件における非人道的行為に対する嫌疑。国際法廷に出るとすると初めての女性被疑者になる。彼女は現在コート・ジボワール北部に他のバグボ派と一緒に拘束されているが、現大統領ウアタラはバグボをハーグに出したことで国内のバグボ派との妥協調整が難しくなったこともあり、彼女をハーグ送りせずに国内の裁判所で処理したい意向のようである。

RDCコンゴ陸軍のトップであるアミシ将軍が武器の横流しをしている国連が暴いたため、カビラ大統領は「真相究明」のため将軍の職務停止命令を出した。有罪か否かを調査するのだという。警察のトップだった将軍の職を解いたのは2010年だった。NPOの責任者を警察幹部が殺害したチュベヤ事件である。こんどは国軍の武器を密売したというのだから呆れる。しかし、RDCコンゴではいかにもありそうな事件ではないか。
折りしも東部北キヴ州の州都ゴマ市が陥落、その西の町サケ(人口2万)も反乱軍M23の掌中に落ちたという時期に軍部の最高責任者のスキャンダルでは士気が上がるわけがない。
ガブリエル・アミシ将軍
RDC: accusé de trafic d'armes, le patron de l'armée de terre suspendu
Slate Afrique avec l'AFP

Le général Gabriel Amisi, chef d'état-major de l'armée de terre de la République démocratique du Congo (RDC), a été suspendu de ses fonctions après avoir été cité dans un rapport de l'ONU l'accusant d'être impliqué dans un trafic d'armes destinées à divers groupes armés, a annoncé jeudi le gouvernement.

Il s'agit d'une mesure provisoire prise par le président congolais Joseph Kabila qui a ordonné au gouvernement de mener une "enquête approfondie afin de déterminer les responsabilités dans ce trafic illégal et criminel", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, au cours d'une conférence de presse à Kinshasa.

La suspension du patron des forces terrestres congolaises intervient alors que l'armée a subi un sérieux revers en échouant à repousser les rebelles du M23 qui ont pris sans résistance, mardi, la ville de Goma, capitale de la province du Nord-Kivu dans l'est du pays.

Selon le rapport des experts des Nations unies sur la RDC cité par M. Mende, "les forces armées congolaises continuent d'être la proie de réseaux criminels qui permettent aux officiers supérieurs de s'enrichir par l'emprise sur les ressources naturelles et la contrebande, notamment le trafic d'ivoire mené par les groupes armés" actifs dans l'est du pays.

Toujours selon le porte-parole, le général Amisi "contrôlait un réseau de distribution de munitions de chasse à des braconniers et des groupes armés".

Les chef de la force terrestre est soupçonné d'avoir fourni 300 fusils d'assaut AK47 au groupe armée "Nuyatura", mis en cause récemment dans l'assassinat de plusieurs centaines de civils, selon M. Mende.

D'autres officiers de grade inférieurs sont également cités dans le rapport des experts de l'ONU, a-t-il ajouté.

Selon M. Mende, le trafic d'armes "se déploie jusqu'au Congo Brazzaville où les munitions sont achetées avant d'être acheminées clandestinement jusqu'à Kinshasa puis transportées à l'est, notamment par des membres de la famille du général Amisi".

22 novembre 2012

11月22日 カンパラへ vers Kampala


Le jeudi 22 novembre 2012
快晴。6時、24℃、62.5%

国際海洋法裁判所というのがハンブルグにある。1996年に創設。知らなかった。ハーグの国際司法裁判所から海洋法関連事件を分離したのだろう。この国際海洋法裁判所でアルゼンチンとガーナの争いが取り扱われることになった。ことの発端は1028日のブログに書いた。米国が親の投機ファンドがガーナ当局に丁度ガーナの港に停泊していたアルゼンチン軍所属の練習船の差押さえを依頼したのである。ガーナにとっては「いい迷惑」な事件といえようが、当該練習栓『リベルタ号』は今もガーナの港に接岸したままである。今月29日および30日、当事者(ガーナとアルゼンチン)がハンブルグに呼ばれている。
判決はその数日後12月初旬にも出るようだ。なんとか穏便に解決が図られることを願う。『NMLファンド』のような「ひとの弱みにつけこんで儲ける」ビジネスが罷り通ってはいけないと僕は思う。

今日22日、インターナショナル・アムネスティがモザンビークでは数千人の人々が裁判も受けずに刑務所につながれているとモザンビーク当局を非難した。
弁護士もなしに裁判が行われ、量刑も合理性がないという。逮捕監禁されてから、いつ裁判が行われるともわからず1年以上刑務所生活を送ることもざらである。なるほど、モザンビークも正義のない国だなぁと思う。しかし、日本の外務省の「安全情報」を読むと通り一遍のことしか書いていない。民主的な国であると評価しているようにも読める。特に危険な国だとは言っていない。普通に気をつけてくれと書いているだけである。RDCコンゴの場合のように「渡航の是非を検討しろ」だとか「退避勧告」だとかいったものものしいことは全然書いていない。ということは、モザンビークにも泥棒や詐欺師がいますよというだけだ。
なお、RDCコンゴにおける裁判や刑務所の事情はモザンビークと同様である。インターナショナル・アムネスティはRDCコンゴについてモザンビーク同様の注意喚起をしてくれないのだろうか。

RDCコンゴ大統領カビラは20日数次にわたって隣国ルワンダ大統領カガメとこれも隣国ウガンダの首都カンパラで会談している。翌日もウガンダ大統領ムセベニを挟んで顔を突き合わせている。そこから何が出てくるのか。
何もでてこないだろうと僕は思う。カビラ大統領には求心力がない。彼の父親にはそれがあった。しかし、息子のジョゼフでは無理なようだ。独裁者だったモブツはザイール人というアイデンティティを国民に植えつけた。M23は全国制覇を云い出したけれども、そんなヴィジョンがあるとはこれまで知らなかった。ルワンダは南スーダン分離成功をみて、南北キヴ両州をぶんどって、住民投票にもちこみ、あわよくばルワンダに併合などを夢見ているのかもしれない。
全国制覇といってもカタンガ州に攻め込むのは難しいだろう。M23に加担するカタンガ人は少ない。むしろ、期に乗じてカタンガ州独立に向かうというシナリオの方がありそうだ。とすると、東西カサイ両州やマニエマ州も黙っていまい。RDCコンゴ解体にいたる。これは現状維持を旨とする欧米にとっては不快以上だろうから、カビラへの好悪は別として軍事介入も辞さず、RDCコンゴの国境線を譲ろうとはしないにちがいない。
ともかくルブンバシまで火の手があがることはありえまい。
M23の首領(今年8月議長presidentに選ばれている)ルゲレロRuniga Lugereroもムセベニの要請で今日22日木曜日カンパラにむかった。土曜日にはまた大湖諸国会議をカンパラで開くのだそうだから、ルゲレロがカビラから何を引き出せるのか知らないが、ゴマ市から一時撤退することも考えられる。


ジャン=マリ・ルニガ=ルゲレロM23議長
彼がM23の政治部門のトップだというが、、、。

le M23 exige un dialogue avec Kabila avant tout retrait de Goma, combats à Sake
Slate Afrique avec l'AFP

Sommés de quitter Goma, les rebelles du M23  ont exigé jeudi un dialogue avec le président congolais Joseph Kabila avant tout retrait de la principale ville de l'est la République démocratique du Congo (RDC), alors que des combats ont éclaté dans la localité de Sake.

Les présidents Joseph Kabila, Paul Kagame (Rwanda) et Yoweri Museveni (Ouganda) avaient exigé, mercredi, à l'issue d'une réunion dans la capitale ougandaise Kampala, que le Mouvement du 23 mars (M23) cesse "immédiatement" son offensive et se retire de Goma, la capitale du Nord-Kivu qu'il avait prise mardi.

Le président du M23, Jean-Marie Runiga Lugerero, est parti jeudi à Kampala pour "aller discuter" avec le président ougandais Yoweri Museveni, à la demande de ce dernier, a déclaré à l'AFP Amani Kabasha, chargé de communication du M23.

Auparavant, le président du M23 avait déclaré à l'AFP qu'il fallait "d'abord dialoguer avec le président Kabila". Avant d'envisager tout retrait de Goma, "il faut se mettre autour d'une table avec la société civile, la diaspora, l'opposition, le gouvernement, qu'on puisse parler de tous les problèmes des Congolais. On attend une offre du président Kabila pour le dialogue", a ajouté ce responsable de la rébellion, en faisant "un préalable", mais sans vouloir donner de précisions sur l'arrêt ou la poursuite de son offensive.

"Il y a des problèmes et des revendications spécifiques au M23, mais il y a aussi le problème de la démocratie en RDC, des problèmes de gouvernance, des problèmes sociaux, des problèmes concernant les droits de l'Homme", a énuméré M. Runiga Lugerero.

Un sommet extraordinaire de la Conférence internationale sur les Grands Lacs, consacré à la situation en RDC se tiendra samedi à Kampala, en présence notamment des présidents Kagame et Kabila, ont annoncé jeudi des sources officielles.

Après avoir pris Goma, les rebelles ont poursuivi leur offensive et fait tomber mercredi après-midi la localité de Sake, située à une trentaine de kilomètres à l'ouest de la ville.

Une partie des troupes de l'armée congolaise, ayant fui Goma sans opposer de résistance, s'était rassemblée à Sake puis à Minova, plus au sud.

Jeudi en milieu de journée, des combats ont éclaté autour de Sake, à l'arme légère et au mortier. Des explosions d'obus ont été entendues et des panaches de fumée sont montés à proximité de la ville, vers 14H00 locales (12H00 GMT), a constaté un photographe de l'AFP.

Selon des informations de source militaire occidentale, les combats auraient opposé les rebelles du M23 à des soldats réguliers alliés pour la circonstance à une milice locale d'autodéfense Maï Maï, présente dans la zone.

Ces affrontements ont provoqué la fuite de milliers de personnes parties à pied, portant notamment des matelas sur la tête, de Sake vers un camp de déplacés à Mugunga, situé à une dizaine de kilomètres de Goma, a constaté le photographe de l'AFP.

A Goma, la vie avait repris. Les commerces étaient ouverts et les habitants circulaient normalement.

Les patrouilles du M23 qui circulaient sur les principales artères depuis leur arrivée dans la ville avaient disparu. Aucun incident n'a été signalé.

La distribution de l'eau, interrompue en raison de coupure d'électricité, n'avait en revanche pas repris.

"Les activités se passent véritablement bien par rapport à hier (mercredi). La différence, c'est que hier les gens étaient en psychose et là, la vie reprend très bien. La sécurité est revenue", estime Thomas MACO, enseignant à l'Institut supérieur pédagogique de Goma. "Le M23 on ne les voit pas en ville. On n'a pas peur des voleurs car l'armée (NDLR, la rébellion) qui est arrivée ici est très sévère, elle punit très sévèrement les voleurs", ajoute-t-il.

Commerçante, Rita Bireke a rouvert jeudi matin son épicerie, après être rentrée de Gysenyi, ville rwandaise frontalière, où elle s'était réfugiée durant les combats. "Tout va bien sauf que la frontière est fermée" encore pour les gros véhicules de marchandises, regrette-t-elle.

Les rebelles du M23 combattent l'armée de RDC depuis le printemps. Ils ont annoncé mercredi matin leur intention de poursuivre leur offensive jusqu'à Bukavu, puis de s'emparer de Kisangani, capitale de la province orientale au Nord Ouest, et d'aller jusqu'à Kinshasa.

11月21日 ジャカランダの種子 graines de jacaranda


Le mercredi  21 novembre 2012
曇り。6時、24℃、62.5%
昨夜は灯の周りに羽アリが飛んできていた。まだその大量発生ではない。でも、雨季の始まりの象徴だ。22時頃には羽を落としてアリはどこかに行ってしまった。コンゴ人はこの羽アリを食べるのだそうだ。

昨日車を運転後バッテリーを切るのを忘れていた。20時になって気づいて切った。今朝6時半、スタータを回したら無事エンジンがかかった。 助かった!

ネットは840分に切れた。接続契約無事更新。50ドル。

雨季らしく18時に夕立。雷も。19時半に雨は止んだ。夜中にまた降るかもしれない。

庭に小さなプラスチックの破片がよく見つかる。薬を包装したような破片である。だらしのないコンゴ人だ。こういうゴミを平気で捨てる。ずっと僕はそう思っていた。それがなんとジャカランダの種子だとやっと分かった。ジャカランダの花は9月初めに咲き始め10月末で終わった。扁平な緑色の実が生り、それが枯れて茶色くなってから地上に落ちる。その実を開けるとなかに種子がいっぱい詰まっている。この種子が風で飛ばされるのだ。透明なプラスチックの膜のような部分こそが種子が飛ぶのを助けるのである。
ジャカランダ、
最後に残った花、緑の実、茶に枯れた実
地上に落ちた実
二枚貝のような実を開けてみると、、、。

21 novembre 2012

11月20日 反乱軍ゴマ市(北キヴ州)入城の現実とは rebelles contrôlent Goma, le Rwanda appelle Kabila à négocier 


le mardi 20 novembre 2012
晴れ。6時、24℃、67.5%。湿度が高くなっている。夜のうちに雨が降ったため。12時、快晴。

明日朝、ネット契約が切れるはず。更新手続きをとる。しかし、何時に切れるのだろう。予定では9時半ころなのだが。

ゴマ市入城。それから、、、。
ルワンダは反乱軍とネゴしろという。
何をネゴするのか。
RDCコンゴが日本のメディアでも話題になっている。先週国連安保理で反政府(武装集団)M23に対してゴマ市攻撃をやめるように決議したこと、それにもかかわらずゴマ市にM23が入城したことから、「戦争だ」ということニュースになるので話題にしてくれている。しかし、M23ha数ヶ月前からゴマから20kmのところに陣取っていた。ゴマ市占領はいつでもできる状態だったのである。ゴマ市を守れない政府軍と国連平和維持軍(Monusco)が問題である。大湖諸国会議で決議したアフリカ混成軍はまだ組織されていない。
M23は数百名の兵隊しかいないといわれている。対抗するコンゴ国軍と国連軍は2万近い。コンゴ政府軍は戦闘する気力がない。カビラ政府の兵隊には国を守ろうという意識すらない。どの兵隊も我先に逃げる。国連軍は任務外だとして戦闘しない。それにセネガル、インド、バングラデッシュ等からかき集めた兵隊たちも任地で命をかけて戦争などとんでもないと考えている。
キンシャサ政府(コンゴ民主共和国)もM23 wo支援しているルワンダと絶交しない。外交接触をたもつことでゴマ市入城の抑止力になっているとの見解だったがそれが誤りであることがはっきりした。
ゴマ市にM23はいとも容易に入った。全く抵抗がなかったのである。ゴマ市民にとっての日常にはカビラ政府だろうとM23 だろうと大差がない。いまのところ虐殺や略奪がない。いや、一部にはあったらしいが、それは逃亡する政府軍によるものであった。

RDC : les rebelles contrôlent Goma, le Rwanda appelle Kabila à négocier
Slate Afrique avec l'AFP

Les rebelles du M23 ont pris mardi le contrôle de Goma, capitale régionale de la riche région minière du Nord-Kivu dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), une ville réoccupée pour la première fois depuis sa conquête en 1998 par des rebelles pro-rwandais.

 Le Rwanda, accusé par Kinshasa et l'ONU de soutenir le Mouvement du 23 Mars (M23) a pris acte de la chute de la ville et demandé aux gouvernement congolais de négocier avec les rebelles.

 Le M23 n'a guère rencontré de résistance de l'armée qui s'est regroupée à Saké, à une vingtaine de kilomètres au sud-est, selon plusieurs témoignages, et Goma semblait calme dans l'après-midi, a constaté l'AFP.

Le M23 "contrôle la ville de Goma et poursuit l'ennemi (...) en débandade", a proclamé peu après midi le porte-parole du M23, le colonel Viannay Kazarama. Il a demandé à tous les militaires et policiers congolais en poste dans la ville de se rendre.

Le chef militaire rebelle, Sultani Makenga, a ensuite fait son entrée avec une escorte. Cet officier qui avait fait défection de l'armée régulière en mai pour créer le M23 est accusé "d'horreurs à grande échelle (...) contre les civils", par Washington qui l'a placé sur une liste noire de personnes sanctionnées.

Kigali, qui dément soutenir le M23, a appelé le gouvernement congolais à un "dialogue politique" direct avec les rebelles, des négociations avec toute l'opposition déjà exigées par les rebelles lundi mais auxquelles Kinshasa s'est jusqu'ici refusé.

"Ce qui s'est passé aujourd'hui à Goma montre clairement que l'option militaire (...)  a échoué et que le dialogue politique" est la seule option, a affirmé la ministre rwandaise des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo.

Joseph Kabila s'est rendu mardi après-midi à Kampala, pour discuter de la crise avec le président ougandais Yoweri Museveni et les autres Etats de la région des Grands Lacs. L'Ouganda a aussi été mis en cause par l'ONU pour son aide au M23.

La France a réclamé une révision du mandat des 17.000 Casques bleus déployés en RDC,  qui n'ont pas été en mesure d'intervenir pour s'opposer à "quelques centaines d'hommes". "Déployer 17.000 hommes et fixer un mandat qui ne permet pas d'intervenir, c'est absurde", a insisté le chef de la diplomatie française, Laurent Fabius.

A Goma, l'ambiance s'est détendue dans l'après-midi : les habitants ont recommencé à apparaître dans les rues alors que les soldats du M23 circulaient sans incident. La ville ne portait pas de traces de destruction. Mais 37 personnes blessées par balles, dont 12 enfants, étaient soignées à l'hôpital Heal Africa.

Les rebelles ont aussi pris le contrôle des deux postes-frontières avec la ville rwandaise voisine de Gisenyi, a constaté l'AFP.

Goma avait déjà été occupée à deux reprises en 1996 et 1998 par des rébellions, appuyées par le Rwanda voisin. En 2008, une précédente rébellion, menée par Laurent Nkunda, s'était arrêtée aux portes de la ville après avoir défait l'armée.

Les nouveaux combats de ces derniers jours ont provoqué d'importants mouvements de population et notamment le déplacement de camps entiers de populations déplacées, désormais affamées, selon Médecins sans Frontières. "Il y a urgence car cela représente plus de 100.000 déplacés, sans aucun abri, sans accès à l'eau, sans aucune nourriture et une partie d'entre eux sont porteurs de choléra",  a souligné le Dr Marcela Allheimen, une responsable de MSF à Paris.

L'ONU a par railleurs accusé les rebelles d'avoir enlevé des femmes et des enfants.

Le M23 a été créé début mai par des militaires, qui après avoir participé à une précédente rébellion, ont intégré l'armée congolaise en 2009, à la suite d'un accord de paix. Ils se sont mutinés en avril, arguant que Kinshasa n'avait pas respecté ses engagements. Ils refusent notamment d'être mutés dans d'autres régions, ce qui les éloignerait de leur zone d'influence dans l'est.

Les provinces des Nord et Sud-Kivu sont le théâtre de conflits quasiment ininterrompus depuis une vingtaine d'années en raison de leurs richesses en ressources minières et agricoles, que se disputent le gouvernement congolais, divers mouvements rebelles et les pays voisins de la RDC, l'Ouganda, le Rwanda et le Burundi.

11月19日 南ア、新婚旅行殺人事件犯人に有罪判決 Assassinée durant sa lune de miel en Afrique: le tueur reconnu coupable 


Le lundi 20 novembre 2012
雨。6時、26℃、60%9時、日が差してきた。
昨日夕方17時に雷と共に始まった夕立が本格的な雨になった。

6時、ネット不通(Vidacom)。電話も不通になっていた。昨夜の落雷の所為か。Airtelは機能している。10時半、Vodashopに寄ってみた。不通の原因は工事だそうな。いい加減なことをどうせ云っているのだろう。全く期待しなかったが12時に回復。

花の名前を東京のUさんに教えてもらった。こんどは百日紅(サルスベリ)だった。百日紅は母方の祖父の家にあったが、既に大きくて木登りができるくらいだった。その花なのに全く記憶にその花がなかった。
百日紅(サルスベリ)
ヒマワリの芽が出始めた。二葉。厚い。逞しい。
コスモスの芽も土から顔をだした。

傘は去年シスタ・アスンタさんのフランシスコ会で譲っていただいたものが一本ある。大きな赤と白の傘でゴルフ用かもしれない。スイスの保険会社Helvetiaの文字が入っている。車の後部座席にずっと置いたままであった。殆ど使ったことがない。さっき開いてみたら穴が開いていた。
傘、日傘かもしれない。 
欧州の国々にも匹敵するアフリカの先進国南アであるが、毎日43人が殺されるという犯罪の国でもある。とくにヨハネスブルグやケープ・タウンといった都会では殺人が日常茶飯事と化している。とはいえたとえばケープ・タウンの街全体が犯罪の巣靴というわけでもない。タウンシップと呼ばれる郊外の黒人地区が危ない。これもアパルトヘイトの余波である。
一昨年、新婚さんがケープ・タウン郊外で襲われた。お嫁さんはインド系スウェーデン人、お婿さんはインド系英国人の国際結婚だった。二人が選んだ新婚旅行先が南アフリカ。ケープ・タウンでタクシーに乗ったら、連れて行かれたのは行き先とはまるで違う怪しい郊外。その街の交差点で車が止まったところを花嫁さんが銃殺された。お婿さんは逃げた。
さて、この事件はこれだけなら南アでは毎日ある事件に違いないだろう。
しかし、事件は意外な展開をみせた。殺人を依頼したのが新婚夫婦の夫であると実行犯たちが告白したのである。夫は事件の翌日英国にはやくも帰国してしまった。南アの司法当局は英国に対して被疑者である夫の送還を要求して一度は英国も承諾している。
19日、殺人の実行犯が有罪判決を下された。量刑は追って決定される。既に夫が15000ラント(17万円)で依頼した相手であるというタクシ運転手は18年の刑を言い渡されている。
南アの新聞の社会面を今も賑わせているこの事件、やはり夫が裁判に出てこない限り真相がわからないようである。日本でもこの事件は201012月センセイショナルに報道されていた。
まるでボリウッド映画に出てくるようなDewani夫妻だったが、、、。
Assassinée durant sa lune de miel en Afrique: le tueur reconnu coupable
Slate Afrique avec l'AFP

L'auteur du coup de feu qui a coûté la vie à une jeune Suédoise d'origine indienne Anni Dewani durant son voyage de noces au Cap (sud) en 2010 a été reconnu coupable lundi de meurtre, un crime qui aurait été commandité par le mari de la victime, selon la justice.

Xolile Mngeni, 25 ans, troisième Sud-Africain jugé dans cette affaire qui passionne l'Afrique du Sud, a été reconnu coupable du meurtre de la jeune femme, de vol avec circonstances aggravées et de possession illégale d'arme à feu.

Sa peine sera prononcée ultérieurement par le tribunal du Cap où se tient le procès, comme le veut la procédure sud-africaine.

L'accusé plaidait non coupable bien qu'il ait dans un premier temps avoué avoir été présent sur les lieux du meurtre et reconnu entre autres que c'étaient bien ses empreintes digitales qu'on avait retrouvées sur la voiture impliquée dans le meurtre.

Sa défense a affirmé au procès que ses aveux avaient été extorqués par la brutalité lors de l'interrogatoire de police, réfuté les témoignages le désignant comme le tireur et soutenu qu'il avait passé la nuit du meurtre, le 13 novembre 2010, avec sa petite amie.

Le juge Robert Henney a cependant pointé de nombreuses contradictions et qualifié les arguments de la défense comme "inconsistants et invraisemblables".

Le juge ne s'est pas prononcé sur le rôle ou la culpabilité de Shrien Dewani, le mari de la victime, de nationalité britannique mais d'origine indienne comme sa femme.

Le parquet sud-africain s'efforce d'obtenir son extradition. Elle le soupçonne d'avoir payé 15.000 rands (1.700 euros) pour se débarasser de sa jeune épouse.

Le meurtre avait eu lieu à un carrefour proche de la township noire de Gugulethu dans la banlieue du Cap, alors que le chauffeur qui conduisait le couple s'arrêtait à une intersection. Anni Dewani a été tuée d'un coup de fusil tiré à bout portant.

Le chauffeur du taxi, Zola Tongo, condamné à 18 ans de réclusion et son co-accusé Mziwamadoda Qwabe, qui purge une peine de 25 ans, avaient désigné M. Mngeni comme celui qui avait appuyé sur la détente.

Xolile n'avait pu être jugé en même temps qu'eux car il était gravement malade, atteint d'une tumeur au cerveau.

Ce drame avait fait la une des médias en Afrique du Sud, pays qui connaît un taux de criminalité élevé avec en moyenne d'un peu moins de 43 homicides par jour, selon les dernières statistiques officielles.

Les touristes en sont rarement les victimes, les crimes violents se concentrant surtout dans les zones les plus déshéritées, notamment certaines townships noires.