19 janvier 2014

1月8日 中央アフリカ共和国RCAの崩壊 chaos de la RCA

Le mercredi 8 janvier 2014
6時、曇り、24℃、65%。寒い。一日ぐずついた天気。

南アでのネット通信事情は最高に快適だった。コンゴに帰ってきてまたネット不通の悩みがはじまった。

南アの日本大使館が発行しているメイル・マガジンに登録した。登録申請は先月20日以前にしたものだがその登録が今日認められた。年末年始の休暇シーズンだから返信が遅かったのもやむを得ないだろう。毎月10日のマガジン発行だそうだ。どのような内容なのか楽しみにしている。

中央アフリカ共和国RCAの混乱は暫定大統領が辞めたところで収拾がつかない状態だ。無政府状態といってよい。首都バンギだけでなく地方にも混乱が広がっている。フランス軍が1600名、国連軍が4400名入っているが、いかに人口500万の小国とはいえ、バンギが人口70万は下らない都市であるし、RCDの国土は62km2と日本よりもはるかに広い。周辺国も軍隊を派遣してきているが「焼け石に水」だろう。
RCDの軍隊も警察も機能していないのだからどうしようもない。民衆からの民主主義要求がでてこない。そんな訓練をこれまで国民が受けていない。とすれば、選挙を準備するなどということも無駄ではないのか。
旧宗主国のフランスでは「植民地化」ととられるなら、EUUNがしばらく直接統治する以外ないと僕は思う。極端だろうか。
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Centrafrique : les violences continuent
Dernière mise à jour: 18 janvier, 2014 – BBE Afrique

Les violences se poursuivaient samedi en Centrafrique, avant-veille de l’élection d’un nouveau président de transition. Cette élection est censée stabiliser le pays.
"Il y a des violences un peu partout, à Bouar (dans l'ouest), Sibut (au nord de Bangui) et Boali (dans le nord-ouest)", a dit à l’AFP un officier de la Mission internationale de soutien à la Centrafrique (MISCA).
"Les gens sont dans une situation de désespoir et plus on va aller vers l'élection plus ça va aller crescendo. (…) On essaye de faire ce qu'on peut, mais on ne peut pas mettre un militaire dans chaque maison", a-t-il ajouté.
Les quelque 4.400 hommes de la MISCA et les 1.600 soldats français de l'opération Sangaris tentent de rétablir l'ordre en Centrafrique.
Ils sont déployés à Bangui, la capitale du pays, où le Parlement provisoire enregistrait samedi les dernières candidatures à la désignation d'un président de transition. Le vote prévu lundi doit déboucher sur la désignation du successeur de Michel Djotodia, qui a démissionné le 11 janvier. En même temps que son Premier ministre Nicolas Tiangaye.
M. Djotodia est accusé par la communauté internationale de passivité face aux violences. Il a été remplacé provisoirement par Alexandre-Ferdinand Nguendet, le président du Conseil national de transition (CNT), le Parlement centrafricain.
"Aucune force pour nous protéger"
La Centrafrique est déchirée par des conflits interreligieux – entre chrétiens et musulmans surtout - depuis que les ex-rebelles Séléka ont pris le pouvoir en mars 2013.
"Je lance un cri d'alarme. Ça tire et nous sommes terrorisés. (…) Les Séléka règnent en seigneurs de guerre dans la ville, et il n'y a aucune force étrangère pour nous protéger. La majorité des habitants se sont réfugiés en brousse", a déclaré un habitant de Sibut.
La MISCA a indiqué qu'une de ses unités faisait route vers cette localité.
A Boali, "des centaines de peuls (nomades musulmans) effrayés sont réfugiés dans mon église. (…) Il y a au moins une dizaine de blessés, dont un bébé de sept mois atteint au visage par un coup de machette", a déclaré l'abbé Boris Wiligale.
"Trois musulmans dont une femme ont été tués par les anti-balaka et un chrétien qui revenait des champs a été tué par des Séleka", a-t-il indiqué.
Les parlementaires ont clôturé le dépôt des candidatures - dont la liste sera publiée dimanche - à l'élection du futur président.

Au moins une dizaine de candidats ont déposé leurs dossiers, dont la maire de Bangui, Catherine Samba Panza, mais aussi Sylvain Patassé et Désiré Kolingba. Ces deux sont respectivement fils des présidents Ange-Felix Patassé, au pouvoir de 1993 à 2003, et André Kolingba, de 1985 à 1993.

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